Qui les arrêtera ?

Le 12/09/2024

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Arrivés à une encablure de l’élection présidentielle américaine qui devrait décider de l’avenir de l’occident, nous nous posons la question de savoir quel est l’état des forces du côté des patriotes américains. Avons-nous voulu voir la mariée plus belle qu’elle n’était ? Crédules que nous sommes, avons-nous accordé trop de crédit à l’histoire du mouvement de résistance nommé Q ? Trump et son équipe d’alerteurs sur les réseaux sociaux n’ont-ils pas présumé de leur force et ne se sont-ils pas vantés trop tôt que les bons contrôlaient la situation ? Des commentateurs ont bien apporté des preuves solides en ce sens, cependant le doute persiste. Nous n’avons jamais eu autant de questions, d’incertitudes, nous n’avons jamais été aussi troublés qu’à présent. Comment alors être sûr de quoi que ce soit ?

Un petit texte issu de la résistance a circulé, en commentaire d’un mème posté par Donald Trump sur sa page officielle Truth Social. Ce message s’intitulait : Comment ne plus douter… De plus le mème était accompagné de plusieurs autres du même genre. Le commentaire disait : « Ce mème […] démontre la volonté de Donald Trump de dissiper le doute en confirmant son appartenance à la tête du mouvement Q.

Le Q+ que l’on peut voir dans la paume de sa main nous indique bien qu’il est un haut placé de cette Alliance Militaire.

Comme indiqué dans cette image, le monde apprendra bientôt la vérité et rien ne peut arrêter ce qui s’en vient. »

Ce qui vient renforcer le sentiment de désarroi, c’est d’abord que le mainstream ne s’en fait pas l’écho, du moins en France. C’est de bonne guerre, dira-t-on. Aux Etats-Unis au contraire, il continue de fulminer contre sa bête noire, les QAnons par lesquels passent tant de messages antimondialistes. Comme si ces derniers relevaient d’une secte millénariste ! En réalité, ils forment la phalange avancée du mouvement de résistance patriotique. Ce qui leur vaut les diatribes sans fondement des médias torchon. Quant aux médias alternatifs, soit ils dédaignent l’idée qu’il puisse exister un mouvement clandestin de résistance, et on peut se demander si leur préjugé est très professionnel, soit ils l’évoquent du bout des lèvres sans que cela soulève chez eux une grande curiosité et davantage l’envie d’investiguer dans cette direction. On dirait qu’ils ont peur du sujet ! Ces médias méritent-ils dans ce cas le terme d’alternatifs, je vous le demande ? C’est un peu comme si, au début des années 40, on avait voulu ignorer les messages codés, diffusés sur Radio Londres et surtout ne pas y entendre la voix de la résistance grandissante. Car, ainsi en va-t-il des messages de Q, apparus dès 2017. On aimerait en fin de compte savoir à quoi s’en tenir. Mais le silence qui plombe ce point capital de l’existence ou pas d’une opposition à la mesure de l’Etat profond en dit long sur notre terrible état d’ignorance des forces en présence et de ce qui se trame en coulisse. Quelles armées au juste seraient en mesure de tailler des croupières à l’Etat profond ? S’agit-il, comme on le suggère, d’une coalition militaire internationale et informelle, avec à sa tête deux cents généraux rien que pour les Etats-Unis ? Et puis ce récent mème de Trump est-il d’une teneur semblable au fameux Les sanglots longs des violons de l’automne bercent mon cœur d’une langueur monotone annonçant le débarquement en Normandie ? Autrement dit, la délivrance ! Etait-ce un message destiné aux seuls Anons ou Trump s’adressait-il à toute la population, au-delà de ses partisans ?

Voilà ce que se sont demandés beaucoup d’internautes qui prêtent une oreille attentive à tout ce qui peut venir de la résistance. Avec cette série de ces mèmes partagés fin août par Donald Trump, le 45ème président des Etats-Unis a préparé l’opinion publique. Evidemment le mainstream a vu ses poils se hérisser. Mais ce qui compte c’est qu’il donne crédit à l’opération Q, au fait qu’il va en informer le monde entier et que lui-même n’est autre que l’énigmatique Q+. Par ailleurs, les autres mèmes reprennent des idées phares du mouvement, en particulier celles qui font écho à des arrestations massives de membres de l’Etat profond et à leur comparution devant des tribunaux militaires. La nervosité de certains acteurs du mainstream (CNN, MSNBC...) sur ce point depuis des mois atteste au moins de la réalité de la menace. Elle accrédite l’existence d’une opposition armée, prête à faire usage de la force envers eux.

