Dix preuves irréfutables que nous sommes entrés en totalitarisme

Le 13/06/2024

Dans Actualités

Il n’y a pas si longtemps, j’apportais ici les preuves que nous n’étions plus en démocratie. De là à dire que nous sommes en plein totalitarisme, beaucoup ne se résigneraient pas à l’admettre. Et pourtant, comme on va le voir, le doute n’est plus permis. Pour ma démonstration, je ferai systématiquement référence à celle à qui l’on doit la notion même de régime totalitaire, je veux parler d’Hannah Arendt. Et c’est de son œuvre magistrale Les origines du totalitarisme, plus particulièrement de sa troisième partie, Le système totalitaire, que je dégagerai les propriétés caractéristiques de ce régime. Le chapitre III tout spécialement, Le totalitarisme au pouvoir, nous servira à en extraire les marqueurs. Nous verrons alors que le mondialisme coche toutes les cases d’un totalitarisme au pouvoir.

Preuve numéro 1 : La révolution permanente pour les bolcheviks et la sélection raciale pour les nazis ont offert aux uns et aux autres, dit la philosophe, un prétexte pour « une constante radicalisation des normes […] c’est-à-dire l’extermination de ceux qui ne leur sont pas conformes ». Autrement dit, un régime totalitaire édicte des « normes » toujours plus draconiennes, afin d’exclure puis d’éliminer les réfractaires, quel qu’en soit le motif. Or c’est exactement ce à quoi nous avons assisté avec les « normes » covid : les confinements et les auto-attestations de sortie du domicile, le masque dans les classes ou à l’hôpital, la distanciation sociale à la plage ou en forêt, et bien sûr le prétendu « vaccin » pour accéder au restaurant ou à la médiathèque. Et ceux qui ne se pliaient pas aux injonctions, l’apprenti dictateur de l’Elysée était bien décidé à les « emmerder » ! Toutes ces normes ont été décrétées au fur et à mesure jusqu’à priver de travail, de statut social et de moyens de subsistance bon nombre de français. Le motif était un virus prétendument mortel et la prétendue volonté de protéger les autres, ce pour quoi un vaccin n’a jamais été conçu. Le résultat fut le même, que ce soit un virus, la race ou la révolution, à savoir mater le peuple en lui faisant accepter l’inacceptable. Un virus, bien que moins noble, valait bien les deux autres prétextes. Cette constante radicalisation des normes donc avait un objectif : « Hitler et Staline, écrit Hannah Arendt, il faut le souligner, ont l’un et l’autre fait miroiter des promesses de stabilité afin de masquer leur intention de créer un état d’instabilité permanente ». N’est-ce pas ce qu’a fait Macron en promettant un retour à la normale si tous les français se faisaient vacciner, alors qu’il créait la défiance pour longtemps ? L’objectif, pour Macron et les mondialistes au pouvoir, était d’alimenter le stress de la population jamais certaine de respecter la totalité de ces normes changeant au gré des variants et toutes plus grand-guignolesques les unes que les autres. Souvenez-vous de la prise d’un café assis plutôt que debout, j’en passe et des meilleures… Par conséquent il fallait créer l’instabilité dans la société, quitte à faire vibrer la corde de l’absurdité. Toujours au motif fallacieux qu’une fois ces règles appliquées tout rentrerait dans l’ordre.

Preuve numéro 2 : « Le dirigeant totalitaire doit, à tout prix, éviter que la normalisation devienne telle qu’un nouveau mode de vie puisse apparaître – mode de vie qui serait susceptible […] de s’assimiler aux modes de vie des autres nations de la terre […] le totalitarisme perdrait son caractère total. » Le totalitarisme vise en effet à s’étendre sans limites sur la planète entière et ne doit pas laisser de place à la comparaison. Hannah Arendt poursuit sur ce point fondamental. « La lutte pour la domination totale de toute la population terrestre, l’élimination de toute réalité non totalitaire rivale, est inhérente aux régimes totalitaires eux-mêmes ; s’ils ne s’assignent pas pour but ultime le gouvernement de l’univers, c’est qu’ils sont bien près de perdre tout le pouvoir dont ils ont déjà pu s’emparer. »

