Première raison possible : l’apaisement. Rejouant la partition de Daladier et Chamberlain à Munich en 1938 face à Hitler, les démocraties européennes se retrouveraient aujourd’hui aussi démunies devant l’islamisme cette fois et opteraient encore pour une politique d’apaisement de la bête immonde. C’est une explication à laquelle je ne souscris pas, pour la bonne et simple raison que les principaux dirigeants européens sont tous des euromondialistes qui ne redoutent pas l’épreuve de force (voir leur attitude vis-à-vis de la Russie) et qui n’hésitent pas à recourir à l’action violente (voir l’attitude de Macron envers les GJ). Ils n’ont rien d’affables démocrates impuissants et vaguement dépassés par la situation. A contrario, ils savent user de la force et de la loi sans état d’âme, quand il le faut. Dans ces conditions, pourquoi tolérer l’activisme des islamistes et, pire, pourquoi l’encourager en continuant d’ouvrir nos portes à l’Islam ? Daladier et Chamberlain, eux au moins, n’avaient pas fait entrer sur leur territoire des hordes d’allemands revanchards juste avant 39. C’est pourtant ce que s’entêtent à faire nos dirigeants en accélérant l’invasion migratoire qui porte en elle la peste verte.
La deuxième raison, l’immigration, ne tient pas davantage. Qui a ouvert les vannes de l’immigration d’origine musulmane en 2015 sinon les européistes, Merkel en tête ? Les effets s’en sont ressentis immédiatement et ils auraient eu le temps de corriger le tir. Bien au contraire, le poids de cette immigration forcenée ne cesse de grandir et les gouvernants européens composent avec, comme s’ils n’en étaient pas à l’origine. C’est la même situation qui a prévalu aux Etats-Unis sous Biden à la frontière mexicaine. Le même scénario pour tout l’Occident. Tout comme la dette, l’immigration massive a été recherchée par la caste, afin que nous en subissions les funestes conséquences dans la guerre sourde qu’elle nous mène.
Troisième tentative d’explication : la haine du conservatisme américain et du mouvement MAGA. Certes le trumpisme est vu comme un ennemi commun aux mondialistes et aux islamistes. Cependant, encore une fois, 2015, qui inaugure l’invasion musulmane de l’Europe mise en œuvre par nos dirigeants, a eu lieu bien avant l’accession de Trump au pouvoir en 2017. Ces hommes et ces femmes ne pouvaient pas ignorer la montagne d’effets dévastateurs sur la civilisation occidentale. Ils l’ont fait pourtant en tout connaissance de cause, et deux fois plutôt qu’une. Et ce ne sont pas les centaines de viols de femmes blanches à Cologne ou l’esclavagisme sexuel des fillettes blanches par les grooming gangs qui auront arrêté ces judas d’européistes. Rappelons que c’est Starmer en personne qui a couvert ces derniers et Merkel les violeurs de Cologne.
Quant à la quatrième explication, cela fait longtemps que l’Europe a pris ses distances avec Israël. Dès 2000, elle exprimait avec acrimonie ses réticences envers cet Etat. Déjà elle s’était éprise de la prétendue résistance palestinienne incarnée en ce temps-là par la terroriste OLP et le fourbe Arafat. En outre, prendre ses distances avec l’Etat hébreu n’implique pas nécessairement de se jeter dans les bras des Frères musulmans.
Après ce tour d’horizon, on constate qu’une donnée essentielle manque dans l’analyse proposée par cet article d’Yves Mamou. C’est le fait que lesdites démocraties européennes n’en sont plus. Elles sont gangrenées à tous les étages par le mondialisme et son idéologie multiculturaliste, portée par la gauche feutrée, selon le terme de Guy Millière, et farouchement brandie par la gauche extrême. Pourtant Yves Mamou est aussi l’auteur d’un livre très pertinent intitulé Le grand abandon. Livre dans lequel il fournit lui-même les clés de compréhension. Il s’est donné au fil des pages « pour but de montrer, sources à l’appui, comment la caste au pouvoir a aussi fait alliance avec des groupes ennemis de l’intérêt national, pour consolider son pouvoir ». Cette bourgeoisie française mondialisée ou gauchisante « favorise, voire pactise objectivement avec des groupes et une idéologie islamistes qui noyautent progressivement la société démocratique ». Nous y sommes. Mamou avait donc déjà la réponse. Elle était à rechercher dans son ouvrage cité plus haut. Le grand abandon est en effet paru aux Editions L’artilleur en 2018.
