Procès de la gauche : accusée, levez-vous !

Le 30/06/2024

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Ne boudons pas notre plaisir comme certains devant le mea culpa d’Ariane Mnouchkine au nom du monde de la culture. Ne faisons pas en effet la fine bouche, à l’heure où le marigot des artistes grassement subventionnés par le système entonne le couplet du barrage au RN. A l’heure aussi où les vieilles carnes du PS reviennent en force sans la moindre honte, après avoir saccagé le pays, pour radoter le même refrain : le livreur de croissants Hollande, le libidineux DSK, le morne Jospin qui a, le premier, baissé casaque devant l’islamisme tout en reconnaissant que le barrage à l’extrême-droite avait toujours été du théâtre, le véreux Cahuzac et la traîtresse Voynet, traitresse à son pays et à l’écologie... La gauche caviar bat le rappel. Tous autant qu’ils sont, ces chevaux de retour devraient relever d’une haute Cour de Justice ou au moins se faire oublier sous peine d’opprobre national. Et de plus ils osent s’appeler le Nouveau Front Populaire : avec eux rien de nouveau, que de vieilles teignes, et rien de populaire non plus. Le peuple a tourné le dos à cette bande de sales hypocrites !

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La gauche des privilèges

 

Alors, lorsque l’histoire veut repasser de vieux plats rances, un plat réchauffé mais comestible n’est pas à dédaigner. Citons donc cette dernière réaction d’Ariane Mnouchkine : « Macron est bien trop petit, pour porter à lui seul, la totalité du désastre. Je nous pense, en partie, responsables, nous, gens de gauche, nous, gens de culture. On a lâché le peuple, on n’a pas voulu écouter les peurs, les angoisses. Quand les gens disaient ce qu’ils voyaient, on leur disait qu’ils se trompaient, qu’ils ne voyaient pas ce qu’ils voyaient. Ce n’était qu’un sentiment trompeur, leur disait-on. Puis, comme ils insistaient, on leur a dit qu’ils étaient des imbéciles, puis, comme ils insistaient de plus belle, on les a traités de salauds. On a insulté un gros tiers de la France par manque d’imagination. L’imagination, c’est ce qui permet de se mettre à la place de l’Autre. Sans imagination, pas de compassion.

Il n’y avait autrefois aucun professeur qui votait FN. Comment se fait-il qu’il y en ait aujourd’hui ? Et tant d’autres fonctionnaires, si dévoués pourtant à la chose publique, qui votent RN, chaque fois davantage ? Aujourd’hui, je ne suis pas certaine qu’une prise de parole collective des artistes soit utile ou productive. Une partie de nos concitoyens en ont marre de nous : marre de notre impuissance, de nos peurs, de notre narcissisme, de notre sectarisme, de nos dénis. J’en suis là. Une réflexion très sombre, incertaine et mouvante. »

Il arrive à la gauche de savoir s’analyser avec lucidité. Cela m’a ramené de nombreuses années en arrière, à une époque où l’icône de la gauche médiatique, Yves Montant, avait lui-même fait son autocritique. Que dirait-il de la gauche aujourd’hui, de ces gens dont les préjugés n’ont pas varié d’un pouce ? Pire, leurs utopies ne sont plus que des divagations enrobées de haine. Etrange contradiction de la gauche à prôner la diversité mais à la bannir en politique. Eh bien Montant serait au comble de la désespérance. « Avec cette cochonnerie de ne pas vouloir faire le jeu de la droite, des hommes se sont avilis, des femmes se sont avilies. Ce sont des choses inacceptables et que tu le peux voir », hurlait-il déjà en 1984 face au présentateur des Dossiers de l’Ecran Alain Jérôme. Evidemment Montant faisait référence au goulag que balayait alors d’un revers de mains la gauche bienpensante. « Nous étions convaincus qu’il n’y avait qu’un seul ennemi, c’était le capitalisme, ajoutait-il. On s’aperçoit également que la gauche a elle-même apporté la pire des répressions, la pire tyrannie… » Nos gens de gauche n’en ont cure. Rien ne change dans leur posture et qu’importent les conséquences. Trois exemples au hasard : la patronne de la CFDT par exemple annonce exclure tout syndiqué qui militerait pour le RN. Belle conception de la liberté de pensée ! Quant au bibendum du cinéma contestataire, Michael Moore, il a soutenu mordicus sur MSNBC que le véritable ennemi était le chrétien blanc européen. Le brave homme prêche donc ouvertement le racisme anti blanc. L’étant lui-même, il devrait suivre une psychanalyse pour haine de soi. Ça doit se soigner. Pour clore ce panel représentatif de la gauche éternelle, de la gauche qui monte sur ses grands chevaux à tort et à travers, rappelons les mots d’Anne Sinclair affirmant ne pas imaginer épouser un homme qui ne soit pas juif ! Et après ça, ça vous donne de façon péremptoire des leçons de morale et d’antiracisme, au nom de quoi elle appelle elle aussi à barrer la route au RN.

