Dona Flor et ses deux maris

Le 04/11/2022

Dans Actualités

Trois années se seront bientôt passées, et certains observateurs, pourtant parmi les plus intègres, continuent à commenter l’actualité comme si de rien était. Comme si, à la veille d’une guerre planétaire voulue coûte que coûte par l’axe atlantiste, notre situation ne subissait pas de sérieux bouleversements. Je pense à un des rares journalistes encore dignes de ce nom, Yvan Rioufol. Il laissait entendre récemment, au détour de son propos, que la soi-disant insurrection du 6 janvier avait été une regrettable et violente initiative de Trump et de ses partisans.

Comment ce cher Yvan a-t-il pu se laisser gagner par la rhétorique démocrate ? A-t-il eu vent d’autres voies de fait de la part des patriotes américains pour leur jeter la pierre sans avoir une pleine connaissance de ce qui s’est passé au Capitole, le 6 janvier 2021 ? Bien sûr que non. Sinon il aurait dénoncé ce faux drapeau du 6 janvier comme un nouvel incendie du Reichstag, un coup monté par le Deep State, ses politiques (DNC), ses médias (CNN), son FBI et ses Antifas (Sullivan). Il s’est fié plutôt aux ragots d’éditorialistes, le petit doigt sur la couture du pantalon. En revanche, a-t-il dénoncé avec une semblable réprobation les attaques des antifas et des BLM, leurs dégradations publiques, les incendies qu’ils ont allumés et les morts qu’ils ont semés sur leur passage ? Les a-t-il dénoncés, alors et maintenant, autant de fois qu’il l’aurait fallu. Autrement, il fait le jeu, à son insu, de Soros. Car antifas et BLM sont ni plus ni moins que les sections d’assaut, version XXIème siècle, de ce nazi de Soros, reconverti pour la façade dans le gauchisme et la subversion. Pour autant, les méthodes n’ont pas varié. De cela, Yvan Rioufol ne s’est pas fait suffisamment le témoin outragé, ce me semble.

On observe donc que le travail journalistique mainstream, en dehors de la propagande quotidienne, n’est même plus fait par les derniers journalistes intègres. Je parle là de la France. La situation est sensiblement différente aux Etats-Unis où des figures populaires comme Tucker Carlson et Jesse Waters tiennent le haut du pavé, qui n’hésitent pas à lâcher des vérités aux heures de grande écoute. Ici, en dehors d’un Charles Gave, d’une Clémence Houdiakova ou d’un Bercoff, la paresse intellectuelle et le conformisme les ont gagnés pour qu’ils n’essayent même pas de chercher les raisons du basculement qui s’opère dans les sociétés maintenues sous le joug du mondialisme. Pourquoi des mesures folles contre une pandémie inexistante, pourquoi un Etat de droit et une constitution ostensiblement bafoués, pourquoi nos Etats poussent-ils clairement à la guerre nucléaire contre la Russie, pourquoi ont-ils saboté les gazoducs russes Northstream I et II (on le sait désormais, ce sont les anglais en cheville avec les américains qui en sont à l’origine), pourquoi les Etats européens se sabordent-ils volontairement et à qui profite le crime ? Toutes ces questions appellent d’abord des recherches sérieuses de la part de tout informateur. Or, que font-ils les uns et les autres sinon faire du copier coller de la propagande de l’AFP, de Reuters ou de l’AP. Ce qui relève plus de la trahison que de l’incompétence. Ce travail a été pris en charge au final par des citoyens qui ont les premiers cherché à comprendre le déluge d’événements insensés qui nous tombent dessus depuis trois ans. Bien sûr, leur travail n’est pas parfait mais enfin ces informations dûment vérifiées constituent une base bien plus révélatrice du réel que les invraisemblances du mainstream.

Voilà une longue introduction pour expliquer pourquoi il faut s’en remettre désormais à d’autres grands témoins pour comprendre comment et pourquoi les mondialistes ont eu recours à la fraude électorale au Brésil. Les nouvelles, qui viennent de ce formidable pays et qui ne sont pas passées par le prisme déformateur des médias de grand chemin, font état d’un début de soulèvement devant une fraude si manifeste qu’elle a outré la grande majorité du pays. Les brésiliens ont conservé une morale que nous avons perdue hélas. Comme chez eux, la fraude a remis au pouvoir en France un personnage honni, mais contrairement à eux personne n’est descendu dans les rues au soir du second tour pour demander l’annulation de cette fausse élection. Au contraire, médias et politiques de tous bords ont entériné en chœur le résultat. Et notre pays, jadis celui des droits de l’homme, s’est tu !