Mais on a eu précédemment d’autres confirmations. En premier lieu, celle d’une continuité de gouvernement aux Etats-Unis. Ce que Trump lui-même a appelé la pause ou ce que des politologues ont nommé la dévolution et qui correspond à la période actuelle qui a démarré lors de l’investiture de Biden. Comme chacun sait, depuis quatre ans Biden est trop sénescent pour gouverner. Or, depuis quatre ans ou presque circule l’idée que Trump est demeuré à la tête du pays sous le titre de commandant en chef. C’est ce terme précisément qu’a employé Tulsi Gabbard, et non pas celui de Président, pour signifier qui les américains allaient élire en novembre. N’est-ce pas une allusion directe ? Par ailleurs, la directrice du Secret Service, tant décriée pour son inaction suite à la tentative d’assassinat sur Trump, a été auditionnée et a évoqué clairement qu’en cas de continuité de gouvernement le Secret Service n’était pas en charge de la sécurité de Trump. Ainsi, en désirant se défausser, elle corroborait le fait que les Etats-Unis n’étaient pas dirigés par Biden mais bien par un gouvernement de l’ombre. Si les journalistes faisaient leur travail et s’ils n’étaient pas de connivence avec l’Etat profond pour taire des informations de premier plan, nul doute qu’on en saurait davantage et que nous pourrions interpréter ces signes avec plus de certitude. On en a eu également confirmation par deux intervenants sur la chaine RSBN, qui avaient plaisanté quant à savoir si Trump allait en novembre effectuer son deuxième ou son troisième mandat. Pour eux qui arboraient un franc sourire, c’était un secret de polichinelle. Trump lui-même en a fait autant avec son auditoire lors d’une de ses prises de parole. Il a laissé entendre qu’il était resté le commandant en chef durant un second mandat de l’ombre, et, s’il était élu en novembre, ce serait son troisième. Tous ces clins d’œil regonflent le moral des troupes en ces temps difficiles, où la confusion règne, entretenue par l’avachissement de la classe politique, ses désertions, ses manœuvres et son appât du gain.

A ce propos, c’est une démarche rationnelle qui doit nous guider pour retrouver notre esprit. Car nul doute que les manipulateurs, eux, gardent la tête froide, quand ils sèment le chaos. Le raisonnement est notre meilleur allié. Aussi raisonnons et sachons extraire la logique d’événements qui paraissent incohérents de prime abord. Ainsi, si les Démocrates avaient eu toute latitude, pourquoi auraient-ils choisi Biden puis Harris, alors qu’ils avaient dans leurs rangs Michelle Obama, bien plus populaire et au discours plus construit ? Comment cela se fait-il, s’ils décidaient encore librement ? De même, j’ai déjà eu l’occasion d’en parler, plusieurs ordres exécutifs signés par Trump ont été reconduits par Biden. Pourquoi Biden ou même les démocrates, qui gouvernent à travers lui, auraient-ils prorogé ces ordres qui les desservaient manifestement ? Il faut en déduire que des forces antagonistes agissent en coulisse pour infléchir le cours des choses, tordre le bras aux acteurs de l’Etat profond et les contraindre à commettre de fatales erreurs. A cette seule condition, la cohérence des faits est préservée et nous permet de saisir ce qui se déroule sous nos yeux.

Depuis plus de quatre ans, tous les commentaires parlent de ce D-Day antimondialiste. On a cru qu’il arriverait en janvier 2021, puis en 2022, enfin on a reporté cette espérance en novembre 2024. Trump a confirmé le fait que de nouveau au pouvoir, au grand jour, il atomiserait l’Etat profond. Mais quelle forme prendrait ce D-Day ? Eh bien, si on en croit les exégètes de Q, il durerait non pas un jour mais dix jours appelés jours d’obscurité, car toutes les communications seraient coupées, à commencer par internet. Des messages d’urgence retentiraient à travers la planète, après que l’EBS (Emergency Broadcast System) ait été déclenché. Des vidéos seraient diffusées à la télévision pour instruire l’opinion sur les crimes de ceux qui nous ont amenés au bord du précipice. Ces séquences bien documentées la prépareraient à accepter sans heurts le jugement des criminels, tous des figures du mondialisme.

Il semblerait que le fait même d’évoquer ce sujet relève, pour une écrasante majorité, soit de la crédulité, soit d’un manque de sérieux… et pourtant ! Notre sort en dépend, car il est loin d’être  venu le jour où les peuples s’émanciperont par eux-mêmes. Tant s’en faut !

J’ose prendre rendez-vous avec vous au lendemain de l’élection américaine. Si Trump n’est pas réélu, si rien ne change à l’issue de ce scrutin, un peu comme ce qu’il s’est passé en France en juillet, alors il sera temps de chercher à savoir qui a eu intérêt à nous berner en nous racontant cette fable de Q. Dégrisés, nous entrerons alors en enfer et il nous faudra abandonner tout espoir, je le crains.¾

 

Photo d'illustration : mème partagé fin août par Donald Trump sur sa page Truth Social

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