LFI : La France Insoumise ou plutôt Les Frères Islamiques ?

Le 22/04/2025

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Le redoutable débatteur Jean Messiha déclarait récemment sur Radio Courtoisie qu’il n’y avait pas de différence au fond entre les objectifs de la France Insoumise et ceux de la macronie. Les deux voulaient le grand remplacement du peuple français. Entre elles, seule la rapidité d’action pour y parvenir différait. Les macronistes, en bons mondialistes, continuent d’encourager ce grand remplacement par une mosaïque de peuples à majorité musulmane, tout en le niant. Les insoumis, eux, ne se cachent plus. A l’instar de leur conducator Mélenchon, ils en appellent ouvertement à la « créolisation » du peuple de France. Doux euphémisme pour ne pas dire islamisation. Car chacun sait qu’il ne s’agit pas de dissoudre le peuple de souche dans celui des Antilles, comme voudrait le faire croire le chef de bande des insoumis, à l’origine de l’introduction de ce terme en politique. Le dernier numéro de Frontières dévoile à quel point la France Insoumise est devenue précisément le parti de l’étranger et ses affiliés une galaxie anti-France.

Le parti de l’étranger, c’était déjà ainsi qu’on appelait le PC jadis. Et c’était amplement mérité. En effet, sous l’occupation, le PC avait d’abord collaboré avec les nazis, dès lors que ceux-ci avaient conclu un accord avec Staline, le pacte germano-soviétique. Les communistes français n’étaient pas encore les ennemis des nazis, parce qu’avant d’être français ils étaient communistes, c’est-à-dire inféodés à l’URSS. En revanche, une fois le pacte caduc, au déclenchement de l’opération Barbarossa, ils entrèrent en résistance. Ce qu’ils n’avaient pas fait pour la France, ils le firent pour l’URSS, leur véritable mère patrie. Si ce n’est pas avoir été le parti de Moscou, le parti de l’étranger, qu’est-ce donc !

Aujourd’hui en quoi La France Insoumise a-t-elle pris la relève ? Comment est-elle devenue le parti de l’étranger et d’abord celui de l’Anti-France, un paradoxe vu son nom ? C’est devenu un fait avéré dès l’instant où Mélenchon a crié sa haine pour le peuple de souche en appelant à une « nouvelle France », débarrassée de sa majorité blanche. Toutefois, la contradiction ne les étouffant pas, les membres les plus importants de LFI demeurent des blancs : Aubry, Soudais, Guiraud, Arnault, Boyard, Delogu, Quatennens, Bompard, Portes, Panot, Léaument… Cette dernière génération de députés ne brille toutefois ni par ses convictions, ni par son brio intellectuel. Les questions traditionnelles de la gauche, à savoir le terrain des luttes sociales, ne les mobilisent quasiment plus. Près d’un tiers des tweets des élus LFI et de leurs collaborateurs ont trait au conflit israélo-palestinien, une vraie obsession désormais, alors que les sujets traditionnels de la gauche (questions sociales, solidarité, inégalités, conditions de travail…) sont relégués au quatrième rang de leurs préoccupations, avec moins d’un tweet sur dix. « Chaque mardi, note Lauriane Bernard, la journaliste de Frontières, l’Assemblée Nationale a rendez-vous avez Gaza. » LFI fait du pilonnage sur la question. Le parti « s’est transformé en véritable chancellerie parallèle, multipliant les initiatives parlementaires sur le Proche-Orient, quitte à délaisser des sujets plus proches du quotidien des français ». « Derrière les postures indignées, poursuit-elle, les insoumis tissent dans l’ombre leurs propres relations avec certaines puissances du monde arabe. » Il est loin le temps où la gauche travaillait pour feue l’URSS. Aujourd’hui, clairement, elle œuvre pour le monde arabo-musulman, sans aucun complexe. Alors oui LFI est bien le parti de l’étranger que dénonce Frontières. Les principales préoccupations de cette mouvance semblent être la haine d’Israël, le racisme anti-blanc et l’anticolonialisme français. D’où la dérive de la gauche, qui tangue comme un bateau ivre. Et comme de surcroît ce sont des voyous, des violents, des camés et des illettrés, cette gauche ne relève plus du communisme mais du gauchisme, la fameuse maladie infantile du communisme. Encore qu’on ne puisse plus parler d’infantilisme, vu que le communisme a plus d’un siècle de pratique du pouvoir. Quoiqu’il en soit, Frontières a tiré les bonnes conclusions : LFI est bien le parti de l’étranger et de l’Anti-France. Mais ça va plus loin, comme on va le voir.