Lula homme de davos

Lula, l'homme de Davos au Brésil

Alors faisons le point sur ce qui s’est passé au Brésil ces derniers jours. Dimanche, le pays allait voter pour élire son président. Les deux candidats au second tour de l’élection présidentielle n’étaient autres que Bolsonaro, le président sortant, et Lula, le repris de justice du Parti des Travailleurs (PT) et covidiste convaincu. Une précision s’impose. En effet, en 2017 Lula a été condamné dans le cadre du scandale Petrobras, à neuf ans de prison pour corruption et blanchiment d’argent. Emprisonné, il sera déclaré inéligible, mais en 2021 ses condamnations ont tout bonnement été annulées par la Cour Suprême du Brésil ! Les mondialistes avaient trop besoin qu’il se représente contre Bolsonaro pour au moins lui tenir tête et qu’avec la fraude le résultat voulu paraisse un tant soit peu crédible. En vérité, Lula n’aurait jamais dû pouvoir se présenter. Mais l’Etat profond se joue des lois qu’il contrôle toujours à son avantage. Il a même fait voter une loi de censure interdisant à tous, médias compris, de parler de Lula comme d’un ancien détenu.

Bolsonaro lula affluence campagne
Regions bresil
Scandale petrobras

Comme aux Etats-Unis, le candidat qui avait les faveurs mondialistes n’a pas soulevé les foules pendant la campagne. En revanche, leur adversaire, que ce soit Donald Trump ou Jair Bolsonaro, l’a fait. Et comme aux Etats-Unis, nous avons suivi le déroulé du dépouillement des suffrages. Tout au long de la soirée, nous avons vu après une phase d’établissement largement en faveur de Bolsonaro (atteignant 57 %) une évolution en chute constante, évaluée à 6%. Déjà nous savions qu’il ne pouvait s’agir que de l’effet d’un algorithme qui probablement après une phase d’estimation du véritable résultat final s’est mis à « corriger » avec un taux de 6 % pour obtenir le résultat désiré, soit 49 %. De quoi faire triompher Lula avec 51%. Ce qui fut fait. Au fur et à mesure que les résultats tombaient il était clair que la magouille était à l’œuvre. Il est en effet mathématiquement impossible que les votes Bolsonaro aient été constamment en baisse de 6 % par rapport à ceux de Lula tout au long du dépouillement. Si en 2020 la bascule des votes avait été effectuée en faisant faire un saut brutal aux votes Biden, ici la bascule a été effectuée avec un peu plus de subtilité. Néanmoins le procédé reste visible, qui ne peut provenir que d’un algorithme à la sortie des machines de vote.

Courbes de votes bresil

Evolution au cours du dépouillement des votes pour Bolsonaro et Lula

Depuis, d’autres témoignages sont venus le confirmer. Le vote étant électronique, il arrivait que certains voulant cliquer sur la machine de vote en faveur de Bolsonaro voient leur choix dans l’impossibilité d’être validé. Ou encore, lorsqu’ils se présentaient au bureau de vote, on leur répondait qu’ils avaient déjà voté. De toute évidence, ce n’était pas le cas, et on avait voté en coulisse à leur place. Vous devinerez pour qui. Autre preuve flagrante, Bolsonaro est sorti vainqueur dans toutes les régions sauf le Nordeste, l’état le plus corrompu du pays sous la coupe des trafiquants de drogue et des gangs. Des anomalies apparues cette fois après analyse, comme la violation de la loi de Benford, corroborent la thèse de la manipulation. Mike Lindell, devenu expert en fraude cybernétique, a exprimé son indignation : pas moins de « 5 millions de votes ont été volés au président Bolsonaro à travers les machines à voter. » Le patron de My Pillow a acquis le logiciel de suivi électoral qu’utilise la CIA pour pouvoir l’affirmer. En parlant de la CIA, jamais loin des mauvais coups, on apprend par Tucker Carlson que l’Agence interfère dans les élections brésiliennes depuis plus d’un an en faisant pression sur Bolsonaro pour qu’il ne conteste pas, le moment venu, le résultat électoral. Son directeur s’est même rendu en personne au Brésil pour le mettre en garde. L’accusation d’ingérence provient de Matthew Tyrmand, le journaliste d’enquête le plus côté de la télévision américaine.

Là encore, si la partie mondialiste était intègre, elle accepterait qu’un jury honnête tranche après un examen rigoureux des bulletins de vote et en présence d’observateurs impartiaux. Mais non. Le résultat de l’élection n’est entaché selon elle d’aucune irrégularité. Le fait même de vouloir se soustraire à une vérification est la preuve de sa malhonnêteté. L’Estado profundo brésilien s’est au contraire empressé de déclarer Lula vainqueur avec moins de 51 % ! Sa fébrilité était visible. Ne surtout pas laisser le litige s’installer. C’est pourquoi ses compagnons de fraude, les Biden, Trudeau et Macron se sont précipités pour le féliciter. Ce qui importe en réalité à ces pions du totalitarisme c’est que la fin justifie les moyens. Ils ont fait leur la devise attribuée à un autre totalitaire, Staline : ce ne sont pas les votes qui comptent mais ceux qui comptent les votes. Cependant les brésiliens sont plus vertueux que nous sur le plan civique. Ils ne s’en laissent pas compter. La vivacité de leur foi n’y est pas étrangère. Quant à nous, un demi-siècle de conditionnement a eu raison de nous.