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La politique c’est d’abord les hommes qui la font. Et ici c’est bien le procès de ces hommes de gauche que je compte faire en priorité mais pas exclusivement. Si l’on avait dressé le bilan de ces ignobles personnages, la gauche n’aurait pas eu l’auréole qu’elle a conservée dans le cœur de certains. Des figures de la collaboration comme Doriot, un ex-communiste, et Déat, un ex-socialiste, sont les exemples les plus connus, dont la gauche a toujours évité de nous entretenir. Passons sur le radical-socialiste René Bousquet, grand ami jusqu’au bout des Mitterrand et exécuteur de la rafle du Vel d’hiv en tant que chef de la police de Vichy. Parlons plutôt de Marc Augier, membre du cabinet de Léo Lagrange dans le gouvernement du Front Populaire en 36, qui finit par combattre dans la LVF puis dans la Waffen SS. René Belin enfin, dirigeant de la CGT, terminera sa brillante carrière en cosignant le statut des juifs en 40 ! Et je n’ai pas évoqué le glorieux passé de François Mitterrand. « Le PS reproche au RN et à plein de gens d’être pétainiste, s’indigne Philippe Murer, alors que le PS a eu pendant 30 ans un chef qui était à Vichy auprès de Pétain. C’est incroyable de rejeter ainsi la faute sur les autres ! Et je précise que je déteste la collaboration et le Maréchal Pétain autant que vous. »

-  Mais tous sont des hommes du passé, me direz-vous, cessez de vous repaître du passé ! La gauche a renouvelé ses têtes d’affiche.

-  Vous voulez donc de l’actuel ? Eh bien, allons-y pour un passage en revue des grandes figures de la gauche d’aujourd’hui ! On ne sera pas déçu.

A tout seigneur tout honneur, Jean-Luc Mélenchon, vous vous souvenez, celui qui aurait été encore plus sévère que Macron avec les « antivax », s’il avait fallu. Pour le grincheux Castro d’opérette, « ceux qui s’appellent français de souche posent un sérieux problème à la cohésion de la société » ! Ben voyons, et certainement pas les migrants musulmans, le couteau à la main ! Belle tentative d’inversion des responsabilités. Et ce fort en gueule prétend représenter le peuple de France ! Lui dont l’antisémitisme est devenu un fond de commerce pour des raisons bassement électorales. Ce type qu’on présente volontiers dans les médias comme un homme de grande culture, eh bien cet homme-là aurait suggéré que Léon Blum avait moins d’expérience en 1936 que Mathilde Panot en 2024, ce que cette dernière a repris à son compte du haut de son ignorance crasse. Interrogée sur cette bévue, elle a fini par se repentir en admettant ne connaître la carrière de Blum que grâce à un podcast écouté à vélo. Ignorante et pathétique à la fois. Comme aurait dit Montant, qu’ils lisent, tous ces incultes… Zinoviev, Soljenitsyne, Chalamov !