L’état des lieux dressé par Frontières lui a coûté une série d’attaques numériques en provenance de l’extrême-gauche. On se demande avec quels moyens, sans qu’il y ait complicité des mondialistes ! Plus généralement, c’est toute la gauche médiatique et politique qui s’est acharnée à condamner le magazine pour sa grande enquête sur la France Insoumise. Et pour cause. Elle met en lumière l’entrisme islamiste comme jamais. Celui-ci a même atteint le cœur de nos institutions avec la création du réseau des parlementaires européens pour la Palestine. Y participent le député LFI Portes, la sénatrice écologiste Poncet Monge et le député européen écologiste Cormand ainsi que le sénateur belge socialiste Malik Ben Achour. On ne compte plus les provocations de ces élus au parlement français : déploiement de drapeaux palestiniens dans l’hémicycle, propos radicaux anti-israéliens, soutien inconditionnel aux terroristes du Hamas ou aux collègues qui appellent à l’intifada dans Paris… C’est devenu la norme chez LFI, ses députés entretiennent des liaisons dangereuses avec les réseaux terroristes pro-Palestine. Ainsi certains comme Ersilia Soudais, Thomas Portes, Sébastien Delogu ou Louis Boyard, se sont affichés aux côtés de Mariam Abu Daqqa, une cadre du mouvement terroriste FPLP (Front de Libération de la Palestine). Soudais a récidivé en annonçant une audition à l’Assemblée Nationale d’une ONG palestinienne, façade du FPLP. Quant aux liens de LFI avec le Collectif Palestine Vaincra, qui vient d’être dissout, ils illustrent encore mieux ces liaisons dangereuses. Ce collectif fait dans l’antisémitisme le plus assumé ; il appelle au boycott d’Israël et remet sur le tapis les événements à Gaza sans aucun recul en faisant de l’agitprop. « Certains candidats de la France Insoumise, comme Hadrien Clouet, Anne Stambach-Terrenoir, Agathe Roby et François Piquemal, adhèrent à ces positions et obtiennent ainsi le soutien de ce collectif. »

Paroles d’Honneur (PDH), média en ligne communautariste s’il en est, focalise, lui, les ressentiments postcoloniaux avec l’inénarrable Houria Bouteldja, ancienne porte-parole du Parti des Indigènes de la République. L’alliance entre LFI et ce média n’étonnera donc pas. On y expose des thèses racialistes, autrement dit racistes, tout en donnant libre cours à son antisémitisme. Mais qui, de LFI ou des indigénistes, manipule l’autre ? En 2021, Bouteldja avait qualifié Mélenchon de « butin de guerre ».  C’était tout dire. Cela signifiait que les indigénistes avaient infiltré LFI dans l’intention de contrôler à terme ce parti. Et pour enfoncer le clou, en janvier dernier, Sabrina Waz, l’animatrice vedette de Paroles d’Honneur, lançait crânement : « La France Insoumise c’est le parti des Arabes, il ne faut pas se mentir, c’est eux qui nous représentent le mieux aujourd’hui. » En d’autres termes, LFI est un Cheval de Troie pour l’Islam et ses activistes.

Bouteldja a osé affirmer : « on ne peut pas être israélien innocemment ». Une sentence qui fleure bon la rhétorique nazie. En revanche, on peut être iranien innocemment, ou on peut être gazaoui, le lendemain du 7 octobre 2023, innocemment. Là, aucun souci. Du coup pour LFI, compagnon de route de PDH, c’est entendu. Israël commet un génocide à Gaza et le Hamas fait figure de héros au même titre que la Résistance pendant l’occupation hitlérienne. Et donc l’occupant ce sont les israéliens qu’on nazifie une fois de plus. Sauf que la réalité est tout autre. Sauf que l’Histoire réelle est tout autre. Mais les insoumis n’en ont rien à faire. Seule la propagande compte. Pour eux, c’est une question de politique intérieure. Ils ont fait le choix de chasser sur les terres à forte densité d’immigrés en prenant ostensiblement le parti des musulmans. Mettre ainsi en avant une Rima Hassan qui ne quitte plus son keffieh, un attribut bien français comme chacun sait, relève de cette stratégie. Une Rima Hassan qui rêve d’une Palestine allant « du fleuve à la mer ». Or on sait ce que ça signifie. Ça signifie une Palestine judenrein ! Et derrière Hassan, on découvre Alma Dufour, Eric Coquerel ou Antoine Léaument, pour lesquels l’antenne de Paroles d’Honneur est complaisamment ouverte. Quant à Thomas Portes, Aurélien Taché ou David Guiraud, qui s’est opposé à la dissolution du CCIF, ils se chargent, de leur côté, de dénoncer l’islamophobie pour mieux victimiser tous les coreligionnaires des assassins au couteau et les assassins eux-mêmes avec. Quant à Aymeric Caron, il s’est fait le champion de l’antisionisme.

