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Gaza, le monde et les juifs

Le 08/09/2025

Dans Actualités

« Après le grand pogrom, le grand mensonge a triomphé. » Gilles William Goldnadel

Si le covid a été un des plus virulents déferlements de propagande totalitaire, il a été suivi d’un autre déferlement tout aussi inouï et tout aussi mondialisé. N’hésitons pas à dire avec l’avocat Michel Festivi qu’après le covid « nous sommes en train d’assister en direct à l’une des plus grandes entreprises de désinformation de ces dernières années, celle qui est de prétendre qu’il existerait un génocide à Gaza du fait de l’armée israélienne. » Cette manipulation médiatique à l’échelle mondiale n’a en effet rien à envier à celle du covid. Derrière chacune de ces opérations d’intoxication, il y a un intégrisme à l’œuvre. Mais contrairement au covid, où seul le mondialisme s’est illustré, l’intox autour de Gaza est non seulement portée par toutes les forces islamiques de la terre mais aussi par leurs innombrables alliés : instances, gouvernements et médias mondialistes ainsi que toute la gaucho-sphère qui va des mouvances d’extrême-gauche en occident aux régimes communistes qui n’ont jamais cessé de flirter avec l’Islam.

On ne revient jamais assez sur les mensonges de la propagande totalitaire, pour ne pas revenir sur ceux du Hamas. Nous verrons ensuite les complicités qui éclairent les motivations profondes des uns et des autres. Concernant d’abord la famine à Gaza, l’ambassadeur américain en Israël Mike Huckabee a déclaré : « bien qu’il y ait de la famine à Gaza, Israël s’efforce de s’assurer que les palestiniens reçoivent l’aide alimentaire. Le Hamas, cependant, se soucie davantage de contrôler et de tirer profit de l’aide – et de nuire à l’image d’Israël – que d’aider le peuple palestinien qu’il prétend représenter. » « La vérité est simple, a-t-il ajouté, c’est le Hamas qui est responsable de la famine, dans la mesure où il y a famine. » Dans certaines zones, pas partout, il peut y avoir des gens affamés, mais primo c’est le Hamas qui les empêche de se rendre sur les sites de distribution de nourriture et tire sur certains d’entre eux. Secundo une grande partie de la nourriture qui entre à Gaza est volée et pillée par le Hamas, puis revendue au marché noir. Ainsi, en 2024, grâce à ses pillages, celui-ci a empoché 500 millions de dollars. Un demi-milliard ! Huckabee s’adresse ensuite aux éternels détracteurs d’Israël : « Quand a-t-on jamais demandé à un pays de nourrir celui qui l’a attaqué, alors même qu’il retenait des otages et les torturait ? Quand cela s’est-il déjà produit ? » Oui quand ? On attend encore leur réponse. En réalité, qui nourrit aujourd’hui les gazaouis ? Les arabes ? Les chinois ? Les BRICS ? Non, ce sont les Etats-Unis et Israël ! Deux pays systématiquement accusés de tous les maux. Aux détracteurs d’Israël, cessez d’épier cet Etat et dirigez plutôt le regard vers le Soudan, le Congo ou le Nigéria, partout où l’Islam commet des massacres et provoque des famines dans le silence de la communauté internationale et avec votre indifférence sélective !

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Devant une telle infamie, devant de telles escroqueries pour faire reposer la responsabilité sur Israël, comptez sur l’ONU et les médias mondialistes. Un exemple, parmi de multiples, est fourni par le Hamas lui-même lorsqu’il organise une mise en scène d’un groupe de gazaouis agitant des casseroles vides, supposé illustrer la famine à Gaza. N’en manquant pas une, le New York Times se précipite évidemment pour titrer sur les faméliques. La photo devrait lui valoir un oscar, ironise Liliane Messika. Heureusement qu’il existe des journalistes honnêtes au Bild pour dévoiler la supercherie à laquelle se prêtent les médias complaisants. Pour juger encore de cette couverture médiatique malhonnête, consultez le tableau comparatif ci-dessous. Qu’on ose ensuite prétendre que le but, derrière cette mystification obscène, n’est pas de salir Israël et plus généralement les juifs, car, comme on va le voir, les répercussions ne se sont pas fait attendre sur la diaspora israélite. « Jamais dans l’histoire de l’information, écrit Gilles William Goldnadel, la propagande diffusée par une organisation classée terroriste [en l’occurrence le Hamas] n’aura été autant prise comme vérité révélée ». Ça c’est pour tous les souverainistes palestinophiles peu regardants sur leurs sources d’information dans ce dossier ! Et force est de constater qu’une fois encore tous les médias de grand chemin se sont empressés de reprendre les chiffres du ministère de la santé de Gaza ou de la défense civile, sans préciser que ces deux instances dépendaient étroitement du Hamas. Belle fourberie médiatique que nos souverainistes d’habitude intraitables n’ont pas jugé bon de dénoncer. Leur critique des médias ne s’appliquant que lorsque ceux-ci servent le mondialisme. « Jamais, dit Goldnadel, un conflit n’aura baigné aussi profondément dans un océan de mensonges avec la collaboration active de certains journalistes militants, plus intéressés par la satisfaction de leur idéologie antioccidentale que par leur obligation de décrire la réalité. » Et que dire de ceux qui se prétendent journalistes dans le monde arabe et qui ne sont que des activistes sous couvert d’une carte de presse. Toujours la même ruse, le même double jeu. Seulement, quand ils sont la cible de l’armée israélienne pour avoir aidé les terroristes, ils ont l’aplomb de crier que la liberté de la presse est attaquée par les sionistes. Ces dissimulateurs n’assument jamais leur traitrise.

