Pour ceux qui, en cherchant à comprendre les tenants et les aboutissants de la situation actuelle, ont poussé l’investigation assez loin, le Nouvel Ordre Mondial, en tant que projet d’envergure aux fins démoniaques, n’est plus un secret. Mais en 1990, il en allait autrement, même pour un historien.
L’idée d’une gouvernance mondiale remonte assez loin. Les sociétés secrètes jouèrent un rôle essentiel et continuent de le tenir. Cependant nous nous limiterons, ici, au déroulement des progrès effectués par ses promoteurs à l’époque contemporaine. En fait, dans l’Histoire moderne, le Nouvel Ordre Mondial n’est plus en soi aussi tabou, au moins dans la bouche ou sous la plume de ses ardents avocats. Ceux, qui n’en sont pas, c’est simple, n’aurons pas voix au chapitre.
En 1968, le futur vice-président Nelson Rockefeller avouera que s’il occupait un jour le poste de « président il travaillerait à la création internationale d’un Nouvel Ordre Mondial. » En 1976, 32 sénateurs et 92 représentants du Congrès signèrent la Déclaration d’Interdépendance où il était stipulé qu’« aujourd’hui nous [la caste] devons nous joindre à d’autres pour faire naître un nouvel ordre mondial. » Le rôle central que vont alors jouer les Etats-Unis est souligné par Kissinger en 1975. «Notre nation, dit-il, est particulièrement appelée à jouer un rôle créatif et décisif dans le nouvel ordre qui prend forme autour de nous. » Seulement, qui y prêta attention ? Certainement pas les journalistes. L’initiative, on le découvre dans cette phrase qui peut sembler anodine, sera américaine dans l’élaboration de l’ordre nouveau. En 1989, George Bush père indiquera même que le Nouvel Ordre Mondial serait prêt en fin de compte à accueillir l’Union Soviétique. Mais le téléspectateur ordinaire ne prit pas l’expression au pied de la lettre. Il y vit une tournure générale de politicien. Les médias se gardèrent bien de le détourner de son erreur d’appréciation. Pourtant, comme on va le voir, des auteurs avaient déjà alerté sur ce que recouvrait cette dénomination pour ses représentants.
S’il puise ses forces dans le capitalisme le plus sauvage, le mouvement de ce nouvel âge (new age pour reprendre l’expression anglo-saxonne) a su agréger la gauche à son projet. Par exemple, le communisme, fait étonnant a priori, constituera un allié objectif dans la construction intellectuelle du nouvel ordre. Aussi ne devons-nous plus nous étonner de la coalition entre le PCC et des figures du mondialisme. Au XXème siècle, le communisme a réussi à pénétrer jusqu’au Vatican. Pie XI parlait déjà en 1937 de ces forces occultes qui étaient à l’œuvre, au long cours, afin de renverser l’ordre social chrétien. La lutte contre le christianisme cimentera le pacte entre mondialisme et communisme.
Le mouvement de ce nouvel âge a su avant tout désigner ses ennemis. Le christianisme fut le principal d’entre eux. Pour Epperson, « les socialistes, les new agers [en fait ceux qu’il désigne sous ce terme sont ceux qu’on appelle de nos jours les mondialistes] et les francs-maçons ont déclaré la guerre aux chrétiens ». Les principes fondamentaux du christianisme, base de l’ancien ordre, devaient être sapés, puis éliminés, avant de reconstruire. Ce qui explique en partie le déclin actuel de l’Eglise en occident. Son noyautage, dans le Vatican, dans le clergé, au sein de la société, et le lavage de cerveaux par le truchement des médias et de l’Université sont parvenus à faire accepter l’idée d’une disparition de la chrétienté. L’offensive contre ses symboles et ses fêtes religieuses, tout comme le vandalisme de ses lieux de culte témoignent du fait que le catholicisme, au pays de la fille ainée de l’Eglise par exemple, est devenu une cible privilégiée.