Mais, derrière les Soudais et les Portes, il y a la masse des collaborateurs et autres attachés parlementaires. On y repère vite des racialistes noirs comme Obono, Diouara, Traoré ou Bilongo, mais aussi et surtout des islamistes, des purs et durs. Et avec eux c’est une autre paire de manches. La gauche historique, dont la dernière génération de blancs est proprement dégénérée, ils la liquideront pour faire place à l’Islam. Déjà Léaument ne verrait pas d’inconvénient à changer de drapeau ! Un pas est fait. Le judas en verrait-il à mettre un croissant de Lune sur le nouveau ou à troquer les couleurs nationales pour le vert ?

Ces collaborateurs parlementaires constituent une phalange de la mort. La mort définitive de la France. L’attaché parlementaire d’Ersilia Soudais, Ritchy Thibault, agitateur sulfureux fiché pour violences, déclarait après les législatives de 2024 : « Comme nous tous ici, je suis satisfait que ces sombres merdes fascistes n’aient pas eu la majorité à l’Assemblée Nationale » en parlant des députés RN. Quelle classe ! Et je vous passe les obscénités concernant Le Pen. Jules Laurans de Frontières remarque que « les polémiques que relayent les collaborateurs parlementaires de la France Insoumise avec zèle, sur les réseaux sociaux ou dans les médias, ne semblent jamais se retourner contre eux, comme si leur posture d’accusateurs leur offrait une immunité. » Il faut dire que le pouvoir mondialiste les couve tout particulièrement parce qu’il a besoin d’eux.

Mais le plus symptomatique est que ces collaborateurs sont d’une autre génération encore, une génération principalement composée d’arabes musulmans radicaux. Ils sont comme en embuscade. Derrière Alma Dufour, par exemple, on trouve Mehdi El Fazazi, un provocateur qui ose comparer les musulmans dans la France de 2025 aux juifs dans celle de 1940. Derrière Delogu, Hedi Bounouar qui se lâche aussi sur les réseaux ou encore l’attaché parlementaire Lamine Benmaa qui a finalement été congédié pour apologie du 7 octobre. Derrière Soudais, Amine Snoussi et dans l’ombre de Thomas Portes, Aziza Nouioua qui ne voit des génocides que quand ça l’arrange. Depuis le temps qu’Israël génocide les gazaouis, éternelle rengaine des pro-palestiniens, comment se fait-il qu’ils croissent et se multiplient autant ? En revanche, elle n’a rien à redire à l’Algérie et à sa dictature qui a perpétré 200 000 morts, dit-on, dans sa lutte contre le FIS. Dans l’entourage de Paul Vannier, on trouve encore Mohamed Awad Abdou, ancien président des JMF, la Jeunesse des Frères Musulmans. Autrement dit, un islamiste qui s’assume et qui qualifie Israël de « monstruosité sans nom » et les musulmanes en terre française de « discriminées à tous les niveaux ». L’humaniste ! Continuons la litanie. Derrière Louis Boyard, on trouve le colistier Mohamed Ben Yakhlef, lui aussi un auvergnat pure souche je suppose. Les auvergnats ne sont plus ce qu’ils étaient du temps de Brassens. Derrière Boyard encore, Ismaël El Hajri qui traine lui aussi une réputation trouble, celle d’avoir été un relais du CCIF et de BarakaCity avant leur dissolution.

