On voit donc que les uns sont mis au pas en Amérique quand les autres fanfaronnent encore en Europe. Orban disait sur RT, fin janvier, que Soros avait perdu la bataille en Amérique. Il pensait sûrement à son ennemi juré, George. Selon le vaillant hongrois, Trump avait réussi à libérer son pays de l’influence du magnat mondialiste. C’était une énorme défaite pour tout le réseau Soros. Pour Alexandre aussi par conséquent et pour toutes les filiales et ONG qui attendent de vivre grassement de sa manne. La Justice américaine s’étant depuis longtemps vendue à Soros, Trump a limogé tous les procureurs idéologisés ou corrompus par lui. Celle-ci pourra dorénavant poursuivre les véritables criminels, ce qui est sa vocation, au lieu des opposants politiques conservateurs, ce qui a été son dévoiement. Mais précise encore Orban, le réseau reste actif à Bruxelles et en Europe. C’est à notre tour, européens, préconise Orban, d’éliminer chez nous ce réseau et son influence.
On l’a dit, l’UE n’est plus qu’un réduit mondialiste. Son existence ne tient qu’à un fil. La Commission européenne n’a déjà plus d’existence pour le monde extérieur. Poutine lui a tourné le dos et la méprise. Xi a refusé toute préséance à Ursula Von der Leyen. Et maintenant Trump la snobe et lui nie le droit d’être un interlocuteur. Ne parlons même pas de l’Afrique. Et l’UE prétend encore être une puissance qui compte. L’UE n’a d’existence que pour des peuples qui la subissent et la haïssent et qui bientôt la répudieront une fois la banqueroute venue. Les derniers retranchés bruxellois sous la tutelle du petit Soros vont donc devoir manœuvrer. L’immobilisme les condamnerait à terme. Et c’est là où je veux en venir. S’ils peuvent prendre une initiative qui aille dans le sens de leur idéologie tout en les renforçant, ils n’hésiteront pas. Soros fils s’y engagera. Il n’est qu’une tête brûlée. A l’image de son père certes, mais l’habileté en moins. Et cette initiative pourrait bien être une entente géopolitique avec l’Islam. C’est pourquoi Macron demeure frileux à s’engager dans un bras de fer avec l’Algérie, alors qu’il sait jouer les hâbleurs quand il le faut, en particulier face à la Russie. Il ne faut pas froisser un futur allié, se l’aliéner et, avec lui, le monde arabe. Un Villepin a même été remis par les médias sur le devant de la scène, telle une vieillerie qu’on dépoussière, pour prôner un plus grand rapprochement avec le monde arabe, une sorte de nouvelle Eurabia.
Mais essayons de dégager les grandes étapes qui les ont amenés, depuis des décennies qu’ils nous gouvernent, vers cette alliance jadis improbable, aujourd’hui tout à fait envisageable de leur point de vue.
La Première étape (jusqu’aux années 90) a été celle de notre prise de conscience que l’immigration musulmane, retour de balancier d’une certaine histoire coloniale, allait poser un sérieux problème. Mais, parce que la gauche avait soi-disant une haute tenue morale, il ne fallait pas stigmatiser la religion musulmane et ses coreligionnaires. En ce qui concernait le catholicisme en revanche, elle n’avait pas de problème pour le flageller. C’était les débuts du deux poids deux mesures.
La deuxième étape (2000 – 2020) a vu la dérive de la gauche presque tout entière qui est passée avec armes et bagages du côté de l’Islam et a pris fait et cause pour lui. D’abord avec le NPA, puis avec LFI, le PC et EELV, les socialistes et les macronistes nageant entre deux eaux. Mais, à ce stade, si on ne prend pas en compte le facteur mondialiste, l’explication de ce qui se déroule en France demeure bancale. 2020 nous aura aidé à saisir cette dimension du problème.
Le journaliste de Cnews, Olivier de Keranflec’h, se demandait encore ce week-end, à la suite d’une énième attaque au couteau par un islamiste algérien, pourquoi le pouvoir macronien était incapable d’endiguer le fléau de ces attaques. Le garçon est-il naïf au point d’ignorer le mot mondialisme et le fait que l’agenda Soros prévoit le grand remplacement à coup de vagues migratoires et de coups de couteaux ? Ou le fait-il exprès ? Et alors qui l’empêche de parler du mondialisme ? Grâce aux médias sociaux, nous n’avons plus de doute. La submersion islamique de la France ne doit rien au hasard ou à la faute à pas de chance. Les mondialistes la veulent parce qu’elle répond à leur calendrier contre le peuple de souche et à leur idéologie marquée au fer rouge.
En atteignant 2020, nous étions en pleine lune de miel. LFI manifestait aux côtés des barbus. Hormis quelques-uns à gauche, le compagnonnage avec l’Islam était acquis. L’idée avait fait son chemin. De plus l’argent de Soros affluait à gauche, chez les politiques, les journalistes, dans les ONG comme à destination des antifas. Tout ce beau monde étant issu de la bourgeoisie de gauche mondialiste, cela restait en famille.
La troisième étape (2020 – 2024) se confond avec la période covid et la révélation du totalitarisme mondialiste. Son projet, le Great Reset, et ses méthodes apparaissaient alors au grand jour, de même que le penchant gauchiste de ses promoteurs, Soros en tête. C’est d’ailleurs une bizarrerie de la politique… Après guerre, l’Etat profond était estampillé très à droite par ses rares dénonciateurs. Mais, dans les années 70, sous l’impulsion d’un David Rockefeller ou d’un George Soros, à la fois par opportunisme et par conviction, il s’est glissé dans les habits de la gauche voyant tous les gains qu’il en retirerait : le conformisme, l’assurance de représenter le bien, d’avoir la morale avec soi, et le caporalisme de la gauche lui offraient l’opportunité de rassembler du monde derrière un même corps de doctrine, à l’image du modèle chinois. Cependant, si le mondialisme avait rejoint la gauche, la gauche avait fait simultanément un grand pas vers lui. Chacun avait ensuite déteint sur l’autre. Ainsi la gauche post-soixante-huitarde est-elle devenue à la fois pédophile, grand-immigrationniste, antifamiliale et intolérante au point d’en appeler à la censure de ses contradicteurs. Autant de positions sur lesquelles elle a rompu sans l’avouer avec son passé.