Les étapes… ? Les étapes de ce complot, de cette guerre contre les peuples occidentaux qui ne dit pas son nom, les voici. Les élites ont d’abord décidé de faire sécession. Par suffisance, par sentiment d’omnipotence, par ubris… Elles ont cessé de faire nation et de rendre des comptes à leur peuple. Puis elles en ont venues à saborder l’une et l’autre. Aussi ont-elles misé sur l’immigration sauvage. Depuis le vote sur le Brexit, la première élection de Trump et l’ascension de Marine Le Pen, « les électeurs européens ont signifié aux élites qu’ils ne se laisseraient pas marginaliser ». La guerre était déclarée. Du moins tacitement. C’est alors que nous prîmes le covid de plein fouet. Il leur fallait mater la révolte des peuples qui s’éveillaient un peu partout. Cependant, à long terme, la méthode la plus efficace consistait à continuer de noyer ces réfractaires dans un trop-plein de populations exogènes. Encore l’immigration et toujours l’immigration. Quant au type d’immigration privilégié par l’élite, il était arrêté depuis longtemps, depuis l’époque où fut forgé le concept d’Eurabia. Ce serait une immigration musulmane. Une certaine unité devait rassembler les nouveaux venus pour mener à bien le clash avec la société occidentale et imposer à cette dernière de nouveaux codes. En fin de compte la dissoudre. De plus les citoyens de souche auraient ainsi une culture de rechange vers laquelle se tourner. Voilà pourquoi il fallait d’emblée envahir l’Europe de migrants ayant une solide attache commune. C’est ce que l’Islam a offert à nos élites islamophiles. Ce qu’elles n’avaient peut-être pas vu venir cependant, c’était la violence consubstantielle à la nouvelle religion. Jusqu’à ce jour, elles l’ont régulièrement euphémisée. Une des victimes des proxénètes pakistanais en Angleterre dira qu’ils « sont comme les terroristes, ils croient que leurs crimes sont justifiés par leurs croyances religieuses ». Ainsi son bourreau la battait tout en récitant des versets du Coran. La belle religion d’amour et de paix que voilà ! Dans un second temps, afin de faire taire les peuples martyrisés, l’antiracisme a été déployé avec sa panoplie de mièvreries. Il est devenu une arme idéologique en faveur de l’immigrationnisme et du multiculturalisme, jusqu’à se mettre carrément au service de l’Islam, au point de justifier les meurtres de nos compatriotes par des immigrés en guerre larvée contre nous. Mêmes nos laïcards de cour ont toutes les attentions envers l’Islam. Mamou parle de révolution culturelle imposée à la France par sa bourgeoisie dégoulinante de faux bons sentiments. Il cite Stéphane Perrier, un fonctionnaire parlementaire qui a le mot juste : « Ce n’est plus aux immigrés d’accepter de modifier leur culture d’origine, mais aux habitants historiques d’accepter que l’immigration modifie la culture nationale. » En des termes plus prosaïques, c’est aux français de s’intégrer aux immigrés. Evidemment, personne dans la caste ne s’en est vanté. Et personne dans les médias ne l’a claironné. Le corollaire de tout ça était limpide : acceptez, bonnes gens, de devenir musulman sans broncher. L’antiracisme a été à la fois, dit Mamou, un argument idéologique en même temps qu’un outil de surveillance à l’égard des malpensants. Ajoutez à cela le déni des actes de violence, et cet attirail coercitif aura joué pleinement son rôle. Il aura été agité comme un chiffon rouge, une menace à peine voilée par la gauche tout entière et une partie de la fausse droite, mais aussi par l’appareil d’Etat, les juges, les acteurs économiques largement incités à suivre le mouvement, les publicitaires, les universités et bien entendu les médias, sans oublier le maillage d’associations et d’ONG largement surreprésentatives.