Si tous prennent ombrage de la présence des israéliens sur leurs terres et de leur combat existentiel, ils sont en revanche très compréhensifs envers le pouvoir algérien, pour ne prendre que cet exemple. Ils ne manifestent ainsi aucune empathie pour le prisonnier politique Sansal et ne réprouvent en rien l’autocrate Tebboune pour le sort que celui-ci lui a réservé. Pour tous ces factieux, « pas question de hausser le ton. » Avec eux, on est dans le deux poids deux mesures ! On pardonne tout aux arabes, rien aux juifs.

Si une majorité de musulmans radicaux se dessine parmi les collaborateurs, quelques reliques de l’extrême-gauche et de l’écologie politique les assistent. Et tous se sont ralliés à un objectif commun : anéantir Israël et ultérieurement la France. Evoquons-les vite. Derrière Obono, Emilie Paumard qui milite pour le hidjab dans le football. Derrière Ségolène Amiot, Marion Lopez, une familière des Black blocs, violente à souhait. Derrière Anne Stambach-Terrenoir, Julien Cadieu ou Rémi Salvador, militant pro-migrant ou écologiste hystérique type Soulèvements de la Terre. Derrière Aurélien Saintoul, le collaborateur antifa Arthur Courant, lui aussi un propagandiste pro-palestinien qui déploie des banderoles Free Palestine pendant un match du PSG. Ou encore la fidèle d’Eric Coquerel, Manon Monmirel, qui elle aussi se distingue par ses insultes sur X : « Que la France et tous les français aillent niquer leurs mères. » Haine de leur pays et promotion de l’islamisme sous couvert de palestinophilie, avec un zest prononcé d’antisémitisme. Les colistiers ou collaborateurs blancs, tous des fous furieux et des idiots utiles, qui se feront éliminer le moment venu… Comme en Iran en 1979. Justement, voyez comment les choses ont tourné pour eux à Villeneuve-Saint-Georges.

L’élection municipale qui s’y est tenue en janvier-février 2025 est un modèle riche d’enseignements. Se présentait pour LFI Louis Boyard. Afin d’attirer les voix communautaires, il s’était entouré de Fadwa Sadak qui arbore un sempiternel keffieh et d’un racialiste Mamadou Traoré. Lorsqu’on croit qu’on a fait le tour des Traoré, il s’en présente encore un. Et un racialiste, comme de bien entendu. Boyard s’était encore entouré d’un pro-Hamas Mohamed Ben Yakhlef et d’un délinquant bien connu des services de police, Adel Meddour. A la direction de sa campagne, l’islamiste Ismaël Hajri. Sur les 38 noms de la liste Boyard, 26 étaient « étrangers ». Mais l’élection s’est mal déroulée pour Boyard. L’électorat ne l’a pas suivi. Il a perdu au second tour. Et les dissensions internes n’ont pas tardé à voir le jour. Boyard a finalement été évincé par un groupe de racisés, emmené par Mamadou Traoré. Comme le dit Jordan Florentin de Frontières, « l’avenir semble compliqué pour les blancs au sein du mouvement ». Et ce n’est que le début. Bientôt tous les blancs favorables au grand remplacement se feront eux-mêmes grand-remplacer. Viendra en effet le moment, comme à Villeneuve-Saint-Georges, où partout la figure blanche, quelle qu’elle soit, sera éclipsée au profit de figures noires ou arabes. Le grand remplacement aura réussi alors au sein de LFI. Reste à savoir quand le pacha Mélenchon passera lui aussi à la trappe. Ce sera cocasse. Nous ne bouderons pas alors notre plaisir à voir la grande gueule de la créolisation se faire créoliser à son tour.

Le grand remplacement aboutira en fait à la mutation de LFI et de toute la gauche en un grand parti fondamentaliste islamiste. Dès lors, l’islamisation de la France sera en bonne voie. Rien ne s’opposera plus au grand rêve de la gauche, autrement dit à notre pire cauchemar. Nous basculerons du Mondialisme dans l’Islam, de Charybde en Sylla. Et la gauche s’en délectera. Héritiers des révolutionnaires de 89 et ceux d’Hassan al-Banna même combat ! On aura une resucée de la révolution iranienne. Alors commenceront les exécutions des alliés d’hier et la gauche disparaitra. La France évidemment n’existera plus. Elle sera devenue une des marches du Nouveau Califat. Mais à quoi cela sert-il d’alerter ? Malgré les objurgations, le peuple de souche, hébété, semble trouver son compte à ce qu’on l’euthanasie !¾

 

Photo d’illustration : Jules Laurans journaliste de Frontières

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