Dans le cas du mondialisme, ses thuriféraires affichent la couleur. Le mot même de mondialisme dénote toute leur aspiration à dominer le monde sans partage. Et leur objectif d’un Nouvel Ordre Mondial avec à sa tête un gouvernement mondial relève d’un totalitarisme assumé. Rappelons les paroles de Sarkozy, sûr que rien ne pourrait entraver la mise en place de ce gouvernement : « Nous irons ensemble vers ce Nouvel Ordre Mondial et personne, je dis bien personne, ne pourra s’y opposer, car à travers le monde les forces au service du changement sont considérablement plus fortes que les conservatismes et les immobilismes. »  C’est dire leur arrogance. Mais aussi à quel point leur doctrine ne fait pas de quartier et leur exercice du pouvoir se veut totalitaire. Cependant ils ont beau annoncer leur plan, il est des hommes qui préfèrent se boucher les oreilles et ne pas entendre. Ils choisissent de relativiser. Arendt avait pointé du doigt une telle réaction : « Lorsque les dirigeants totalitaires proclament que le pays où ils ont réussi à s’emparer du pouvoir n’est à leurs yeux que le quartier général temporaire du mouvement, qu’une étape dans la conquête du monde, lorsqu’ils prétendent que les victoires et les défaites se comptent en termes de siècles ou de millénaires et que les intérêts planétaires priment toujours sur les intérêts locaux, à l’échelle du territoire qui est le leur, nous tenons ces propos pour négligeables. »

Preuve numéro 3 : Hannah Arendt insiste également sur le paradoxe du totalitarisme une fois au pouvoir. « Son mépris des faits, son adhésion exclusive aux lois d’un monde fictif, deviennent constamment plus difficiles à maintenir, mais demeurent aussi essentiels qu’hier. » La dichotomie fiction-réalité est en effet la grande affaire des totalitarismes. Ces derniers misent sur la présentation d’un mode factice destiné à servir leurs objectifs. Mais la confrontation quotidienne avec la réalité affecte jour après jour le beau conte de fées des dictateurs totalitaires.

Ainsi les récentes divulgations à propos du covid et les aveux lamentables du Docteur Fauci au Congrès américain ont fait se craqueler le récit officiel sur la pandémie, loi d’airain du mondialisme. Mais le covid n’est qu’une parcelle de la fiction mondialiste, une autre étant le soi-disant réchauffement climatique, une autre encore étant le soutien à l’Ukraine au nom de nos valeurs républicaines. Dans chacun de ces domaines, le fossé se creuse entre la fiction totalitaire des mondialistes et la réalité des faits auxquels ils sont confrontés.

« Le pouvoir implique une confrontation directe avec la réalité, et ce défi permanent doit être constamment relevé par le pouvoir totalitaire, souligne Arendt. Propagande et organisation ne suffisent plus pour prétendre que l’impossible est possible, que l’incroyable est vrai, qu’une logique insane régit le monde ; le support psychologique principal de la fiction totalitaire – le vif ressentiment des masses à l’égard du statu quo qu’elles refusaient de concevoir comme le seul monde possible – n’est plus là ; la moindre parcelle d’information véritable qui filtre à travers le rideau de fer, dressé pour endiguer le flux toujours menaçant de la réalité qui vient de l’autre bord, du bord non totalitaire, constitue pour la domination totalitaire une menace plus grande que ne l’avait été la contre-propagande pour les mouvements totalitaires. »

Concernant le mondialisme, depuis 2020, les médias ayant tous été repris en mains, c’est des réseaux sociaux qu’est venue la menace pour lui. La réalité qui a fini par percer à travers les Telegram, X et autres plateformes de vidéos dont Youtube (malgré la censure) met en péril le pouvoir totalitaire. C’est ainsi que de ces réseaux ont été transmises quantité d’informations qui restaient jusqu’à présent confidentielles et dont la teneur ébranle de jour en jour le rideau de fer.

