Le parti de l’étranger, c’était déjà ainsi qu’on appelait le PC jadis. Et c’était amplement mérité. En effet, sous l’occupation, le PC avait d’abord collaboré avec les nazis, dès lors que ceux-ci avaient conclu un accord avec Staline, le pacte germano-soviétique. Les communistes français n’étaient pas encore les ennemis des nazis, parce qu’avant d’être français ils étaient communistes, c’est-à-dire inféodés à l’URSS. En revanche, une fois le pacte caduc, au déclenchement de l’opération Barbarossa, ils entrèrent en résistance. Ce qu’ils n’avaient pas fait pour la France, ils le firent pour l’URSS, leur véritable mère patrie. Si ce n’est pas avoir été le parti de Moscou, le parti de l’étranger, qu’est-ce donc !
Aujourd’hui en quoi La France Insoumise a-t-elle pris la relève ? Comment est-elle devenue le parti de l’étranger et d’abord celui de l’Anti-France, un paradoxe vu son nom ? C’est devenu un fait avéré dès l’instant où Mélenchon a crié sa haine pour le peuple de souche en appelant à une « nouvelle France », débarrassée de sa majorité blanche. Toutefois, la contradiction ne les étouffant pas, les membres les plus importants de LFI demeurent des blancs : Aubry, Soudais, Guiraud, Arnault, Boyard, Delogu, Quatennens, Bompard, Portes, Panot, Léaument… Cette dernière génération de députés ne brille toutefois ni par ses convictions, ni par son brio intellectuel. Les questions traditionnelles de la gauche, à savoir le terrain des luttes sociales, ne les mobilisent quasiment plus. Près d’un tiers des tweets des élus LFI et de leurs collaborateurs ont trait au conflit israélo-palestinien, une vraie obsession désormais, alors que les sujets traditionnels de la gauche (questions sociales, solidarité, inégalités, conditions de travail…) sont relégués au quatrième rang de leurs préoccupations, avec moins d’un tweet sur dix. « Chaque mardi, note Lauriane Bernard, la journaliste de Frontières, l’Assemblée Nationale a rendez-vous avez Gaza. » LFI fait du pilonnage sur la question. Le parti « s’est transformé en véritable chancellerie parallèle, multipliant les initiatives parlementaires sur le Proche-Orient, quitte à délaisser des sujets plus proches du quotidien des français ». « Derrière les postures indignées, poursuit-elle, les insoumis tissent dans l’ombre leurs propres relations avec certaines puissances du monde arabe. » Il est loin le temps où la gauche travaillait pour feue l’URSS. Aujourd’hui, clairement, elle œuvre pour le monde arabo-musulman, sans aucun complexe. Alors oui LFI est bien le parti de l’étranger que dénonce Frontières. Les principales préoccupations de cette mouvance semblent être la haine d’Israël, le racisme anti-blanc et l’anticolonialisme français. D’où la dérive de la gauche, qui tangue comme un bateau ivre. Et comme de surcroît ce sont des voyous, des violents, des camés et des illettrés, cette gauche ne relève plus du communisme mais du gauchisme, la fameuse maladie infantile du communisme. Encore qu’on ne puisse plus parler d’infantilisme, vu que le communisme a plus d’un siècle de pratique du pouvoir. Quoiqu’il en soit, Frontières a tiré les bonnes conclusions : LFI est bien le parti de l’étranger et de l’Anti-France. Mais ça va plus loin, comme on va le voir.