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Pêle-mêle de manifestations à travers le Brésil

Les réactions du peuple brésilien ne se sont pas fait attendre. Depuis quatre jours, à Sao Paulo, à Rio de Janeiro, à Brasilia, à Salvador de Bahia, à Belo Horizonte, à Florianópolis, à Santa Maria… partout dans le Brésil, le peuple est descendu dans la rue, des marées humaines scandant qu’on leur avait volé l’élection et appelant à un audit ainsi qu’à une intervention militaire. L’armée était ainsi fêtée à Rio, lorsqu’un convoi militaire traversa les rues. Une manifestation monstre s’est tenue dans la ville devant le quartier général du commandement militaire. Elle réclamait que l’armée intervienne pour faire respecter la volonté du peuple et que ses chefs arrêtent Lula. La grande majorité des brésiliens ne veulent pas d’un président criminel arrivé au pouvoir par une fraude organisée. «  Nous ne permettrons pas à un criminel corrompu de nous gouverner ! » A-t-on lancé. Ou encore on a pu entendre : « Lula voleur, ta place est en prison. » Des barrages de camionneurs et d’agriculteurs se sont spontanément formés. Rejoints par des militaires et des policiers avec qui le peuple a fraternisé. La Cour Suprême a bien essayé d’ordonner à l’armée de débloquer ces barrages mais l’armée ne s’est pas pliée à l’injonction. On déplore une agression qui s’est déroulée à Mirasol. Un militant communiste a foncé en voiture sur la foule après l’avoir injuriée. On compte une dizaine de victimes. Le forcené n’aurait stoppé son véhicule que face à des policiers qui se sont interposés en pointant leurs armes dans sa direction. Par ailleurs, la police fédérale a envahi le Congrès national en signe de protestation. Même en Amazonie, la foule s’est rassemblée dans la nuit devant les bâtiments du commandement militaire, avec force lumières, drapeaux et cris de ralliement.

Jair Bolsonaro a mis 48 heures à s’exprimer. Il n’a pas concédé sa défaite tout en appelant au calme. Il a approuvé les manifestations démocratiques d’un peuple outré, descendu par centaines de milliers voire par millions dans les rues, mais il a souhaité que les barrages soient levés pour ne pas entraver la liberté de circulation. En attendant il est fait mention de 19 états paralysés par le blocage des axes autoroutiers.

Le pays est en pleine effervescence, dans l’attente d’un rapport d’audit en cours. Des rumeurs signalent que la fraude serait établie dès le premier tour de scrutin. Si c’est bien le cas, Bolsonaro pourrait déposer le dossier devant le Tribunal Militaire Suprême afin d’annuler l’élection et de poursuivre les personnes impliquées et des organismes comme le Tribunal Suprême Electoral, le Tribunal Suprême Fédéral et le Forum de Sao Paulo, coalition de partis de gauche initiée par le PT de Lula. Une période de transition pourrait alors s’ensuivre. Cependant Bolsonaro se risquera-t-il à affronter l’ennemi en invalidant l’élection ? L’armée, si tant est qu’elle le veuille, a-t-elle vraiment les coudées franches pour s’emparer du pouvoir ? Les heures qui viennent seront cruciales, à plus d’un titre, pour l’avenir du Brésil s’entend, mais également pour les peuples du reste du monde qui ne pourraient plus sommeiller à l’avenir pendant qu’on les dépouille de leur droit inaliénable à disposer d’eux-mêmes. Le peuple brésilien a l’opportunité de devenir un exemple pour notre libération à tous. Les foules qui se lèvent un peu partout sont si impressionnantes qu’on peut se demander où sont passés les partisans de Lula soi-disant majoritaires et qui devraient exulter à cette heure. Au lieu de cela, des vidéos nous parviennent de la seule région qui l’a porté en tête, sur lesquelles des pauvres des favelas se plaignent de ne pas avoir été payés après avoir vendu leur vote à l’homme de Davos.

Le grand auteur brésilien Jorge Amado a écrit en 1966 un roman qui deviendra un best-seller, Dona Flor et ses deux maris. Bruno Barreto l’adaptera au cinéma dix ans plus tard. Confrontée au même dilemme que Dona Flor, la nation brésilienne se demande lequel de ses deux prétendants sera bientôt à son bras ? Qui vivra verra.¾

 

Photo d'illustration : Jair Bolsonaro

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