Décès par famine dans divers conflits

Jean-Patrick Grumberg, pour Dreuz.info, relate encore une affaire emblématique, celle de la mort du petit Abdul soi-disant sous les balles de l’armée israélienne. Elle avait été annoncée à grands renforts de publicité. Or, la Gaza Humanitarian Foundation vient de le retrouver vivant, en compagnie de sa mère, sur un de ses sites de distribution. En réaction, la présidente de Human Rights Voices, Anne Bayefsky, a déclaré : « Les arabes et leurs facilitateurs, ONG et employés de l’ONU, ont menti sur les faits dès le premier jour. » Mais si leurs mensonges sont entendus d’un bout à l’autre de la terre et repris en chœur par les pleureuses professionnelles, les rectifications médiatiques n’arrivent jamais. Et la vérité est encore la victime. Une complicité de plus des « grands » médias, par omission cette fois.

Comme cette abjection ne suffit pas, comme ces mensonges ne sont pas suffisants, « l’ONU change ses normes, nous apprend subrepticement Jean-Patrick Grumberg, qui déterminent la famine afin d’accuser Israël ». L’ONU ayant décidé qu’il y aurait une famine à Gaza, cet organisme corrompu s’est donné les moyens de pouvoir le proclamer. Il a faussé l’instrument de mesure et adapté ses seuils selon le résultat qu’il voulait obtenir. C’est ainsi que l’indice habituel de poids et de taille des enfants a été abandonné au profit d’un autre beaucoup plus sommaire et moins précis, qui permet d’exagérer la gravité de la situation. Par-dessus le marché et afin d’assurer son coup, l’ONU a abaissé le seuil de malnutrition. Pour tous les enfants mal nourris dans le monde, le seuil est fixé à 30%, si l’on veut pouvoir parler de famine. Eh bien, pour Gaza, et seulement pour Gaza, vous entendez bien, il a été abaissé à 15% ! La belle entourloupe ! Finalement, le 22 août dernier, sans surprise, tombait la déclaration onusienne de famine à Gaza. Mais l’ignominie ne s’arrête pas là. Car, quand l’ONU s’appuie sur des données, on pourrait espérer qu’elle les a relevées elle-même. Eh bien non. Elle les récupère en toute innocence du ministère de la santé de Gaza contrôlé par… le Hamas et aussi d’ONG comme Ard el Insan liée… au Hamas elle aussi. Depuis longtemps, l’ONU est devenue une machine de guerre anti-israélienne. Preuve s’il en est : elle « a condamné l’Etat juif dix fois plus que toutes les dictatures du monde réunies ». On pourrait au moins penser qu’une ONG comme Médecins sans frontières soit plus impartiale. Pourtant on y retrouve la même complicité avec l’entreprise terroriste gazaouie. Et ce n’est pas un procès d’intention de ma part. Jugez-en. MSF est ainsi intervenu à l’hôpital de Gaza Al-Shifa. Or cet hôpital était une base des terroristes qui y ont même amené des otages israéliens. L’ONG a-t-elle critiqué le Hamas au moins pour avoir pris les malades palestiniens comme boucliers humains ? Aucunement. A-t-elle demandé la libération des otages israéliens ? Encore moins. Lorsque MSF s’est exprimé officiellement, cela a toujours été à charge contre Israël, jamais contre le Hamas. Pour le docteur Alain Destexhe, un ancien de MSF, qui ose témoigner à ses risques et périls, il n’y a pas l’ombre d’un doute, MSF est complice de l’entité islamiste.

Puisque on évoque les civils qu’on affame, et les otages israéliens… ? Exhibés de façon répugnante devant les caméras par les tortionnaires du Hamas, ils n’ont plus que la peau sur les os. Qui affame qui dans le cas présent ? Qui s’élèvera contre les sévices qu’ils subissent : la faim, la peur, la privation de soins et les maltraitances ? Et pas une visite d’un représentant de la Croix rouge ! Les pleureuses professionnelles sont devenues muettes, quand il s’agit de plaindre des juifs.