L’état des lieux dressé par Frontières lui a coûté une série d’attaques numériques en provenance de l’extrême-gauche. On se demande avec quels moyens, sans qu’il y ait complicité des mondialistes ! Plus généralement, c’est toute la gauche médiatique et politique qui s’est acharnée à condamner le magazine pour sa grande enquête sur la France Insoumise. Et pour cause. Elle met en lumière l’entrisme islamiste comme jamais. Celui-ci a même atteint le cœur de nos institutions avec la création du réseau des parlementaires européens pour la Palestine. Y participent le député LFI Portes, la sénatrice écologiste Poncet Monge et le député européen écologiste Cormand ainsi que le sénateur belge socialiste Malik Ben Achour. On ne compte plus les provocations de ces élus au parlement français : déploiement de drapeaux palestiniens dans l’hémicycle, propos radicaux anti-israéliens, soutien inconditionnel aux terroristes du Hamas ou aux collègues qui appellent à l’intifada dans Paris… C’est devenu la norme chez LFI, ses députés entretiennent des liaisons dangereuses avec les réseaux terroristes pro-Palestine. Ainsi certains comme Ersilia Soudais, Thomas Portes, Sébastien Delogu ou Louis Boyard, se sont affichés aux côtés de Mariam Abu Daqqa, une cadre du mouvement terroriste FPLP (Front de Libération de la Palestine). Soudais a récidivé en annonçant une audition à l’Assemblée Nationale d’une ONG palestinienne, façade du FPLP. Quant aux liens de LFI avec le Collectif Palestine Vaincra, qui vient d’être dissout, ils illustrent encore mieux ces liaisons dangereuses. Ce collectif fait dans l’antisémitisme le plus assumé ; il appelle au boycott d’Israël et remet sur le tapis les événements à Gaza sans aucun recul en faisant de l’agitprop. « Certains candidats de la France Insoumise, comme Hadrien Clouet, Anne Stambach-Terrenoir, Agathe Roby et François Piquemal, adhèrent à ces positions et obtiennent ainsi le soutien de ce collectif. »
Paroles d’Honneur (PDH), média en ligne communautariste s’il en est, focalise, lui, les ressentiments postcoloniaux avec l’inénarrable Houria Bouteldja, ancienne porte-parole du Parti des Indigènes de la République. L’alliance entre LFI et ce média n’étonnera donc pas. On y expose des thèses racialistes, autrement dit racistes, tout en donnant libre cours à son antisémitisme. Mais qui, de LFI ou des indigénistes, manipule l’autre ? En 2021, Bouteldja avait qualifié Mélenchon de « butin de guerre ». C’était tout dire. Cela signifiait que les indigénistes avaient infiltré LFI dans l’intention de contrôler à terme ce parti. Et pour enfoncer le clou, en janvier dernier, Sabrina Waz, l’animatrice vedette de Paroles d’Honneur, lançait crânement : « La France Insoumise c’est le parti des Arabes, il ne faut pas se mentir, c’est eux qui nous représentent le mieux aujourd’hui. » En d’autres termes, LFI est un Cheval de Troie pour l’Islam et ses activistes.
Bouteldja a osé affirmer : « on ne peut pas être israélien innocemment ». Une sentence qui fleure bon la rhétorique nazie. En revanche, on peut être iranien innocemment, ou on peut être gazaoui, le lendemain du 7 octobre 2023, innocemment. Là, aucun souci. Du coup pour LFI, compagnon de route de PDH, c’est entendu. Israël commet un génocide à Gaza et le Hamas fait figure de héros au même titre que la Résistance pendant l’occupation hitlérienne. Et donc l’occupant ce sont les israéliens qu’on nazifie une fois de plus. Sauf que la réalité est tout autre. Sauf que l’Histoire réelle est tout autre. Mais les insoumis n’en ont rien à faire. Seule la propagande compte. Pour eux, c’est une question de politique intérieure. Ils ont fait le choix de chasser sur les terres à forte densité d’immigrés en prenant ostensiblement le parti des musulmans. Mettre ainsi en avant une Rima Hassan qui ne quitte plus son keffieh, un attribut bien français comme chacun sait, relève de cette stratégie. Une Rima Hassan qui rêve d’une Palestine allant « du fleuve à la mer ». Or on sait ce que ça signifie. Ça signifie une Palestine judenrein ! Et derrière Hassan, on découvre Alma Dufour, Eric Coquerel ou Antoine Léaument, pour lesquels l’antenne de Paroles d’Honneur est complaisamment ouverte. Quant à Thomas Portes, Aurélien Taché ou David Guiraud, qui s’est opposé à la dissolution du CCIF, ils se chargent, de leur côté, de dénoncer l’islamophobie pour mieux victimiser tous les coreligionnaires des assassins au couteau et les assassins eux-mêmes avec. Quant à Aymeric Caron, il s’est fait le champion de l’antisionisme.