CIA

A peine l’annonce avait-elle été faite de la déclassification des archives de la CIA concernant l’assassinat de JFK, soit 80000 pages, que certains pointaient du doigt l’Etat d’Israël. Pour eux, l’affaire était entendue. Israël avait commandité l’assassinat du président américain. Il n’y avait plus aucun doute. Ils le proclamaient d’ailleurs depuis des années. Parmi eux, la fine fleur de la dissidence au mondialisme. Notez bien que si Israël devait avoir réellement pris part au complot, je serais le premier à fustiger ses services et son personnel politique pour un acte aussi odieux, comme j’ai condamné les juifs de cour au temps du covid. Mais, avant d’accuser, encore faut-il disposer de preuves irréfutables. Or, c’est là que le bât blesse. Aucun indice accablant ne ressort jusqu’à présent de ces papiers.

Après le discours d’investiture de Donald Trump qui a fait forte impression, il semble que les Démocrates aient entériné leur défaite sur le plan moral et leur perte d’influence en politique intérieure. Ceci avant même les révélations qui devraient submerger l’agora politique, les prochains mois. Une bascule idéologique s’opère aux Etats-Unis selon beaucoup d’observateurs, les vertus conservatrices prenant le dessus sur les excentricités progressistes. Ce premier constat apporte de l’eau au moulin de ceux qui pensent que l’UE va devoir agir de sa propre initiative pour conserver un pouvoir indu. Son tuteur américain ne sera plus là pour la « conseiller », en réalité pour lui dicter ses ordres, si du moins les Gates et les Soros sont entravés dans leurs actions par l’administration Trump. En ce cas, les ponts au-dessus de l’Atlantique seront coupés. Si les ordres exécutifs du nouveau président ont bien raison de l’Etat profond, alors la davocratie, devenue orpheline, se délitera par absence de colonne vertébrale. Avez-vous vu Schwab amèrement obséquieux face à Trump au Davos 2025 ? Voilà un signe précurseur.

Al Capone à la barre du monde occidental, et la vendetta continue ! Le nouvel ordre mondial règle ses comptes à ceux qui le défient. Lors d’un article intitulé Morts sur ordonnance, il était question de tous ces hommes d’Etat de par le monde qui l’ont bravé au prix de leur vie en refusant d’appliquer sa politique covidiste. Les audacieux savaient les risques encourus. Et pourtant ils ont osé le faire, non sans panache.

Robert Kennedy Jr  a tenu à ce que nous ne nous fassions plus d’illusions sur les médias en affirmant que la CIA avait « compromis les journalistes du monde entier ». Il a ajouté avec son franc-parler qu’elle était « le principal bailleur de fonds du journalisme dans le monde ». Après avoir rappelé l’histoire de l’opération Mockingbird, le vaillant électron libre de la politique américaine a expliqué que Barack Obama avait relancé l’opération, avec des moyens, on peut s’en douter, bien plus performants qu’il y a cinquante ans. De plus, la CIA aura jeté ses filets sur les médias européens comme jamais.

En maintes occasions et à réexaminer les faits, il est apparu que les choses n’étaient pas toujours ce qu’on a voulu qu’elles semblent. Ainsi en va-t-il du Dalaï-lama tel qu’il nous a été présenté depuis des décennies. Son image d’océan de sagesse a été en réalité façonnée à coups de communication pour attirer même les plus éloignés du bouddhisme tibétain. On en a fait une figure d’amour du prochain, de bienveillance et d’universalisme. Une figure christique, aux antipodes du fanatisme qu’on peut rencontrer éventuellement dans les religions du Livre.

La Central Intelligence Agency, universellement connue par son sigle CIA, est loin d’être un service de renseignements comme un autre. Elle s’est peut-être donné le beau rôle après-guerre, mais elle ne le mérite certainement pas. Grâce aux paillettes et autres effets spéciaux, Hollywood l’a faite passer pour ce qu’elle n’était pas. Le meilleur exemple de publicité mensongère que la vieille dame, ou plutôt la vieille sorcière, s’est offerte reste la série Mission Impossible.