Après 70 : Ce « Dialogue » euro-arabe porte très mal son nom, puisqu’il s’agit avant tout pour les européistes de faire allégeance à l’Islam, ce depuis les années 70. A cette époque, l’Europe a planifié, ni plus ni moins, la fusion des deux rives de la méditerranée au profit du sud. En France, par exemple, on l’a dit, cela a commencé sous Giscard d’Estaing. En dehors du regroupement familial, ce dernier a eu d’autres occasions de faire unilatéralement le jeu de l’Islam. Par exemple, lorsqu’il a assuré l’accueil et la protection de l’Etat français à l’agitateur islamiste Khomeyni. Ou lorsqu’il a eu l’outrecuidance, dans le but de satisfaire les arabes, de tancer Israël pour avoir ordonné un raid sur Entebbe en 76 et libéré les otages des pirates de l’air, des allemands et des palestiniens comme par hasard. Pas un mot de remerciements pour l’équipage français qui eut aussi la vie sauve. Le seul qui y perdit la vie fut le chef du commando israélien, un certain Joni Netanyahu. Drôle de dialogue que ce dialogue euro-arabe où systématiquement les uns reçoivent les coups et les autres les fleurs.
Dans ces années 70 et les suivantes, va s’opérer la structuration de l’Europe « moderne » à coups de traités et loin des peuples. Une Europe qui sera une copie fidèle de celle que voulait Hitler, c’est-à-dire sous domination germanique et plus qu’amicale avec l’Islam. De fait, elle a été le résultat de ce qu’ont mis en œuvre des nazis, en costume trois pièces peut-être, mais des nazis. Pour laisser croire à un deal et donner le change, pour faire en sorte qu’on n’y voit pas une politique délibérée d’abandon des valeurs culturelles de l’Europe pour celles de l’Islam, le troc s’est fait en douce : le pétrole contre l’ouverture des frontières mais aussi l’ouverture à l’Islam, sa culture, sa foi et son message politique. Les pères fondateurs, on l’a dit, étaient de grands laudateurs de la culture islamique. Probablement c’est le totalitarisme et la violence de cette culture qui les ont attirés. Bat Ye’or parle d’une stratégie de subornation de l’Europe par les pays arabes avec la complicité des instances dirigeantes européennes. Du reste, la Commission ne pilote-t-elle pas un dispositif financier qui sert cette politique eurabienne ? L’Europe s’alignera d’abord d’un point de vue politique sur les états de la Ligue arabe, avant de s’aligner d’un point de vue culturel. N’a-t-elle pas au final renoncé à ses racines judéo-chrétiennes par haine de soi ? « La honte que ces élites éprouvent à l’égard de leurs ancêtres, a pu dire l’érudit Raymond Ibrahim, et l’éloge qu’elles font de leurs ennemis sont révélateurs du degré auquel elles ont été endoctrinées dans une histoire aux antipodes de la réalité. » Le corollaire de ce pseudo-dialogue est qu’il s’est fait en priorité sur le dos d’Israël. La chose ne semble plus guère étonnante si elle provient des successeurs des nazi-islamistes. On comprend aussi pourquoi les européistes font la fine bouche sur les Accords d’Abraham de Trump qui rebattent les cartes. Et on comprend surtout pourquoi Israël est si persécuté par l’ONU, une autre instance percluse de nazi-islamistes ou de leurs descendants. Enfin on comprend pourquoi les palestiniens tiennent tant à leur droit au retour des « réfugiés », un stratagème pour submerger Israël par la démographie, au moment où d’autres musulmans en font autant avec l’Europe.
En résumé, l’Europe qui ouvre ses portes aux musulmans de la terre entière, qui leur fait la part belle au détriment de ses citoyens de souche, qui flatte la religion islamique contre les autres religions, surtout le christianisme, qui ignore les meurtres au nom d’Allah et traite de racistes ceux qui exigent de sévir… cette Europe-là n’est en fait que l’aboutissement abâtardi du nazi-islamisme. C’est le projet d’Hitler dans toute son horreur. Une construction pour une destruction. Et laisser la place ensuite à un intégrisme de bédouins. Le pire est que toute la gauche a sombré en récupérant ce projet européiste. Elle, qui se dit antifasciste, la voilà qui vomit son antisémitisme. Faut-il qu’elle soit démente en plus d’illettrée. L’Europe, elle, est devenue une pourriture à force de soumission à l’Islam et de trahison envers ses peuples. Elle n’a jamais été autre chose qu’un projet innommable qui a germé dans l’esprit morbide de nazi-islamistes sous couvert de démocratie. On a vu en 2005 où était la démocratie. Nulle part. C’est ce que les historiens honnêtes finiront par reconnaître tôt ou tard.
Durant la guerre, l’Allemagne avait coagulé autour d’elle ce qu’on a appelé les puissances de l’Axe. Depuis, l’Axe s’est reconstitué entre l’Europe à dominante germanique et les pays arabes. Et ce que nous voyons arriver aujourd’hui au Royaume Uni, en France, en Belgique ou en Allemagne s’explique aisément sous cet éclairage. Et que voyons-nous arriver de surréaliste ? Une député britannique en hijab qui prête serment au Parlement en jurant sur le Coran et en invoquant Allah, un prêtre interpelé car lisant la bible à haute voix dans la rue, accusé d’incitation à la haine puis jeté en prison, une représentante musulmane qui apostrophe les belges peu contents de voir ce que devient leur pays et qui a le culot de leur demander de le quitter si ça ne leur plait pas… Les exemples sont aussi révoltants que nombreux, pour ne pas voir qu’ils n’ont lieu que parce qu’une vision politique mortifère sous-tend ce virage affolant. Et qu’on la doit à Hitler et au grand mufti de Jérusalem ! ■
Photo d'illustration : L'historienne Bat Ye’or