Malheur aussi à ceux qui voudraient se rafraichir sous le doux zéphyr d’une clim. Ou encore qui voudraient prendre un avion pour des vacances aux antipodes ! La gauche, inculte aussi en matière de science, a décidé de reprendre le discours mondialiste en matière de catastrophisme climatique. Elle pense peut-être faire des émules avec cette nouvelle religion. Mal lui en a pris, puisqu’on constate que ses écolos se moquent bien de leur propre dogme. Ils ne se privent pas de posséder plusieurs véhicules à moteur et de voyager par les airs quand bon leur semble !
Malheur encore à ceux qui osent revendiquer la liberté d’expression pour eux. La gauche autoritaire n’a plus d’autre argument que sa haine et sa violence vis-à-vis de ses contradicteurs. La dure réalité lui donne tort chaque jour un peu plus, mais elle s’enfonce toujours davantage dans le labyrinthe fantasmagorique de ses lubies et bafoue le droit d’autrui à penser différemment. A tel point que, pour elle, revendiquer cette liberté, dès lors qu’on n’est pas d’accord avec elle, relève d’une attitude d’extrême-droite. C’est sidérant ! La gauche marche sur la tête. La fable qu’elle n’a cessé de nous conter depuis cinquante ans, à savoir qu’elle était le meilleur avocat de la liberté d’expression, se révèle être la plus grande escroquerie de tous les temps !
Malheur encore à ceux qui exigent que leur sécurité soit assurée partout dans la cité. Que la police poursuive tous les grands délinquants et que la justice les incarcère. Pour cette gauche voyou, en effet, c’est une odieuse demande que de vouloir se sentir en sécurité et ceux qui appellent de leurs vœux le rétablissement de l’ordre républicain sont d’ignobles droitards. Ainsi, après le chaos semé par 300 blacks-blocs au festival du théâtre de rue d’Aurillac, le maire socialiste, à qui il n’est resté aucun soupçon de bon sens, n’a pas demandé à l’Etat de prendre des mesures de fermeté envers les casseurs mais a renouvelé les mièvreries du vivre ensemble. On cherche encore le rapport… La gauche ne se rend même plus compte de ce qu’elle raconte.
Si le peuple français, il y a un demi-siècle, avait su vers quelle dystopie la gauche la conduirait, il aurait été consterné.
Serait-il venu à l’esprit d’un homme de gauche d’alors de diaboliser mon socialiste de voisin qui s’adonne chaque semaine à sa passion du barbecue ?
Serait-il venu à l’esprit de cet homme de voir en mon ami de toujours un facho parce qu’il tient plus que tout à ce que chacun s’exprime sans ostracisme ?
Lui serait-il venu à l’esprit d’en faire autant avec ma propre mère, elle dont l’aversion pour l’injustice était viscérale ? Elle qui aimait également transmettre ses traditions. Jamais personne n’aurait osé pour toutes ces raisons lui dire à la face qu’elle était d’extrême-droite !
Lui serait-il enfin venu à l’esprit de traiter de vil réactionnaire mon ancien instit qui aspirait si fort à ce que chaque enfant réussisse à l’école et soit récompensé à la mesure de ses mérites ? Il aurait fallu beau voir qu’on lui dise que c’était un fasciste !
Je ne vois qu’une explication à ces inepties proférées par la gauche et encouragées par le pouvoir mondialiste : la volonté de déboussoler ce peuple à qui on a déclaré la guerre et faire en sorte qu’il ne s’y retrouve plus. Qu’à la fin des fins il se plie à toutes les folies qu’on veut lui faire faire.
Dans cet inventaire à la Prévert ou plutôt à la Sandrine Rousseau, que dresse Damien Rieu, il y manque les fameux « faits divers ». Les faits divers sont-ils d’extrême-droite ? Voilà la question la plus saugrenue qu’on ait jamais posée et c’est l’Huma qui la pose. Une de ses journalistes le fait dans une séquence vidéo. On peine à garder son sérieux devant tant d’extravagance. Tout ce qu’on comprend après ce charabia, c’est que la gauche communiste préfèrerait qu’on ne parle pas de toutes ces victimes des immigrés musulmans et qu’à défaut elle diabolise ceux qui s’insurgent. Tout faire pour blanchir les meurtriers n’est pas suffisant. Dans leur guerre de l’image contre le peuple de souche, l’Huma et les autres en sont à noircir leurs adversaires, contre toute vraisemblance, avec ce bon vieux truc du communisme d’après-guerre, la reductio ad hitlerum, c’est-à-dire la diabolisation par l’amalgame avec l’extrême-droite.■