 

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Les gouvernants français et espagnol se sont montrés eux aussi de fervents soutiens au Hamas en officialisant leur reconnaissance, sans préalable et en dépit de ses exactions, d’un Etat palestinien. Si après ça Macron et Sanchez ne sont pas de zélés collaborateurs de l’islamisme, que faut-il de plus ! Bien des juifs de France en ont été outrés, qui ont pris leurs distances avec le pouvoir macronien, eux qui étaient jusqu’ici sinon des juifs de cour de Macron, du moins des électeurs macronistes. Ce fut l’électrochoc qui leur a révélé ce qu’est le mondialisme. A leur tour. Pour nous, l’électrochoc a eu lieu avec le covid. Dans le but d’évaluer l’ampleur du problème, Festivi a exprimé le besoin d’égrener les soutiens de l’Islam radical en Europe : « Les institutions européennes, toujours promptes à emprunter le chemin de l’islamisme, comme l’ont prouvé toutes ses campagnes publicitaires financées avec l’argent du contribuable. Les universités totalement dominées par le gauchisme le plus exacerbé teinté d’islamisme militant. Les exemples pourraient se décliner à l’infini. Même les Eglises prennent fait et cause pour ceux qui de par le monde tuent des chrétiens, notamment en Orient et en Afrique (un évêque espagnol va se joindre à la flottille pour Gaza). »

A la question du soi-disant génocide, Festivi rappelle à tous qu’« un génocide nécessite un plan concerté d’élimination et d’extermination, ce qui n’est nullement le cas de Gaza ». Quant à Goldnadel, il ne peut que se lamenter dans le Figaro devant la solitude de la vérité : « Je pourrais bien sûr réécrire qu’Israël, pour vaincre le Hamas se protégeant derrière les civils, qui dans des écoles, qui dans des hôpitaux, dans un territoire exigu, n’y est pas allé plus durement que les Alliés dans le passé contre Hitler en Allemagne, ou dans le présent contre Daesh en Syrie. Mais mon argument solitaire tomberait à plat dans le tumulte extraordinaire. » Oui, le monde, par crainte de l’Islam, préfère donner crédit à ses bruyants mensonges et à ses beuglements. Ça, pour le coup, c’est de l’apaisement !

Après quoi l’avocat recense de manière non exhaustive les actes récents dont les juifs se retrouvent victimes et qui découlent de la sordide propagande islamique. Cela va de l’Humanité, ce torchon que plus personne ne lit, qui célèbre la libération du terroriste et tueur de juifs, George Ibrahim Abdallah, aux petits français juifs d’une colonie de vacances expulsés d’un avion de la Vueling pour un seul mot plus haut que l’autre par la guardia civil. D’une juive bousculée par des activistes propalestiniens qui font irruption dans une synagogue à un avion d’El Al qui décolle à Roissy sous l’apostrophe Free Palestine d’un contrôleur davantage concerné par la politique que par la sécurité aérienne. De l’olivier planté en hommage à Ilan Halimi mais décapité par deux tunisiens à une étudiante gazaouie, accueillie en grande pompe par la France, qui fait l’apologie d’Hitler et rêve d’exterminer les juifs. De l’Université Libre de Bruxelles dont une promotion d’étudiants à majorité musulmane a choisi de s’appeler promotion Rima Hassan et dont un bâtiment porte le nom du terroriste Walid Daqqa à La France Insoumise qui refuse d’en appeler à la libération des otages israéliens. Du tour d’Espagne perturbé par des activistes propalestiniens qui exigent l’éviction de l’équipe Israël-Premier Tech au directeur technique de la Vuelta qui a osé demander à cette équipe de quitter la course. Comme le déplore Goldnadel, la mort dans l’âme, « la digue a sauté ». L’antisémitisme a désormais pignon sur rue. Un antisémitisme progressiste et revendiqué. Dans de telles conditions, que personne à gauche ne vienne plus traiter les nazis de salauds, ni se dire antifasciste. Car tous sont de la même engeance. En soutenant les pires rejetons de l’Islam qui hurlent à la mort des juifs, mieux en reprenant leur logorrhée antisémite, les représentants de la gauche et leurs électeurs marchent dans les pas de ces mêmes nazis. S’en aperçoivent-ils seulement ? Comment cette gauche embrigadée par les islamistes et ses propres mensonges peut-elle se permettre de se dire antifasciste alors qu’elle reprend à son compte le combat funeste contre les juifs, celui des nazis et des islamistes réunis ? Qu’elle continue de bêler Bella Ciao ou El comandante Che Guevara, la tête vide, avant qu’elle ne se taise elle aussi pour réciter des versets du Coran. Marx n’aura plus qu’à aller s’agenouiller à la casbah. Si l’on m’avait dit que l’Islam était l’avenir de la gauche… !

Impossible de ne pas se poser inlassablement ces questions : comment en est-on arrivé à ce pacte objectif entre deux totalitarismes a priori si inconciliables ? D’où vient cette entente cordiale entre eux ? Qu’est-ce que cela présume ? Et à quand remonte l’odieuse collusion ? Y voir clair dans leur jeu à tous deux, c’est apprendre à distinguer les totalitaires (mondialistes, communistes et islamistes) des véritables défenseurs de la liberté, de la vérité et de la démocratie. Aussi le prochain article exposera cette thématique plus en détail. Vous découvrirez ce que j’ai moi-même découvert, il y a peu, grâce à un ouvrage monumental dont nous a entretenus la clairvoyante Bat Ye’or. A suivre donc…