Son dernier message de novembre 2022 ne fut toutefois pas pour se plaindre. Ce fut pour déplorer un état de fait qui le désolait et devrait en désoler plus d’un. Ecoutons-le se morfondre face à l’aggravation de la deshumanisation.
« Lorsque les gens meurent de l’injection covid 19, qu’aucune consternation ou indignation n’émane des membres de leur famille, c’est un signe de ce qu’on appelle une psychose massive. C’est presque comme un état zombie dans lequel ils se trouvent, insensibles qu’ils sont à la perte de leur proche, parce que cela se produit après une réaction au vaccin covid 19.
Un sentiment de honte, de culpabilité et de remords s’empare d’eux […] [et contrairement aux autres causes de décès] avec la vaccination contre le covid 19, il y a presque une absence chronique d’indignation de la famille pour la perte de l’être aimé. »
Songez au degré de déchéance que notre civilisation a atteint, quand l’acceptation de l’innommable a gagné les esprits. Au nom d’un prétendu bien commun, on a violemment forcé les individus à s’inoculer des produits inconnus et manifestement dangereux. Or, le constat que des proches mais aussi des inconnus meurent étrangement autour d’eux ne semble pas émouvoir les gens. Ils semblent plutôt vouloir enterrer leur frayeur dans un silence de plomb. Leur frayeur ou leur culpabilité, leur honte ou leurs remords…
Au lieu d’être en colère, des réclamer avec insistance des explications, au lieu de gronder de douleur, de chercher à faire éclater la vérité, au lieu de se comporter comme des êtres de chair et de sang, au lieu de tout cela, les gens s’enfoncent dans le déni. Ils se mentent à eux-mêmes pour échapper à l’horreur de ce qui leur arrive. Leur vernis d’êtres civilisés vole en éclats. Et ils laissent partir leurs morts et les autres morts en trouvant cela normal. Leur lâcheté va jusqu’à répugner à en connaître les raisons. Tout comme le covid les avait terrorisés et les avait contraints à refuser de voir qu’on les manipulait, les conséquences des injections les terrifient et ils préfèrent les ignorer, quand bien même leurs congénères tombent autour d’eux.
Dans les années soixante, un Graeme Allwright au regard vengeur chantait : « Qui a tué Davy Moore ? Qui est responsable et pourquoi est-il mort ? » Eh bien c’est ainsi qu’ils devraient se conduire. Ils devraient se lever et demander des comptes. Au nom des leurs ! Ils devraient hurler leur peine et leur courroux à la face des coupables. Ils devraient les traîner en justice. Toujours au nom des leurs ! Qui a tué nos morts ?, devraient-ils leur vociférer, Qui est responsable et pourquoi sont-ils morts ?