Les noces barbares de la gauche

Le 20/10/2024

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Une anecdote peut avoir un grand pouvoir évocateur, d’autant plus si elle prête à sourire. C’est ainsi qu’« une tiktokeuse de l’ultragauche s’est filmée en train d’arracher des drapeaux israéliens devant un restaurant du New Jersey : il s’agissait [finalement] de drapeaux grecs ». Quelle méprise et surtout quelle idiote ! Décidément, l’activisme de ces têtes brûlées n’a d’égal que leur bêtise. Mais qu’on ne s’y méprenne pas, nous avons les mêmes en France. Et ils sont aussi niais. Et c’est aux mêmes caisses qu’ils émargent, les uns et les autres.

La gauche, et j’y inclus l’ultragauche, qui entraine dans son sillage le reste de la gauche craignant de se voir droitiser, se laisse aller à une dérive fascisante. De ce fait, elle se trouve en totale perdition. Ironie de l’histoire, c’est sous la bannière de ce nouveau front populaire qu’elle a opéré sa mue. A l’avenir, la notion de front populaire ne sera plus synonyme d’antifascisme, mais bien de fascisme rouge. Le seul programme de la gauche est de poursuivre ses inepties à un train d’enfer : refus d’une conscience nationale, déni de justice vis-à-vis de certaines victimes, négation de la réalité avec les théories de genre et de la science avec la croyance dans le réchauffement climatique anthropique... Quant à ceux qui rechignent, ils sont éjectés dorénavant sous les cris de sales fachos. Mais à ce train-là, la gauche perd tout repère. Du coup, par réaction devant nos protestations, elle ne pense qu’à nous boucler dans son « goulag mental ».

Elle traite de charognards ceux qui ne partagent pas ses vues, mêmes celles qui choquent la morale la plus élémentaire. Et ces gens de gauche le font sans vergogne. Jusqu’ici, elle s’était habituée à demeurer en majesté sur son piédestal. Aujourd’hui que la parole se libère et refuse le goulag mental, la gauche regimbe, maugrée, rugit et passe à l’acte. Ses militants commencent par refuser le débat quel qu’il soit. On les a vus harceler le collectif Némésis et l’intimider au point que ses membres ne puissent plus prendre la parole. Mais désormais on en est au stade supérieur. On est monté d’un cran, celui des actes de violence perpétrés par des activistes rouges qu’on peut qualifier sans se tromper de néofascistes. Etrange renversement des choses. Ainsi, des groupes de soi-disant antifas armés de matraques télescopiques ont-ils menacé de mort le collectif et en particulier les deux femmes courage qui sont à sa tête, se comportant à la manière des chemises brunes.

Ce qu’il se passe également à LFI, c’est-à-dire l’hémorragie de certaines de ses figures historiques qui quittent le parti, cela rappelle par trop le processus qui a frappé le parti communiste dans les années 1980 et provoqué son lent naufrage. Le parti dans son monolithisme avait banni l’idée même de contestation. Après Corbière, Garrido et Ruffin, c’est au tour d’Emmanuel Grieu de claquer la porte de LFI, pour cause de divergence de vues. Le sectaire Mélenchon y applique une politique sans fin de « terre brûlée ». Comme toujours dans les partis autoritaires, les dissidents n’ont d’autre choix que de se taire ou de se démettre. Pour parodier Chevènement : un homme de gauche ça ferme sa gueule, si ça veut l’ouvrir ça démissionne. Et de toutes les façons, s’il démissionne, il est vite catalogué à l’extrême-droite, vocable devenu un vrai fourre-tout. Ce terme d’extrême-droite regroupe, dans la novlangue de gauche, tous ceux qui ne lui vouent pas allégeance. C’est aussi simple que ça. Il ne signifie donc plus rien. Vraiment plus rien.

Mais comme l’illustre l’anecdote évoquée dans l’introduction, ce qui pourrit à gauche c’est d’abord la tête. En effet, ce qui interpelle c’est l’abêtissement de ses cadres politiques et de ses troupes. Le plus souvent, des fils et des filles de bobos des grandes villes, qui ignorent tout de l’Histoire, de celle de la gauche en particulier. Qui ne répondent qu’à des reflexes de Pavlov inculqués dans l’entre-soi. Leur objectif, par-dessus tout, consiste à faire la chasse aux monstrueux « fachos » et à les empêcher de s’exprimer. D’où cette inclination à vouloir brimer la liberté d’expression par n’importe quel moyen. Parallèlement, le niveau culturel de ces mercenaires et de la classe médiatico-politique, en grande partie acquise à la gauche, s’est littéralement effondré. La fabrique des crétins aura bien fonctionné. Comme exemple de la décrépitude des politiques, l’Histoire retiendra des spécimens comme Sandrine Rousseau. L’Histoire retiendra aussi la violence de beaucoup d’entre eux à LFI ou chez les Verts, et la dépravation chez les socialistes. Les valeurs morales ont en effet disparu du champ d’action de la gauche, sauf si elles peuvent lui attirer de l’audience. Ses militants ne sont plus que des troupes de choc sans cervelle, sans bonnes mœurs, mais non sans gourdins. Ils sont sur le chemin de la violence, une voie sans retour qu’ils empruntent pour la bonne raison qu’avant tout c’est la haine qui les anime.

