Blog

Qu’on ne s’y trompe pas, la guerre fait rage. L’affrontement se crispe sur tous les fronts. Economique, Politique, Scientifique, Stratégique... Dans tous les sens éclatent des bombes dont on ne sait pas trop quels dégâts réels elles ont provoqués. Tantôt elles sont à notre avantage, tantôt elles ne font que nous effrayer par les perspectives qu’elles ouvrent. Tantôt le mondialisme reçoit de sérieux coups qui le mettent à mal et ébranlent ses positions. Tantôt la bête blessée rugit de fureur et agresse les populations qu’elle retient sous sa coupe, en les menaçant des pires sévices.

Les injections auront occasionné rien qu’en France, dixit l’INSEE, une surmortalité de 10% en 2022. Ne parlons même pas des effets indésirables graves ou handicapants, qui s’accumulent de manière dramatique. En bons naïfs que nous sommes, nous avons pensé que la mort de proches et les multiples blessures auraient aussitôt alerté, indigné, voire mis en colère la population. Et ce, en dépit du mutisme des médias.

Malraux nous a laissé en héritage une phrase iconique à propos du XXI^ème siècle : il sera religieux ou il ne sera pas. Si tant est que le célèbre gaulliste ait eu conscience, en son temps, de ce qui nous attendait, pensait-il en son for intérieur au nouvel ordre mondial et à ses perspectives théologiques ? On peut se poser la question.

L’offensive tous azimuts contre la libre pensée a pris un tour inédit ces jours-ci. Penser va faire de nous des terroristes, des parias de la société. Quant à ceux qui y adhèrent par suivisme ou avec enthousiasme, qu’ils se réjouissent, ils vont pouvoir donner libre cours au sport favori des méchants, la délation. Comme au bon vieux temps de l’occupation. Peu importe le gibier, hier le juif, aujourd'hui l'antivax, le complotiste, le libre penseur ou les trois à la fois.

Trois années se seront bientôt passées, et certains observateurs, pourtant parmi les plus intègres, continuent à commenter l’actualité comme si de rien était. Comme si, à la veille d’une guerre planétaire voulue coûte que coûte par l’axe atlantiste, notre situation ne subissait pas de sérieux bouleversements. Je pense à un des rares journalistes encore dignes de ce nom, Yvan Rioufol. Il laissait entendre récemment, au détour de son propos, que la soi-disant insurrection du 6 janvier avait été une regrettable et violente initiative de Trump et de ses partisans.

Un certain François Braun, ministre de son état, qui partage son patronyme avec une certaine Eva et peut-être plus qui sait, s’est fendu d’un tweet lunaire. Le voici : « Si, comme moi, vous avez vécu les premiers pas de l’Homme sur la Lune en direct, il est temps de réaliser votre nouvelle dose de rappel contre le Covid, afin de rester protégé. » Une photo explicite (cf. photo d’illustration) accompagne le message. Quant à moi, elle me laisse perplexe. Serait-on entré dans une ère de folie douce ou quoi ? Quel rapport peut-il bien exister entre le fait d’avoir vécu ce moment historique et celui d’aller faire ses rappels de vaccins ? La corrélation m’échappe. Car enfin, jusqu’à présent, jamais il n’est venu à l’esprit de nos politiques de nous faire le coup avec les vaccins de la rougeole ou des oreillons. Alors ?

Que mille vérités sortent, que mille paroles brimées fleurissent ! Les dernières semaines ont vu des craquements sérieux de la doxa. Le premier est venu de Janine Small, de Pfizer. Son patron, le courageux Bourla, mais pas téméraire, avait décliné l’invitation du Parlement Européen. A sa place, la cadre a donc accepté d’être soumise au feu des questions. Si elle a réussi à presque toutes les éluder, elle a malheureusement trébuché sur l’une d’entre elles, à savoir leur vaccin a-t-il été éprouvé quant à la transmission du C19 ?

Tout régime totalitaire, en dépit de la propagande et de la surveillance qu’il exerce sur la masse, réclame pour sa sécurité physique une milice. Milice qui sera aussi bien employée à la garde de ses figures les plus représentatives qu’à la poursuite des résistants. A la tête du régime, les tyrans ont une telle appréhension, de par leur exposition à la vindicte populaire, qu’ils ne peuvent imaginer s’en passer. Elle est garante à la fois de leur survie et de celle du régime.