Chez les patriotes qui ne se laissent pas intoxiquer, on ne s’y trompe pas. Au fur et à mesure que nos élites préparaient leur recette d’un totalitarisme transhumaniste, elles pensaient pouvoir disposer d’un concurrent bien réel, né en terre d’Islam. Du haut de leur arrogance, elles ont même exploité ce totalitarisme rival en ouvrant les vannes de l’émigration. Or tous les actes des terroristes islamistes ne sont pas des faux drapeaux, n’en déplaise à certains. A ce sujet, jamais Trump n’a cru bon de mettre l’existence des organisations terroristes musulmanes sur le compte du Deep State. Cela aurait absout bien commodément le monde musulman de toute responsabilité. Pour mémoire, Trump avait limité les entrées aux Etats-Unis de voyageurs en provenance de sept pays musulmans. Dans la perspective de 2024, il a réitéré son intention d’expulser tout réfugié qui nourrit des « sympathies djihadistes ». Trump sait quels courants totalitaires parcourent l’Islam, contrairement à beaucoup de ses partisans en France qui occultent ce qui les gêne, soutiennent inconditionnellement la cause palestinienne sans en rien connaître, tout en étant insensibles à d’autres nobles causes comme celle des arméniens face aux azéris. Ah, l’indignité sélective… qui en oublierait ces professeurs qu’on assassine ici même ! Ces partisans ne le font pas pour je ne sais quel vivre ensemble, ce qui relève plutôt de la phraséologie de gauche, mais pour rester soi-disant unis dans le combat antimondialiste. Ce qu’ils veulent ignorer, c’est que ce siècle est tourmenté par deux totalitarismes, le mondialisme et l’islamisme, et non le seul mondialisme. Et l’on ne peut compter sur l’un pour nous débarrasser de l’autre. Raymond Aron remarqua que nous n’avions pas eu le choix au début de la seconde guerre mondiale. Il fallait s’allier aux soviétiques pour terrasser le dragon nazi. Mais si la coalition avec l’allié soviétique a été possible à partir de 1941, rien de semblable n’est à attendre aujourd’hui. Pas question de flirter avec l’islamisme pour vaincre le mondialisme. Ce serait tomber de Charybde en Scylla. Il faut les combattre à tour de rôle. D’abord le mondialisme puis l’islamisme. Faire l’inverse serait improductif. Tant que les mondialistes nous dirigent, nous serons ligotés pour prendre des mesures adéquates contre le second. Cela fait des décennies que des attentats islamistes frappent le pays, et rien n’est fait. Les mondialistes y veillent sans relâche. Je vous épargnerai la kyrielle de meurtres perpétrés par des hommes fanatisés en provenance du monde islamique, ne serait-ce que ces vingt dernières années.
Mais la question demeure : doit-on craindre un conflit généralisé ? Toujours bien informé sur la politique américaine, un commentateur avisé nous a donné sa réponse. Je veux parler d’Alexis Cossette. Cossette n’en démord pas. Il considère que Trump a posé les jalons d’une stabilisation de la situation internationale lors de son premier mandat. Et qu’actuellement il laisse la porte ouverte au règlement final, celui du conflit israélo-palestinien. Si l’Etat hébreu a laissé faire cette attaque du Hamas, à une frontière qui est systématiquement contrôlée comme le lait sur le feu, c’est qu’il avait l’intention d’en profiter pour en découdre avec le Hamas. Cossette rappelle tous les accords passés depuis ceux d’Abraham en 2020 qui ont permis aux différents états de la région de renouer des relations avec Israël. Il montre que les saoudiens se seraient faits les porte–parole des palestiniens de l’Autorité palestinienne, autorité qui aurait accepté moyennant des contreparties l’élimination du Hamas. Il fait remarquer à point nommé le grand silence que Mahmoud Abbas a observé au déclenchement des opérations à la frontière avec Gaza. Pour le commentateur, nous serions en voie d’un règlement entre l’Etat d’Israël et l’Autorité palestinienne en vue de la création d’un Etat palestinien. La pression étant mise sur l’Etat profond israélien pour qu’il entérine ces accords. Dans le plan dévoilé par le désormais célèbre Q, il est dit qu’Israël serait gardé pour la fin. C’est-à-dire que ce serait l’ultime conflit à résoudre avant l’opération finale dite des divulgations, sorte de blackout de tous les réseaux pour une diffusion des crimes de l’Etat profond et des vérités cachées, au nez et à la barbe des mainstream. Si les événements actuels étaient prévus dans l’agencement de ce plan et débouchaient sur une annihilation du Hamas, alors nous irions vers une époque pacifiée et non un Armageddon. Mais Cossette n’évoque pas l’autre épine, le Hezbollah.