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Chronique d’en France

Le 18/11/2025

Dans Actualités

« Les hommes ont toujours refusé l’appui de qui voulait les tirer de leur peine, et couru sur les traces de ceux qui les entraînaient au malheur. » René Barjavel

Inutile de vouloir ouvrir les yeux à son semblable. Il se refermera aussitôt comme une huitre. Voilà ce qu’on entend souvent. Et c’est ce que j’ai moi-même expérimenté à mes dépends. Aussi bien en voulant dévoiler l’arnaque covid qu’en ayant désiré convaincre qu’ouvrir les portes à l’islam aurait de funestes conséquences. La plupart du temps, effectivement, mes efforts se sont soldés par un fiasco. Et pourtant il y a des hommes et des femmes qui sont réceptifs aux arguments et aux mises en garde. Il y en a qui y sont sensibles. Qui affrontent la lumière crue de la réalité. Qui ne s’en laissent pas conter par des discours lénifiants, par des paroles prononcées pour endormir leur vigilance. J’ai fait partie de ces hommes par le passé. Dès les années 80, j’ai beaucoup appris d’un collègue, professeur d’histoire, Philippe Courrière. Au fil de nos discussions, j’ai compris qu’il était impératif d’abord de ne pas se mentir à soi-même, puis de ne pas travestir le réel en le parant d’un voile romanesque, comme le font tant de gens de gauche qui idolâtrent les immigrés mais courent vivre loin d’eux, à la campagne. Lui revenait de plusieurs années de coopération en Algérie et ses récits firent sur moi qui y suis né une forte impression. Ils me dessillèrent les yeux une fois pour toutes sur le monde musulman.

De surcroît, ce n’est pas en me plongeant ultérieurement dans l’histoire arabo-musulmane que j’ai changé d’avis. Au contraire. Alors, si par la force de la raison je me suis ravisé, pourquoi ne pourrais-je pas à mon tour en convaincre d’autres ? Le peu de fortune de mes tentatives ne fit hélas que me montrer les limites de mon pouvoir de persuasion. Barjavel avait raison.

Une femme a également changé son fusil d’épaule. Je veux parler de Marguerite Stern. Venue de la gauche, et pas de la meilleure frange, des femen, elle a opéré un virage politique à 180 degrés. Finie pour elle la langue de bois. Sont-ce ses actions d’antan en Tunisie ou au Maroc qui lui ont ouvert les yeux sur le monde musulman, en particulier qui lui ont fait prendre position contre le port du voile ? Difficile à dire. Je crois plutôt que la réponse à cette question se trouve dans une vidéo youtube qu’elle a faite. Comme vous allez vous en apercevoir, sa raison est des plus naturelles. Et, à ce titre-là, elle devrait aussi sauter aux yeux de bien des français. Stern raconte avoir séjourné à l’occasion dans un petit bourg du sud de la France. Le village, peut-être un peu en sommeil, avait conservé une patine des années 60. La jeune femme vivait alors dans une ville du nord, au fort brassage de populations : femmes voilées d’origine indéterminée, hommes d’Afrique noire ou du Maghreb tout droit venus du bled... Le melting-pot à la française, quoi. C’est ce qu’elle avait toujours connu de la France. Le contraste la déstabilisa au plus profond, explique-t-elle. Au début, au lieu de se dire que décidément sa ville n’avait plus grand-chose avoir avec la France, elle crut bon de s’interroger plutôt sur son lieu de villégiature. Puis, peu à peu, elle ressentit un parfum qu’elle ne connaissait pas dans sa grande ville. Comme une douceur de vivre, une légèreté qui flottait dans l’air. Elle se sentait en sécurité. Mieux elle se sentait parmi les siens. Bref, Marguerite découvrait la France ! La France d’avant où ne poussait aucun minaret, où on ne craignait pas d’être au mauvais endroit au mauvais moment, selon l’expression consacrée par les médias et employée pour minimiser la violence des racailles et transformer leurs crimes en un phénomène fortuit, presque sans cause humaine. La France de Péguy où on ne redoute pas que la CGT s’emporte contre un spectacle qui ne fait qu’honorer Notre-Dame de Paris, où la voyoucratie n’a pas atteint l’Assemblée nationale. Aujourd’hui non seulement des délinquants occupent ses bancs, mais encore le Victor Hugo de Notre-Dame de Paris, s’il revenait, aurait maille à partir avec la CGT du livre. Pire, dans cette France d’après, qui n’est plus la France, on assiste au triste spectacle d’un compositeur, Yann Tiersen, qui renie le film auquel il a jadis participé, Le fabuleux destin d’Amélie Poulain, et qui a fait sa renommée. Le bougre le juge raciste parce que trop blanc. « Qu’il rende [alors] l’argent à la SACEM ! » lance une Barbara Lefebvre excédée. Peut-être le renégat ne veut-il pas que ce pastiche de la France d’avant ne réveille une nostalgie qui nous la fasse regretter.

