Le nouvel ordre mondial défouraille à tout-va

Le 27/05/2024

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Al Capone à la barre du monde occidental, et la vendetta continue ! Le nouvel ordre mondial règle ses comptes à ceux qui le défient. Lors d’un article intitulé Morts sur ordonnance, il était question de tous ces hommes d’Etat de par le monde qui l’ont bravé au prix de leur vie en refusant d’appliquer sa politique covidiste. Les audacieux savaient les risques encourus. Et pourtant ils ont osé le faire, non sans panache.

Des présidents africains l’ont payé de leur vie, un président haïtien également. En occident, seule la Suède n’a pas flanché. Elle s’est distinguée du reste des autres nations. Néanmoins, ses dirigeants ne semblent pas avoir subi de représailles. Il n’en a pas été de même au Japon où Shinzo Abe a payé le prix fort de son indiscipline. Proche de Trump, le premier ministre japonais a été assassiné en juillet 2022. Sa promotion de l’ivermectine à la place des vaccins n’a pas fait que des heureux en haut lieu, semble-t-il. Il fallait faire un exemple pour dissuader toute nouvelle insubordination et resserrer les rangs mondialistes. Ce fut alors au tour du Japon, membre du G7 donc une terre mondialiste, de subir les foudres de ses propres mentors.

Cet assassinat pourrait apporter de l’eau au moulin du commentateur Alexis Cossette, qui, sur la base de l’analyste Mike Benz, développe l’idée que l’OTAN, bras armé du mondialisme, s’est retourné contre les peuples occidentaux au milieu de la décennie précédente, lorsque les mondialistes ont vu monter les périls, les Trump, les Farage, ceux qu’ils appellent si indûment les populistes et qui commençaient d’agréger les peuples mécontents. Le nouvel ordre mondial ayant perçu la menace existentielle à sa porte aurait donc décidé de passer à la manière forte sur son propre territoire. Sans le dire bien entendu. Il leur fallait faire régner la terreur, même en terre conquise.

L’idée est séduisante. Elle est probablement juste dans les grandes lignes. Cependant l’histoire nous apprend que si la CIA, gros bras mondialiste par excellence, a de tout temps œuvré au renversement de chefs d’Etat étrangers ou à la disparition d’opposants politiques encombrants (de l’assassinat de Lumumba, du renversement du guatémaltèque Arbenz voire de son exécution et de l’arrestation de Mossadegh en Iran à la destitution de l’ukrainien pro-russe Ianoukovytch en 2014), l’Agence n’a jamais renoncé à peser par le sang sur la politique intérieure des Etats occidentaux. Les exemples les plus spectaculaires sont bien sûr l’assassinat des Kennedy. Mais n’omettons pas les interventions du réseau Gladio en Europe. Cette organisation secrète est ainsi pointée du doigt dans la mort d’Aldo Moro en 1978. En France, la seule figure ayant défié le mondialisme anglo-saxon a été De Gaulle. A défaut d’avoir eu sa peau, la méthode douce d’une révolution colorée, guidée par des agents américains, a suffi. Si Mai 68 n’a pas emporté la victoire sur le moment, ses répercussions ont fini par écarter le Général du pouvoir.

C’est pourquoi je ne pense pas que le virage de 2015 contre les peuples d’occident soit aussi récent que le prétendent Cossette ou Benz. Ces faiseurs de rois ne limitent pas leur terrain de chasse. Ils ne l’ont jamais limité. Ils n’ont jamais eu de sanctuaire sur lequel ils se seraient interdits d’agir. Ce n’est pas le genre de la maison. Il n’existe pas de lieu saint où le plus grand syndicat du crime se refuse à opérer. Car il faut le voir ainsi, le mondialisme est une immense mafia, non seulement dans ses motifs triviaux mais aussi dans ses méthodes criminelles et sa préférence pathologique pour le sang, pour les moyens radicaux comme la suppression pure et simple de ses rivaux. Quand on tue impunément, le sang appelle le sang. Rappelons les mots de l’historien David Talbot : « En vérité, la CIA devint sous Dulles une véritable machine à tuer. » Donc, dès ses débuts, l’Agence se mit au service du crime. Et ne croyons pas qu’elle se soit amendée depuis. Les faits parlant d’eux-mêmes, ce serait faire preuve d’un angélisme coupable.

Il est vrai cependant que l’époque actuelle est celle où les peuples ouvrent enfin les yeux sur la nature du système et sur la canaille qui les gouverne. Beaucoup ne s’en laissent plus conter. Et des figures séditieuses commencent à émerger.