Une autre figure de LFI et du NFP, Clémentine Autain, s’est exprimée récemment sur les députés RN : « Si on pouvait tous les éradiquer, ce serait formidable. Euh… C’est pas le bon mot… » Pourtant c’est ce qu’a osé proférer la boutiquière de LFI dans un langage fleuri et avec son humanisme bien spécial. C’est, je suppose, sa manière à elle de faire de la politique, en rêvant de trucider ses adversaires.

Mais LFI, au sein de laquelle Mélenchon a opéré des purges, s’est mise en quête de recruter. Néanmoins, pas dans le gratin de notre jeunesse. Pour la représenter en Avignon, elle a enrôlé le sieur Raphaël Arnault, antifa patenté et réputé pour ses actes de violence. Ont porté plainte contre lui Alice Cordier et Mila, pour menaces de mort, violences morales, injures, diffamation et entrave à la liberté de manifester. De plus, la nouvelle recrue est fichée triple S. Beaucoup s’indignent par conséquent qu’un tel individu soit investi par LFI. « Comment des femmes comme Mathilde Panot ou Manon Aubry, disent-ils, peuvent soutenir ouvertement cette nomination ! » Oui, comment ! Peut-être parce que la gauche a vocation à se laisser aller à son intolérance et n’a foi en aucun de ses principes pour les renier au cours de son histoire et en changer de génération en génération. Seul comptent pour eux d’une manière ou d’une autre leur maintien au pouvoir et leur propagande, le politiquement correct.

Les médias de service public penchent dangereusement à gauche, c’est un fait prouvé (pour les derniers des mohicans qui se refusent à l’admettre, cf. ci-dessus). Même le fait pour un journaliste d’avoir voulu « collaborer » avec Bardella a provoqué son licenciement par Radio France. Il est vrai qu’eux sont impartiaux et ne « collaborent » pas avec la macronie, par exemple. On l’a vu pendant le covid. De complaisants relais du covidisme macronien, c’est le rôle qu’ils ont tenu sans équivoque. On était au-delà de la simple « collaboration ». C’était de la complicité ! Mais aucun n’a été limogé pour autant. Même les médias privés voient certains de leurs journalistes persécutés pour avoir exprimé des idées dites de droite, et c’est l’ARCOM qui sévit alors. Geoffroy Lejeune en a fait les frais pour avoir donné son point de vue sur CNews à rebours du politiquement correct peut-être, mais à partir de faits avérés. Un jour, la vérité sera déclarée explicitement hors-la-loi avec ces censeurs.

Cependant la nouvelle coqueluche à gauche est indubitablement celui que les médias tentent de faire passer pour un autre Macron, le socialiste Raphaël Glucksmann, l’agent de l’Amérique. Lisez les titres de Libé : une certaine envie de la gauche ou le petit vote qui monte… Les médias s’ingénient à rendre plausible son accession à la présidence en lui créant une popularité de toutes pièces. Toutefois d’autres titres comme celui de Marianne sont moins élogieux et plus proches de la réalité : Les années géorgiennes de Glucksmann, un avant-goût de guerre. Entre 2009 et 2012, il fut le conseiller spécial du mondialiste et autocrate Mikhaïl Saakachvili. Corrompu à souhait, pion de la CIA, Saakachvili avait pour ministre de l’Intérieur Eka, la première femme de Glucksmann. Après 2012, une révolution ayant chassé tout ce petit monde de voyous du sol géorgien, la CIA les a recasés en Ukraine ! Eka y a été à nouveau ministre de l’Intérieur, période pendant laquelle on compte un record de tortures, de disparitions et de déplacés (un million) à cause des agissements des bataillons ukronazis, dont Eka et son mari se sont faits les complices, comme il semble aussi qu’ils ont été à l’origine de semblables exactions en Géorgie. Et c’est ce Glucksmann-là, la grande figure socialiste, si on en croit Libé, le boutefeu contre la Russie et l’homme par qui la guerre arrive en somme, qui serait pour nos journalistes de propagande l’étoile montante espérée par les jeunes.