Cette émotion, dont se réclame Marguerite Stern et que la gauche tient à nous faire passer pour du racisme, cette émotion c’est la même que celle qui m’étreint lorsque je revois des films des années 60 ou 70. Le charme n’est jamais rompu. Bien sûr, c’est pour moi un bain de jouvence, mais au-delà il est la confirmation d’avoir vécu dans une patrie autrefois fière d’elle, dans une patrie honorant son passé, une patrie alliant à la fois la tolérance envers les autres religions et la perpétuation de ses marqueurs chrétiens. Une patrie qui veut bien offrir l’hospitalité aux réfugiés politiques mais pas au point d’accueillir toute la misère du monde et perdre son âme, qui veut bien financer des programmes d’aide au tiers-monde mais certainement pas la promotion de la transsexualité au Bengladesh. Sur le tard, Marguerite Stern aura appris par ses propres moyens à aimer son pays, en tirant les conclusions imposées par la réalité et en écoutant son cœur. Cela vaut bien toutes les exhortations d’un mentor ou les lectures les plus édifiantes.

Reste le citoyen ordinaire qui ne veut rien savoir du danger islamique, ni de la trahison des élites. Il n’est souvent ouvert à aucun argument, à aucune démonstration rationnelle, ni même à ce qui lui crève les yeux. S’il s’agit d’une femme et qu’elle se fait violer par un migrant, une fois sur deux elle excusera son violeur. Idéologie oblige. S’il avait été blanc, ça n’aurait pas été la même chose. Regardez les familles des victimes du Bataclan. Combien de pères, de mères, de frères ou de sœurs ont eu le courage de hurler leur haine des islamistes devant les caméras ? Oui vous aurez ma haine ! C’est ce qu’ose crier depuis dix ans un Patrick Jardin. Il force pour cela notre respect et notre compassion. Mais un Patrick Jardin bien esseulé. Les autres se taisent ou répètent inlassablement la même antienne d’amour, de tolérance et de paix alors qu’on a massacré qui un fils, qui une fille, qui un frère, qui une sœur ! Accorder son pardon aux terroristes du Bataclan ou d’ailleurs, qui ne le demandent pas du reste, alors que de nouvelles vagues de tueurs continuent de meurtrir les nôtres (Arnaud Beltrame, Samuel Paty, Dominique Bernard et les autres) serait un acte de pure obscénité. Ce serait mettre sa frayeur sur le compte de sa charité judéo-chrétienne. L’odieux procédé ! Ce serait se plier à la loi du plus sanguinaire, s’assujettir en foulant la mémoire de nos morts. Les remerciements de Macron à Tebboune pour avoir libéré Boualem Sansal s’inscrivent tout à fait dans cette insupportable servitude assumée. Certains diraient que sa servilité relève de la pornographie !

Raphaël Arnault entre élégance et grandeur d'âme !

Il y a maintenant cette gauche qui ne s’amende pas et continue de frayer avec l’ennemi islamique. Qui collabore honteusement. La morale, avec la gauche, c’est qu’elle est en toute circonstance capable du pire. J’aurais cru que 2015 serait un électrochoc, même pour elle. Hélas, je n’avais pas imaginé que, loin de s’horrifier de la barbarie islamique, elle irait jusqu’à brandir sa bannière. En ce sens aussi, 2025 est pire que 2015.