Dans ces conditions, il n’est plus question pour nos ennemis de laisser proliférer les indépendantistes comme Orban en Hongrie. Ou encore comme Robert Fico en Slovaquie. En d’autres temps, on aurait parlé de non-alignés. Malgré ses accointances avec la Russie, sa défiance vis-à-vis de l’OMS ou encore ses intentions de ne plus alimenter ce qu’il reste de la machine de guerre ukrainienne, c’est une autre posture de Fico qui a irrité l’establishment. Il a en effet annoncé vouloir mettre sur pied une commission d’enquête sur la « gestion du covid ». Or, pas plus qu’en plein covid les mondialistes n’ont admis qu’on leur fausse compagnie, pas plus aujourd’hui ils n’acceptent la menace de voir dévoilé le plus grand crime qu’ils aient jamais commis. Fico disait récemment : « Je confirme en tant que président du parti et également en tant que Premier ministre que je soutiendrai les efforts de certains politiciens de la nouvelle coalition gouvernementale pour faire toute la lumière sur ce que le gouvernement a fait entre 2020 et 2021… » La réponse à ce coup de semonce ne s’est pas fait attendre. Une tentative d’assassinat a été perpétrée contre lui. L’agresseur, notoirement de gauche, s’est en pris à Fico, pourtant un ancien communiste. Si le lien entre lui et des factions mondialistes slovaques n’est pas établi à cette heure, l’ingérence des agences américaines dans l’enquête afin de l’orienter a été soulevée par le média RT. Tout plaide en faveur d’un acte prémédité par les seules forces à qui profite le crime et qui ont les moyens de le commettre sans se trahir. En outre, des preuves que l’agresseur a été manipulé par une organisation dans l’ombre s’accumulent. Silvano Trotta rapporte que « le ministre de l’Intérieur slovaque a expliqué que deux heures seulement après la tentative de meurtre, l’intégralité de l’historique Facebook et des communications de l’agresseur avait été supprimée de son ordinateur personnel. L’auteur lui-même n’a pas pu le faire car il a été arrêté sur place. Les enquêteurs ont découvert que son épouse n’avait pas non plus accès à ses appareils informatiques. Ainsi, selon le ministre, la possibilité qu’un groupe soit à l’origine du crime doit être prise en compte. »

Des bruits courent qu’après Fico ce serait au tour d’Orban. S’ils n’ont cessé de le diaboliser, lui mâche de moins en moins ses mots. « Cette année, a dit le chef d’état hongrois, nous pourrons mettre fin […] à l’ordre mondial basé sur l’hégémonie libérale. L’esprit progressiste et libéral du monde a échoué. Il a connu des guerres, le chaos et le désordre, l’effondrement économique et la confusion dans le monde. » Devant ces positions de plus en plus antagonistes, les renseignements ukrainiens seraient chargés de le liquider. Ils ont de la pratique, reconnaissons-le. L’opération aurait l’aval de la CIA et du MI6. C’est imminent, dit-on.

Les couteaux sont donc tirés et c’est le tour du Premier ministre géorgien d’essuyer les avertissements du commissaire européen Oliver Wargelli. Le gangster, pardon le membre du gang connu sous le nom de Commission Européenne, lui a lancé au téléphone : « Vous avez vu ce qui est arrivé à Fico ? Vous devriez être très prudent ! » Le géorgien a en effet l’intention de faire adopter une loi sur les agents étrangers afin de préserver son pays d’un Maïdan géorgien. Par voie de conséquence, les parrains de tous les Maïdan de la Terre s’emportent et menacent, l’arme au poing.

La situation doit donc être grave pour que ce soit du cœur du réacteur nucléaire que part la menace. Ici c’est de l’UE qu’on la brandit de manière à peine voilée, là-bas c’est de la Maison Blanche qu’est parti en 2022 l’ordre d’éliminer physiquement le trouble-fête républicain. Si Trump devait repasser, ils craignent tous un Armageddon. France-Soir raconte ce fait anecdotique que « les riches américains prennent de l’avance en collectionnant les passeports au cas où il faudrait fuir ! »

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Il n’est donc pas étonnant qu’ils aient déjà essayé de supprimer le 45ème président, Donald Trump. Et le raid des cow-boys du FBI à Mar a Lago, dans sa propriété de Floride, on l’apprend aujourd’hui, avait probablement pour objectif de s’en prendre à sa vie. Pour les successeurs d’Allen Dulles, David Rockefeller et Lyndon Johnson, abattre Trump est aussi vital que d’avoir exécuté JFK pour les trois conspirateurs cités. Pourquoi ne pas recommencer, après tout ? Cela avait si bien fonctionné et les coupables s’en étaient sortis sans une égratignure.

Le scénario de l’assassinat de Trump avait été ficelé dans les règles, il y a deux ans. La publication de documents du FBI montre comment les initiateurs du raid envisageaient l’opération. A la lumière de ces documents, plusieurs centaines de pages, l’annonce a été faite dans les médias que Biden avait orchestré la perquisition chez Trump et même commandité son assassinat, en autorisant le recours à la force meurtrière par ces gibiers de potence du FBI, lors de leur descente. On a dépassé là le stade d’une militarisation de la politique. On en est à une conversion des hommes politiques en caïds et des fédéraux en vils porte-flingue. Al Capone et ses seconds couteaux ! On sait désormais ce qu’ils cherchaient : les preuves de leurs méfaits, le dossier Crossfire Hurricane qui met en cause Obama, Biden et les Clinton, mais aussi James Comey, l’ex-directeur du FBI. En chacun des griefs, il y a de quoi  donner lieu à un scandale à la Watergate. Redites-moi, qui parle encore de l’occident démocratique ? Notre occident ressemble autant à une démocratie qu’Al Capone à une dame patronnesse.¾

 

Photo d'illustration : © Mollyroselee de Pixabay

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