Maintenant j’en ai tout autant envers les troupes de choc de la gauche dans la rue, leurs agissements et leurs proclamations immondes. Ce qu’il reste de visible du peuple de gauche n’est plus qu’un ramassis de blancs-becs bornés, virulents, en pleine contradiction avec eux-mêmes et violents de surcroît. Allons-y aussi pour narrer leurs exploits.

Avec le score du RN aux européennes, nous avons vu ressortir Place de la République le ban et l’arrière-ban de la gauche fanatique sous le coup d’un réflexe pavlovien, mais aussi sous l’œil bienveillant de la police. Les milliardaires du spectacle à la Cotillard leur ont emboîté le pas, injuriant de fait le peuple de France, fatigué et ruiné, qui a voté majoritairement RN.

Nous avons vu une ancienne ministre de l’Education, Vallaud-Belkacem, exhorter les fonctionnaires à désobéir aux lois que ferait voter le RN, dans la subversion la plus injustifiable. Nous avons constaté aussi la sédition du Syndicat de la Magistrature. On n’en attendait pas moins des ces magistrats staliniens adeptes du « mur des cons ». Tout un programme de veulerie, de délation et de clouage au pilori des citoyens qui leur déplaisent. Nous avons vu des militants de l’ultragauche interrompre une conférence de Michel Onfray, la bave aux lèvres et aux cris de « Fachos aux cachots ». Rappelons que le philosophe s’est réclamé le premier du fameux Front Populaire en ayant nommé ainsi sa revue. Mais, pour la racaille écervelée, même lui mérite l’invective de facho. De la parole au geste, il n’y a ensuite qu’un pas. Un pas que des proches de LFI et d’organisations communistes révolutionnaires, selon un témoignage, auraient franchi en agressant violemment le candidat du RN Hervé Breuil sur un marché de Saint-Etienne pendant la campagne des législatives. Le sens du débat dans la tradition trotskiste, sûrement.

Les trans, plus à gauche que la gauche, ont eux repris à tue-tête, en manif à Strasbourg, le slogan : « les fachos au fond du Rhin, Dora Moutot au fond du Rhin » ! Je rappelle que Dora Moutot s’est illustrée en dénonçant l’imposture trans. Du coup, entrée en transe, cette graine de fasciste en a appelé froidement au meurtre de Dorat Moutot et Marguerite Stern, les auteures du brûlot Transmania, ce devant la police et en toute impunité. Les Gilets Jaunes n’ont pas eu droit eux à ce traitement de faveur, n’est-ce pas messieurs de la maréchaussée ! Mais qui supportent-ils ces dégénérés prêts à occire leurs semblables au moindre prétexte, à part eux-mêmes ? Au final, ils ont essayé de lyncher des jeunes filles du collectif féministe Némésis en guise d’exutoire. Une attaque saluée bravement par la numéro un de la CGT et à mettre au crédit « d’attardés de punks à chien, pue-la-pisse et autres antifas masqués ». Mais même le nom de « père » les hérisse. On a pu lire sur une pancarte : « Un bon père est un père mort ». Faut-il que les pères de ces morveux aient été en dessous de tout !

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N’oublions pas EELV dans ce florilège. Ils font partie de cette gauche acquise, corps et âme, à la macronie. Ainsi aux européennes l’ex EELV Pascal Canfin avait rejoint la liste Renaissance. Pas étonnant, tous ont la même religion climatogâteuse. Sandrine Rousseau, jamais à court de facéties, trouvait pour sa part que de s’emparer de « l’épargne des français nous permettrait de reprendre la main sur notre dette ». Il n’y a pas plus mondialiste que ce propos de cleptomane. Sandrine Rousseau détroussant ses compatriotes sans en avoir l’air, on applaudit ! Quant à leurs grands frères, les Verts allemands, ils sont dans la tourmente, suite aux « révélations du média Cicero sur les réseaux escrologistes au sein du ministère allemand de l’Economie sous Robert Habeck, Ministre de l’Economie et du Climat, pour falsifier les analyses et données, afin de justifier la sortie du nucléaire en trompant le parlement et l’opinion ». De vraies méthodes de faussaires et un simulacre de vision politique cachant leur immoralité. Mais nos verts, s’ils louchent sur notre portefeuille, ont le cœur sur la main ; ils veulent nous aider à mourir et ça les met de bonne humeur comme nous le montre fièrement et avec un large sourire l’écolobobo Julie Laernoes.

