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Sommes-nous à la veille d’un Armageddon ?

Le 19/10/2023

Dans Actualités

Suite aux événements du Proche-Orient, un déploiement militaire massif a lieu en Méditerranée. Plus d’un média se demande s’il s’agit d’un prélude à des événements encore plus dramatiques. Certains, en mal de sensationnalisme ou de pessimisme, évoquent même le fait que la troisième guerre mondiale frappe à nos portes. Alors avons-nous, oui ou non, à craindre un embrasement généralisé avec l’exacerbation des passions ?

Rappelons que ce n’est pas la première fois que la troisième guerre mondiale est annoncée. La crise des missiles de Cuba, qui remonte à octobre 1962, a été également un moment crucial de la tension internationale, un de ces moments où le monde a bien failli basculer dans une déflagration totale. Il s’en est fallu de peu. Sans la résistance du 35ème président face aux boutefeux de son état-major, nous aurions essuyé la tempête de notre vie. Et la guerre froide se serait transformée en une bataille d’une intensité jamais atteinte depuis l’ère de la dissuasion nucléaire. Le film Treize jours retrace ces fameuses treize journées durant lesquelles le monde fut suspendu aux décisions des deux grands, les Etats-Unis et l’Union Soviétique. Quand tout allait vers un affrontement inévitable, à commencer par les prises de position bellicistes du complexe militaro-industriel, seul le sang froid de JFK permit à son pays de conserver intacte sa crédibilité tout en éloignant le spectre de la guerre. L’élite le lui fera payer de sa vie un an plus tard. JFK aura donné sa vie en échange de celle de millions de braves gens.

On peut voir se dessiner un parallèle avec la crise actuelle. D’abord dans ce bloc contre bloc ainsi que dans cet antagonisme irréductible. Aujourd’hui comme en 62, on peut concevoir une escalade exacerbée par des fauteurs de guerre. Mais on peut aussi donner la parole à de fins analystes comme Alexandre Del Valle pour y voir plus clair. Del Valle, que je suis depuis plus de vingt ans, a été invité sur Tocsin afin de parler de mondialisation de la guerre, encore un effet de la « mondialisation heureuse ». Dans le monde francophone, il est l’un des rares géo-politologues qui connait la sphère arabo-musulmane, qui sait où mène le fanatisme islamique et ne se voile pas la face, qui le dénonce sans être aveugle aux manœuvres des Etats. C’est aussi l’un des rares, avec Gilles Kepel, à parler arabe. Longtemps ostracisé par les mainstream pour son intransigeance vis à vis de l’extrémisme musulman, il possède des connaissances encyclopédiques et porte un regard d’une acuité sans pareille. C’est aujourd’hui l’une des rares voix compétentes. On peut s’en remettre à son analyse factuelle comme à ses avis. Et que raconte-t-il à ses auditeurs, au-delà de la description des forces en présence, d’Islamabad à Marrakech, d’Ankara à Ryad ? Eh bien, que les mouvements fanatiques musulmans émanent tous des Frères musulmans. Qu’ils sont lancés dans une spirale sans concession : la mort pour leur ennemi. N’y a-t-il pas dans la charte du Hamas l’objectif final de rayer l’Etat d’Israël de la carte et les juifs avec, bien entendu ! Que faire alors devant des ennemis aussi fanatiques ? Qui ne laissent aucune place au compromis ? Si on reproche aux israéliens leur classe dirigeante, et j’en suis, on doit reprocher aux palestiniens les radicaux qui les conduisent eux aussi à la mort. Voilà la bonne posture, la seule à pouvoir apporter une paix juste, à moins d’avoir un parti pris et de le nier.

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Chez les patriotes qui ne se laissent pas intoxiquer, on ne s’y trompe pas. Au fur et à mesure que nos élites préparaient leur recette d’un totalitarisme transhumaniste, elles pensaient pouvoir disposer d’un concurrent bien réel, né en terre d’Islam. Du haut de leur arrogance, elles ont même exploité ce totalitarisme rival en ouvrant les vannes de l’émigration. Or tous les actes des terroristes islamistes ne sont pas des faux drapeaux, n’en déplaise à certains. A ce sujet, jamais Trump n’a cru bon de mettre l’existence des organisations terroristes musulmanes sur le compte du Deep State. Cela aurait absout bien commodément le monde musulman de toute responsabilité. Pour mémoire, Trump avait limité les entrées aux Etats-Unis de voyageurs en provenance de sept pays musulmans. Dans la perspective de 2024, il a réitéré son intention d’expulser tout réfugié qui nourrit des « sympathies djihadistes ». Trump sait quels courants totalitaires parcourent l’Islam, contrairement à beaucoup de ses partisans en France qui occultent ce qui les gêne, soutiennent inconditionnellement la cause palestinienne sans en rien connaître, tout en étant insensibles à d’autres nobles causes comme celle des arméniens face aux azéris. Ah, l’indignité sélective… qui en oublierait ces professeurs qu’on assassine ici même ! Ces partisans ne le font pas pour je ne sais quel vivre ensemble, ce qui relève plutôt de la phraséologie de gauche, mais pour rester soi-disant unis dans le combat antimondialiste. Ce qu’ils veulent ignorer, c’est que ce siècle est tourmenté par deux totalitarismes, le mondialisme et l’islamisme, et non le seul mondialisme. Et l’on ne peut compter sur l’un pour nous débarrasser de l’autre. Raymond Aron remarqua que nous n’avions pas eu le choix au début de la seconde guerre mondiale. Il fallait s’allier aux soviétiques pour terrasser le dragon nazi. Mais si la coalition avec l’allié soviétique a été possible à partir de 1941, rien de semblable n’est à attendre aujourd’hui. Pas question de flirter avec l’islamisme pour vaincre le mondialisme. Ce serait tomber de Charybde en Scylla. Il faut les combattre à tour de rôle. D’abord le mondialisme puis l’islamisme. Faire l’inverse serait improductif. Tant que les mondialistes nous dirigent, nous serons ligotés pour prendre des mesures adéquates contre le second. Cela fait des décennies que des attentats islamistes frappent le pays, et rien n’est fait. Les mondialistes y veillent sans relâche. Je vous épargnerai la kyrielle de meurtres perpétrés par des hommes fanatisés en provenance du monde islamique, ne serait-ce que ces vingt dernières années.