Preuve numéro 4 : Ce qui trompe le citoyen lambda c’est que jamais au grand jamais le pouvoir totalitaire ne décrètera qu’il est au pouvoir. Jamais il ne claironnera : la démocratie est morte, vive la dictature totalitaire ! Suivez le raisonnement d’Arendt : « Encore plus troublante fut la manière dont les régimes totalitaires traitèrent la question constitutionnelle. Durant leurs premières années d’exercice du pouvoir, les nazis firent pleuvoir une avalanche de lois et de décrets, mais ils ne se soucièrent jamais d’abolir officiellement la constitution de Weimar. Ils maintinrent, à peu de chose près,  les administrations en place, ce qui induisit bien des observateurs nationaux et étrangers à espérer une limitation de l’activité du parti et une normalisation rapide du nouveau régime. » Grave erreur s’il en fut. Les allemands ne se sont pas retrouvés du jour au lendemain en régime totalitaire et même des observateurs ont été abusés ou ont voulu l’être et croire à une certaine continuité. Aujourd’hui en France, nous sommes encore sous la cinquième république, mais est-ce que cela signifie pour autant que la démocratie n’a pas fichu le camp. La loi du 5 août 2021 est une tache indélébile au même titre que celle du 4 octobre 1940 promulguée par le régime de Vichy ou que les lois de Nuremberg. Si ces dernières prouvèrent aux allemands que la république de Weimar avait vécu, la loi du 5 août 2021 doit prouver aux français que ce jour-là ils ont bel et bien franchi le Rubicon eux aussi. L’usage, au-delà de l’abusif, du 49.3 est un signal supplémentaire dans cette voie. Ne parlons même pas du résident de l’Elysée prêt à envoyer les fils de France se faire massacrer sur un lointain champ de bataille sans consultation de qui que ce soit. Tout cet arsenal atteste d’un changement de régime. Cependant n’attendez pas que Macron fanfaronne sur le bouleversement qu’il a provoqué. Il ne le fera que quand la France aura disparu, probablement rongée par le vitriol européen.

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Preuve numéro 5 : Dans son argumentaire, Hannah Arendt opère une distinction capitale entre autorité apparente et autorité réelle, « de sorte que l’appareil gouvernemental est généralement décrit comme la façade qui dissimule et protège le pouvoir réel ». Dans le cas du globalisme, le pouvoir réel ne se trouve pas entre les mains du parti comme le décrit Arendt sur les exemples nazi et bolchevik. Il est dispersé comme on le percevra ultérieurement. Les sièges de décision sont ailleurs que dans les palais présidentiels, qui ne sont que façade. Les lieux discrets du pouvoir sont souvent des instances internationales téléguidées par des hommes en coulisses et des laboratoires d’idées qui ne sont autres que des relais décisionnaires, chargés de faire croire que les futures propositions des politiques ont été mûries par des spécialistes indépendants. Dans le mondialisme, le pouvoir réel est beaucoup plus fluide et protéiforme que dans les régimes totalitaires du XXème siècle, les gouvernements acquis au mondialisme n’étant que des courroies de transmission mis en place par Davos et son programme de Young Global Leaders. Le cas de la maison mère, le pilote américain, relève, lui, d’un processus interne parallèle. Plus que jamais avec le mondialisme, la distinction opérée par Hannah Arendt s’avère pertinente.

Ce qu’elle écrit encore est si parfaitement adapté à la situation que nous vivons sous la coupe mondialiste qu’on la croirait écrite dans les années 2020 : « La cohérente et perpétuelle division entre autorité secrète réelle et représentation fictive faisait du siège effectif du pouvoir un mystère, par définition, et ce à un tel degré que même les membres de la clique dirigeante ne pouvaient jamais savoir avec une absolue certitude quelle était leur propre position dans la hiérarchie secrète du pouvoir ». Avec le mondialisme, l’opacité derrière laquelle se cache le pouvoir effectif est poussée à son paroxysme. Combien ai-je lu d’analyses, qui ont tenté de cerner ce pouvoir secret bien dissimulé derrière toutes sortes d’organismes dont personne ne sait au juste ni la fonction ni l’utilité, mais qui abritent les têtes pensantes du fascisme d’aujourd’hui ! ¾

à suivre…

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