L’objectif d’un nouvel ordre mondial ne relève pas d’une philosophie toute neuve, loin de là. Illuminati et francs-maçons ont pris une part active à sa genèse. A travers les siècles, ils ont forgé ses bases conceptuelles. Parmi elles, une religion destinée à se substituer aux anciennes, notamment les trois religions du livre, raconte encore notre historien du futur. Nos amis musulmans devraient y réfléchir à deux fois, eux qui sont si chatouilleux sur leur prophète et leur foi. Constance Cumbey a décrit cette nouvelle religion dans les années 80, ce qui lui vaut d’être épinglée complotiste : elle aurait perdu, selon wikipédia, toute crédibilité académique en défendant des théories du complot liant le mouvement new age au nazisme. Aujourd’hui ce qui se passe lui redonne un lustre éclatant et enlève tout crédit à la plateforme gauchiste. Avec la religion de ce nouvel âge, il n’y aura pas de place pour les chrétiens, qu’on se le dise, ni d’ailleurs pour aucune autre religion, puisque, de même que le gouvernement mondial devrait être unique, de même la religion devrait l’être. Un tiers de l’humanité pourrait mourir pour ne pas avoir accepté cette nouvelle religion, selon un maître de sagesse tibétain qui s’exprima lui aussi à la même époque. Ou les gens changeront pour la nouvelle religion, ou ils mourront. Voilà ce que proféraient déjà, il y a quarante ans, les leaders du mondialisme occulte. Est-on si loin de cette déclaration d’Hitler : « J’ai le droit d’exterminer des millions d’individus de races inférieure, qui se multiplient comme de la vermine. » Et il fit ce qu’il considéra comme acceptable dans le cadre de sa foi. Ceux qui ne voulurent pas y adhérer durent périr. Epperson va jusqu’à affirmer, preuves à l’appui, qu’Hitler se comptait parmi ces new agers. On découvre là la confirmation que ce n’est pas un malencontreux hasard si le projet européen des nazis a servi ensuite à l’élaboration de l’Union Européenne. Le réel pouvoir n’avait pas changé de main.
La mise en route du nouvel ordre est actuellement dans les tuyaux. Or, si on lit bien Epperson, tout sera organisé pour que les populations remettent leurs libertés entre les mains de contrôleurs suite à une famine, une dépression ou une guerre. N’est-ce pas précisément ce qui se déroule sous nos yeux ? Au cas où la méthode douce ne fonctionnerait pas, ajoute-t-il, la violence entrera en jeu sous l’égide, cette fois, de planificateurs.
Le sacrifice d’un homme, même pour le bien de tous, est considéré jusqu’à aujourd’hui dans nos sociétés comme un meurtre, cela à cause de nos antécédents judéo-chrétiens. Il en découle le principe que personne n’a le droit de prendre la vie d’autrui. Notre société était jusqu’à présent donc opposée au sacrifice humain, au meurtre et au cannibalisme. Mais changez de logiciel, autrement dit de culture de civilisation, en l’occurrence de religion, et cette posture changera. De cela, les Illuminati en ont toujours été convaincus. Voyez comment ils procèdent avec le démantèlement de la famille. Le tour du sacré viendra ensuite.
On comprend dans ces conditions que le meurtre de masse des réfractaires à la nouvelle religion sera accepté par ses adeptes, qui n’en éprouveront aucun remords. Ce qui paraissait être jusqu’ici le paroxysme de l’horreur passera pour un acte de salubrité publique. En l’approuvant, ses adeptes auront, au contraire, à leurs yeux, servi la nouvelle humanité. C’est pourquoi ce nouvel ordre mondial nous conduira à un bain de sang, à côté duquel la Saint Bathélémy ne mériterait même pas de figurer dans les livres d’Histoire.
Ils ont l’intention d’éradiquer ceux qui persistent à croire en la Bible. Aussi, amis juifs attachés à votre foi, ne vous faites pas davantage d’illusions sur votre destin. Toute autre religion sera mise hors la loi, interdite et ses croyants emprisonnés ou éliminés. Une nouvelle religion sera imposée à tous, probablement avec en effigie, Baphomet. Je laisse à mon aimable lecteur le soin de chercher à cerner qui est cette sinistre idole.
La Mecque de cette nouvelle religion a peut-être déjà vu le jour. Elle pourrait être la capitale actuelle du Kazakhstan : Astana. Astana a été rebaptisée, probablement à cause de ce que laisse supposer son anagramme.