Autre exemple où la désinformation fait rage dans les esprits faibles. Jean-Patrick Grumberg pose la question sur Dreuz.Info : « Les juifs ont-ils vraiment incendié l’église Saint-Georges de Taybeh en Judée Samarie, le 7 juillet 2025 ? » Les premiers, semble-t-il, à avoir désigné comme coupables des « colons israéliens extrémistes » sont les prêtres de Taybeh. Puis le patriarche grec-orthodoxe de Jérusalem a dénoncé à son tour une attaque ciblée des israéliens. Cependant, dit Grumberg, les vidéos de « l’attaque » racontent une tout autre histoire. « Elles montrent - difficilement vu l’éloignement - des habitants juifs qui tentent d’éteindre le feu plutôt que de l’allumer. Certains jeunes ont été vus portant des équipements d’extinction, ce qui contredit les accusations d’incendie criminel. Un berger israélien a raconté comment il a essayé d’arrêter le feu, se voyant ensuite accusé à tort par des réseaux sociaux arabes.» Ces détails ont été ensuite corroborés par une enquête du Tazpit Press Service. « Selon des témoignages publiés par Israël365 News, l’incendie aurait été délibérément déclenché par des Arabes dans le but d’endommager […] une ferme juive voisine…. Malheureusement, le feu s’est propagé accidentellement et a atteint un cimetière chrétien [et l’église], ce qui a été exploité par des militants et certains religieux pour accuser les résidents juifs d’être responsables des dégâts. » Comme l’a déclaré Amit Barak, un activiste qui travaille au rapprochement des communautés juive et chrétienne : « Autrefois, ils accusaient les Juifs. Aujourd’hui ils accusent les colons. Les dirigeants religieux, liés à des groupes qui poussent à l’imposition de sanctions contre Israël, ont préféré la politique à la vérité, transformant un incendie en arme et eux-mêmes en soldats manipulés. » Bien sûr, ce n’est qu’un épisode de plus dans la guerre que mène la propagande antijuive des palestiniens qui vont jusqu’à enrôler des responsables chrétiens dans leur combat politico-religieux. Par calcul politique, ces dirigeants religieux ont préféré accréditer un mensonge. Les chrétiens sont passés de 11% de la population locale en 1922 à 1% en 2025. Est-ce dû aussi aux « colons » israéliens (aujourd’hui il n’y a sur terre de colons qu’israéliens, vous l’aurez remarqué), ce traditionnel bouc-émissaire des antisionistes ? Pour le savoir, comparons ces chiffres à ceux sur le territoire hébreu. Dans la même période, la population chrétienne a été multipliée par 4. Il faut donc chercher la réponse ailleurs. Où ? Mais dans la discrimination des musulmans à leur endroit, qui s’exerce partout au Proche-Orient ! C’est malheureusement le sort universel des chrétiens en terre d’Islam.
La famine à Gaza. Ah là aussi, sur ce terrain, que de mensonges sont colportés ! Retour sur une manipulation savamment orchestrée et propagée par les antisionistes de tous poils, qu’ils soient de gauche, de droite ou du monde arabe. Le plus souvent, ils frisent l’antisémitisme, voire franchissent allègrement la ligne rouge. Le témoignage de Shahar Segal du GHF (Gaza Humanitarian Foundation), responsable de la distribution de l’aide alimentaire, montre dans cette affaire le rôle du Hamas d’une part et celui de l’ONU d’autre part. Et ce serait à partir de leurs positions et de leurs chiffres qu’on devrait se faire une juste opinion ? Si on veut rétablir la vérité, on verra qu’Israël n’est pas en cause, une fois encore. « Si quelqu’un a faim à Gaza, c’est la faute du Hamas et de l’ONU », lance Segal. Il ajoute : «Rien de ce qui se dit à Gaza n’est factuel. Il n’y a pas de journalistes étrangers à Gaza : toutes les informations passent par le filtre du Hamas. » Sous-entendu, allez ensuite vous faire une opinion véridique. Pour Segal, l’ONU organise carrément la pénurie de nourriture. Sur cent camions nécessaires à l’approvisionnement, cinquante sont fournis par le GHF et les cinquante autres sont bloqués par l’ONU qui « refuse de distribuer cette nourriture parce qu’elle n’autorise pas les forces de défense israéliennes à sécuriser les convois, et parce qu’elle exige un cessez-le-feu ».