Sur ce chemin, la gauche a croisé l’islamisme et ils ont conclu un pacte. En finir avec la France. Il y a quelques mois, la « journaliste » (les guillemets sont nécessaires) Nassira El Moaddem, fille de parents marocains, a tenu des propos antifrançais proprement scandaleux. Elle a qualifié la France de « pays de racistes dégénérés ». Or, ce chameau se veut avant tout militante d’extrême-gauche. On voit là la synergie du compagnonnage entre l’islamisme et la gauche. Se parant de mille vertus, la gauche confie à des immigrés de deuxième ou troisième génération le soin de porter le fer contre la France de souche d’autant plus facilement qu’ils ressentent une haine innée de la France, travaillés qu’ils sont par le frérisme. Ecoutez Florence Bergeaud-Blackler en parler, c’est édifiant. La gauche a aussi décidé de changer de peuple puisque le peuple de souche ne lui obéit plus. Elle mise sur l’Islam. Non seulement elle ne peut plus nier le grand remplacement, mais elle l’accompagne. Quant à cette prétendue journaliste, pur produit de Mediapart et du Bondy Blog réunis, elle ne fait qu’exprimer son racisme anti-blanc et francophobe, probablement à moitié de par son engagement à gauche et à moitié sous l’influence de la propagande islamique ou indigéniste. Allez savoir. De ce point de vue, la Nassira fait figure d’emblème.

La gauche est trop impliquée dans ce compagnonnage pour y renoncer. Elle s’y accroche comme à une bouée de sauvetage. M’est avis qu’elle ne se sauvera pas pour autant. Ecoutons ce qu’en dit la franco-iranienne Abnousse Shalmani : « L’islamisme est un antisémitisme, un antiféminisme, un antidémocratisme. Mais l’islamisme est parvenu à faire croire qu’il était du côté des opprimés anticapitalistes, ralliant à lui les miettes d’une gauche en perdition. » Et l’écrivaine s’y connait en matière d’islamisme, elle qui a fui, avec ses parents, le régime de Khomeyni. Et elle connait par ailleurs, pour vivre en France, le penchant malsain de la gauche qui ne cesse de flatter cet islam liberticide et mortifère, soit en pratiquant une politique arabe du deux poids deux mesures, soit en bénissant une immigration sauvage en provenance du monde musulman, quitte à ce que la gauche et la France y perdent leur âme. Aussi n’est-il pas étonnant que la France ait été ce pays permissif qui a couvé la révolution islamique d’Iran !

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Si l’alliance avec l’islam pose à la gauche un problème d’ordre idéologique puisque sa profession de foi est censée aller à l’encontre de toute religion, elle a résolu le dilemme en se focalisant sur un ennemi commun, « l’occident capitaliste et colonial ». Quitte à ce que la gauche occidentale tombe dans la haine de soi, cela devait souder l’attelage. C’est du moins le pari qu’a fait la gauche. Mais ce qu’elle ne sait pas, par ignorance et à force de ne plus réfléchir, ni débattre, à force d’avoir pour seule dialectique l’anathème, c’est que dans le passé ses noces avec l’islam n’ont jamais duré longtemps, à l’image de la petite république soviétique de Guilan. Bien que Lénine et Trotsky n’aient vu aucun mal à une dimension panislamique, eux aussi aveuglés par les mêmes haines, aucun régime ne réalisa cette entente improbable. Pour la bonne raison que, lorsque deux totalitarismes se liguent, il vient toujours le temps où il n’y a plus de places pour deux. L’un devra avoir la peau de l’autre. En Iran, par exemple, c’est l’Islam qui aura eu très vite la peau des marxistes au sens propre du terme.

La gauche creuse toujours plus profond le lit du totalitarisme, servant des maîtres différents chaque fois et se trahissant systématiquement. La gauche est une perpétuelle félonie. Historiquement elle s’est vendue une première fois à l’internationale communiste. Malgré tout, on ne lui en a pas voulu de s’unir à des communistes dont l’idéologie est comptable de cent millions de morts. Puis, de ce qu’il est resté d’elle après la dépréciation des régimes communistes dans les années 60, innocente comme l’agneau qui vient de naître, elle s’est reconstituée autour des socialistes et a fait le lit du mondialisme grâce à un PS et des Verts largement noyautés par l’élite transatlantique.

Tout ce temps, la gauche a envahi les écoles, les universités et les associations, dès lors qu’elles étaient largement subventionnées par le pouvoir. Ainsi celles qui vivent de l’immigration sauvage disposent d’une manne à hauteur de 2 milliards d’euros par an ! Il en va de même de celles qui poussent à l’agenda climatique de l’écologie punitive. Sans la corne d’abondance du système qui voit là des agents à sa botte, sans l’argent de Soros, rien ne tiendrait. Le militantisme vert et d’extrême-gauche se déliterait en un clin d’œil, si l’argent facile n’affluait plus comme il le fait. De même si la Justice se mettait à poursuivre la mouvance d’ultragauche pour ses innombrables délits, cette dernière n’y survivrait pas. Ces ordures incultes ne font que bénéficier de la complaisance des autorités mondialistes qui savent les instrumentaliser. Une fois réprimandées comme il se doit, ces rebuts de la société rentreraient dans le rang, le courage et la persévérance n’étant pas leur fort.

Enfin, la gauche peau de chagrin s’est vendue à l’islamisme par électoralisme, la pire des raisons. Il lui a fallu s’embrumer l’esprit avant d’en arriver là. Les intellectuels dignes de ce nom l’ont abandonnée. Elle est alors devenue une lumpen gauche, une gauche voyou, avec des méthodes de voyou, et une pensée unique, le mot d’ordre faire barrage au RN.

Quelles que soient les noces auxquelles la gauche a consenti, elles sont toutes de nature barbare et dévoile son visage décati. Telle une mariée, elle était apparue séduisante dans sa prime jeunesse, mais après tant de mariages successifs contre nature avec de sombres brutes, elle s’est enlaidie et n’est plus qu’un repoussoir, une vieille rombière aigrie et vulgaire au langage de charretier, une poissarde.¾

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