Il y a surtout ces gens de gauche qui s’offrent une bonne conscience sur le dos des petites victimes blanches que laisse derrière elle la racaille islamique. Ils ne veulent pas voir son racisme antiblanc. Au fond d’eux, ils savent quelle est la vérité, puisqu’ils se gardent bien d’aller vivre dans les quartiers sensibles. Mais en entretenant leur fantasme, ils réservent un très mauvais réveil à leurs enfants. Lesquels les maudiront d’avoir abandonné leur pays à des étrangers malveillants, de leur avoir transmis un pays où il leur faut baisser la tête, plutôt que de leur avoir remis les clés de ce pays, comme chaque génération qui se respecte doit le faire. Sans nul doute, ils maudiront leurs parents.

En attendant, la gauche va apprendre ce qu’il lui en coûte de céder aux sirènes de l’islam politique. Le cas Raphaël Arnault est éloquent sur ce point. Fera-t-il réfléchir tous les petits français de souche qui occupent encore les places de choix à LFI ou attendront-ils qu’on les fasse passer de vie à trépas pour réaliser ce qui leur arrive. S’ils n’en font qu’à leur tête, l’histoire retiendra qu’ils auront été les Doriot et Déat du XXIème siècle. Le cas Raphaël Arnault est en effet symptomatique. La canaille s’est trouvée en compétition avec un autre insoumis, maghrébin de son état, Farid Farryssy. Cependant les instances nationales, pour reprendre la phraséologie de France Info, c’est-à-dire Mélenchon, ont choisi de parachuter Arnault pour conquérir le poste de député d’Avignon. Or il semble que les deux insoumis aient ensuite passé un gentlemen’s agreement : à Arnault la députation, à Faryssy la mairie. Mais cela c’était avant. Car, à l’approche des municipales, Arnault a préféré investir sa protégée, une jeune femme au patronyme bien français, avec l’aval du parti. C’en était trop pour Faryssy. Et ce dernier de tout envoyer promener, sans oublier de régler ses comptes. Dans un communiqué, il dénonce « les comportements autoritaires, les pratiques d’intimidation et les violences verbales » que le parti lui a infligés. Quant à ce qu’il pense du camarade Arnault, ce n’est pas mieux. Il emploierait « les mêmes méthodes que les fachos » ; il aurait menti sur son casier judiciaire. Pire, il aurait « un souci avec l’origine des gens ». Entendez par là qu’il serait raciste. « Il veut bien que les arabes le servent, mais ils ne doivent pas prendre de responsabilités ». Soyez assuré que si cela avait concerné un homme de droite, on en aurait entendu parler jusqu’à plus soif. Ce racisme évident dont l’antifa fait preuve devrait faire hurler son camp, ce camp qui ne cesse de traiter ses adversaires de racistes et de nazis. Et voilà qu’Arnault, le tartufe de l’antiracisme, est accusé par un racisé d’être lui-même le pire des racistes. Mais le fiché S a encore le soutien de Mélenchon. Je crois que la direction de LFI sait qu’elle risque de se faire déborder par ses racialistes. Pas folle, elle ne veut pas lâcher les « postes de direction ». Apparemment l’arabisation de LFI a des limites, même pour le rastaquouère Mélenchon. Nous avons là un exemple chimiquement pur de grand remplacement. Mais le cocasse c’est qu’à LFI ces messieurs blancs n’ont pas l’intention de se laisser grand remplacer, même s’ils le préconisent pour nous, la piétaille. Ils nous jouent leur énième version du faites ce que je dis, pas ce que je fais. Mais je ne crois pas qu’ils s’en sortiront. Arnault et Mélenchon en personne se feront chasser sous peu de leur propre parti. Tournez le regard du côté des Démocrates. Chuck Schumer et sa vieille garde n’ont finalement pas eu le dessus sur Mamdani. Le nombre et la pression des musulmans auront raison à l’avenant de la camarilla blanche qui entoure Mélenchon. A moins qu’au dernier moment celle-ci préfère abandonner une fois de plus son électorat. Dans ce cas, elle finira comme le PS à 1,75% !

 

Photo d'illustration : Extraite du Paris d’Amélie Poulain

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