Mais la question demeure : doit-on craindre un conflit généralisé ? Toujours bien informé sur la politique américaine, un commentateur avisé nous a donné sa réponse. Je veux parler d’Alexis Cossette. Cossette n’en démord pas. Il considère que Trump a posé les jalons d’une stabilisation de la situation internationale lors de son premier mandat. Et qu’actuellement il laisse la porte ouverte au règlement final, celui du conflit israélo-palestinien. Si l’Etat hébreu a laissé faire cette attaque du Hamas, à une frontière qui est systématiquement contrôlée comme le lait sur le feu, c’est qu’il avait l’intention d’en profiter pour en découdre avec le Hamas. Cossette rappelle tous les accords passés depuis ceux d’Abraham en 2020 qui ont permis aux différents états de la région de renouer des relations avec Israël. Il montre que les saoudiens se seraient faits les porte–parole des palestiniens de l’Autorité palestinienne, autorité qui aurait accepté moyennant des contreparties l’élimination du Hamas. Il fait remarquer à point nommé le grand silence que Mahmoud Abbas a observé au déclenchement des opérations à la frontière avec Gaza. Pour le commentateur, nous serions en voie d’un règlement entre l’Etat d’Israël et l’Autorité palestinienne en vue de la création d’un Etat palestinien. La pression étant mise sur l’Etat profond israélien pour qu’il entérine ces accords. Dans le plan dévoilé par le désormais célèbre Q, il est dit qu’Israël serait gardé pour la fin. C’est-à-dire que ce serait l’ultime conflit à résoudre avant l’opération finale dite des divulgations, sorte de blackout de tous les réseaux pour une diffusion des crimes de l’Etat profond et des vérités cachées, au nez et à la barbe des mainstream. Si les événements actuels étaient prévus dans l’agencement de ce plan et débouchaient sur une annihilation du Hamas, alors nous irions vers une époque pacifiée et non un Armageddon. Mais Cossette n’évoque pas l’autre épine, le Hezbollah.

Cette vision optimiste, qui aboutirait enfin à une paix, découle du fait qu’Alexis Cossette n’a pas de doute sur l’identité de celui qui dirige l’Amérique. En coulisses, pour lui, c’est assurément Trump. Bien des signes, que j’ai rapportés ici, nous ont été donnés en ce sens. Un des derniers est ce porte-documents que Trump a exhibé au cours d’un discours dans l’Iowa, un porte-documents marqué du sceau présidentiel. Or, seul un président en exercice est habilité à s’en servir. D’autres indices abondent dans le sens de Q : l’extension de Guantanamo pour des tribunaux militaires qui jugeraient les têtes du complot mondialiste, la vente aux enchères d’objets de leurs collections par les Rothschild, les Rockefeller et les Getty, ou encore la fermeture des bureaux de l’empire « philanthropique » Soros d’une valeur de 24 milliards de dollars. Last but not least, les étranges travaux concernant le bâtiment de la FED, organisme en bien fâcheuse posture, ne laissant voir qu’un édifice bâché et des souterrains éventrés. Un symbole plutôt de l’ébranlement du système monétaire américain.

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A cumuler autant d’indices précurseurs, il y a tout lieu de penser qu’un gouvernement invisible s’est bien chargé de poursuivre un plan d’affaiblissement du Deep State, tout en amenant le pays lui aussi vers une organisation mondiale multipolaire. La bannière étoilée rejoindrait alors les drapeaux des pays formant les BRICS. En janvier 2024, ceux-ci seront au nombre de onze. L’escalade désamorcée, la résolution d’un conflit interminable obtenue, l’équilibre monétaire rétabli (les planches à billets à remisées), une période plus sereine pourrait advenir. Et qu’on ne me dise pas que je fais preuve de naïveté en voyant en Trump un sauveur. Non, je le considère plutôt comme l’homme providentiel dont les peuples d’occident avaient besoin pour éviter bien des malheurs. Un homme sans doute choisi par la branche loyaliste de l’armée américaine. Tel un De Gaulle des temps modernes à l’échelon planétaire, il nous aura réveillés et aura conduit les élites occidentales à s’autodétruire avant qu’elles ne nous détruisent.

Souvenons-nous. Avec sa clairvoyance légendaire, De Gaulle disait déjà de la France que « sa souveraineté populaire était confisquée par quelques centaines de Ponce-Pilate ».

Mais, une fois n’est pas coutume, finissons en donnant la parole au peuple. Quel est son sentiment ? La troisième guerre mondiale aura-t-elle lieu ? La poudrière moyen-orientale sera-t-elle le Sarajevo du XXIème siècle ? A cela voilà ce qu’il répond à Campagnol, à travers la verve de son chroniqueur Christian Combaz. C’est un pétard mouillé, dans la mesure où la providence depuis le début fait systématiquement le contraire de ce qu’ils veulentDonc il suffit de savoir ce qu’ils veulent, et on commence à le savoir assez bien. Les américains veulent que ça se radicalise pour profiter de la panique afin de sauver le dollar, mais c’est foutu pour le dollar. Il n’y aura de troisième guerre mondiale…¾

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