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Cette gauche, en dehors des siens, n’aime guère les gens, sauf les migrants. Eprouverait-elle enfin un sentiment désintéressé, même s’il est calculé ? Ne cherchez pas. Le migrant est son ultime marotte, voilà tout. Les femmes, anciennes protégées de la gauche, doivent l’accepter et même accepter sans mot dire qu’un migrant les viole au motif que ce serait un opprimé. Ah ! L’opprimé ! On ne peut rien lui refuser. Tandis que si c’est un homme blanc, c’est mal bien sûr. Le féminisme de gauche est devenu un oxymore ! Et puis cette frénésie d’accueillir tous les migrants de la terre, surtout d’Afrique, peut paraître suspecte. Philippe Murer exagère sûrement quand il avance : « C’est effectivement un paradoxe de la gauche bobo que de vouloir le respect des conditions de travail des salariés, et en même temps, d’utiliser les gens issus de l’immigration pour livrer des repas comme des esclaves. » On pourrait du reste retrouver le même genre de contradiction avec ces écolos si accro à leur portable bourré de métaux rares, polluants à extraire, et donc peu écologique, et attachés en même temps à la bonne santé de leur planète. Mais Murer exagère sûrement en pointant les contradictions économiques de la gauche bienpensante. Et puis ces contradictions ne sont peut-être qu’apparentes. Car enfin les uns et les autres qui aident ces migrants si généreusement avec nos sous sont loin d’être des colombes. Regardez ces deux-là de Destin commun qui émargent chez Soros et sont rémunérés 80000 € pour fourguer des migrants à des campagnes déshéritées. Vous croyez qu’ils s’embarrassent de scrupules ? Leur conscience leur dicte-t-elle de cesser de manipuler des êtres humains pour satisfaire un but politique ou un objectif pécuniaire ? J’en doute. Ou regardez encore ces collectifs de sans-papiers aux procédés de négriers.

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Ce qui nous amène au péché mignon de la gauche altermondialiste (altermondialiste ne veut pas dire qu’elle ne soit pas mondialiste ; elle l’est à sa façon), la palestinophilie. Nul combat sur Terre ne mérite autant d’attention à ses yeux. Et pourtant ne se déroule-il pas à cette heure des « génocides » qui nécessiteraient tout autant son attention ? Non, aucun car là aussi l’amour du musulman, l’éternel opprimé, a toutes ses faveurs. Même les lgbt se déclarent pour la libération de la Palestine, sous entendu l’éradication d’Israël. Seulement ces gnomes politiques s’en mordent aussitôt les doigts, quand l’Islam arrive au pouvoir, comme à Hamtramck aux Etats-Unis. Ces écervelés pensaient avoir un retour sur investissement et un maire tolérant leurs frasques, pardon garantissant leurs droits. Mais ces droits, le nouveau maire musulman s’est assis allègrement dessus. L’exemple du PC iranien faisant les yeux doux à Khomeini et subissant ses foudres en retour, une fois le « saint homme » rentré au pays en 79 et avec lui le bain de sang qui s’ensuivit, n’aura servi de leçon à personne. Encore moins aux homosexuels qui finirent pendus en place publique selon la volonté de la très sainte république islamique tant vénérée par nos intellectuels. Ainsi vont les hommes et les femmes de gauche, aveugles aux réalités et sourds aux appels à se remettre en question. Au procès que lui fera l’histoire, la gauche plaidera innocente comme d’habitude, les mains encore pleines de sang. Cependant c’est l’histoire qui rendra le verdict et non la gauche. Et l’histoire ne sera pas tendre avec elle.¾

Gauche LFI Communisme NFP EELV