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Un phare dans la nuit

Le 30/12/2025

Dans Actualités

Tandis que l'occident vacillait et manquait de sombrer en 2016, un phare s'est allumé. Un phare nommé Trump. Dix ans plus tard, il y en a encore qui ne l'ont pas compris et font la fine bouche, en dépit de ses indéniables réalisations. Ces rabat-joie ne trouvent pas son langage assez châtié, apparemment. C'est leur principal argument, celui qui revient sans cesse afin de le dénigrer. Que cette critique semble dérisoire devant l'enjeu ! L'enjeu n'étant autre que notre survie en tant que civilisation. Et, alors que le Titanic coule, la seule chose qui les chagrine, ce sont les fausses notes de l'orchestre.

Depuis, d'autres phares se sont allumés, comme s'ils avaient attendu que Trump donne le mot d'ordre. Des patriotes sont sortis de l'ombre et s'emparent ici ou là des leviers de commande. En Europe mais aussi en Amérique latine. Après Milei, voici Kast au Chili. Tout un symbole au pays d'Allende. Ces lumières, qui luisent dans la nuit, matérialisent un certain espoir. Partout où elles brillent, elles éclairent d'une lumière crue les soi-disant progrès du soi-disant progressisme.

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Cependant, les motifs d'espoir les plus significatifs proviennent encore et toujours de Trump et de ses grandes manœuvres géopolitiques. Elles ont pour but, en priorité, d'abattre les bastions du mondialisme, et le premier d'entre eux, le G7. Aussi ses stratèges ont-ils élaboré un projet d'instance internationale, dénommé le C5 (le Core five) et destiné à concurrencer puis évincer le G7. Ce C5 regrouperait les États-Unis, la Chine, la Russie, l'Inde et le Japon, les cinq plus grandes puissances actuelles. « L'idée, rapporte Franck Ntasamara sur Réseau International, est mentionnée dans une version longue non publiée de la National Security Strategy américaine. » Alexandre Douguine le confirme, qui écrit que « l'idée du C5, en tant qu'alternative du G7, est un projet qui découle directement du mouvement MAGA dans la politique mondiale [...] c'est un rejet de la mondialisation, c'est la construction d'une nouvelle architecture internationale basée sur les véritables centres de souveraineté dans le monde contemporain, c'est la version MAGA du monde multipolaire, une sorte de nouvel ordre des grandes puissances. »

Mais, parce que la doctrine souverainiste ne prend pas en compte les BRICS, Trump n'a pas l'intention d'y faire entrer son pays. Au contraire, son C5 pourrait constituer non seulement une alternative au G7 mais aussi un contrepoids aux BRICS en pleine expansion. Ces derniers forment à n'en pas douter, aux yeux de Trump, un partenariat de pays foncièrement hostiles que l'islam radical et le communisme, pour l'essentiel, se partagent.

A coup sûr, l'instauration d'un C5 éliminerait du jeu les nains européens dont la représentation au G7 ne reflète pas leur perte d'influence au plan international. Le C5 l'acterait. Le G7 est en effet de moins en moins en adéquation avec le monde multipolaire émergeant. Songeons que la deuxième et la cinquième puissance mondiale (respectivement la Chine et l'Inde) ne figurent pas au G7 ! L'ONU n'échapperait pas non plus à un déclassement. Ainsi, à plus ou moins longue échéance, les clubs mondialistes péricliteraient au profit de groupes bien plus représentatifs et plus souverainistes.

Bien entendu, l'information autour du C5 a été soigneusement occultée par les médias mondialistes. Ils n'allaient pas faire une publicité gratuite à un organisme supposé se substituer aux leurs. Une fois le G7 supplanté, si le C5 se concrétisait donc, l'UE, grand fortin du mondialisme, serait marginalisée sur la scène internationale. Elle ne jouerait plus qu'en seconde division. Elle est déjà affaiblie par le fait que, pour la première fois, une de ses têtes d'affiche, Thierry Breton, se retrouve blacklistée, suite à sa politique agressive contre la liberté d'expression, par le truchement de son DSA. Quatre autres artisans du complexe de censure européen ont subi les mêmes sanctions. Pour la première fois, ceux qui veulent restreindre notre liberté sont interdits de séjour aux États-Unis et voient leurs moyens d'action entravés comme jamais. Ecoutez avec quel culot ces tyrans se plaignent, dans le Figaro, d'être soi-disant tyrannisés. Quelle délectation ! Gageons que d'autres gros poissons comme Nathalie Loiseau écoperont de peines semblables à l'avenir.

Mais, dans ses grandes manœuvres, Trump n'oublie pas cet autre danger existentiel pour l'Amérique qu'est l'islam. Sa directrice du renseignement Tulsi Gabbard a été très claire : « Les islamistes et l'islamisme constituent la plus grande menace pour la liberté, la sécurité et la prospérité des États-Unis d'Amérique et du monde entier, a-t-elle tweeté. Il est probablement trop tard pour l'Europe... Il n'est pas encore trop tard pour les États-Unis, mais cela ne saurait tarder. Heureusement le président Trump a donné la priorité à la sécurisation de nos frontières, à l'expulsion des terroristes connus et présumés, et à l'arrêt de l'immigration massive et non contrôlée qui met les Américains en danger. »

Décidément, le seul phare dans la nuit qui avertisse nos contemporains des écueils et les rende moins périlleux reste l'infatigable Donald Trump. Et encore n’ai-je pas fait allusion à son combat contre la haute finance et ses liens avec le narcotrafic, ni à sa déclaration de guerre au narcobanditisme…