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Une France à terre

Le 11/07/2025

Dans Actualités

Tous les jours, on nous rabâche que la France n’existe pas. Ceux qui tiennent ce langage sont clairement de gauche. De Mélenchon à Macron en passant par les écolos et certains LR. Si l’on recense les attaques que subissent la France et les français depuis 2017, la somme est édifiante. Il y a eu pour commencer le désormais célèbre « il n’y a pas une culture française » du paltoquet de l’Elysée. Je me souviens qu’Alain Finkielkraut avait porté le fer, le premier, contre lui. Dommage que le philosophe se soit ensuite fourvoyé, hypnotisé par les honneurs comme sa quête effrénée d’un fauteuil d’immortel. Comment le pays n’est-il pas descendu dans la rue hurler son mépris à la face de l’offenseur ! Ainsi la culture française n’existerait pas ? A l’entendre, elle n’aurait même jamais existé, sinon il aurait employé le « plus » et non le « pas ». De Villon à Camus, les écrivains, de Fragonard à Monet, les peintres, du Vieux Gaultier à Debussy, les compositeurs, de Rousseau à Alain, les philosophes, de Laplace à Kastler, les scientifiques, tous ces français ont hissé la culture française à son pinacle. Et le minus habens du Faubourg Saint-Honoré ose prétendre que la culture française n’existe pas. Le dédain aurait dû être la bonne réaction si cet affront n’avait été le prélude à l’effacement de tout ce qui est français par la classe politique de gauche et du centre.

Pour ces renégats, il leur fallait effacer jusqu’aux démonstrations les plus éclatantes du génie français. La culture française devait passer à la trappe. Depuis 2017 et jusqu’à ce jour, au cœur des institutions françaises, Macron et les siens ont poursuivi leurs efforts pour ruiner la France, la désosser de son industrie, de ses artisans et de son agriculture, la vendre à la découpe, la défigurer par la submersion migratoire et lui cracher à la figure à chaque occasion.

L’attaque suivante a ciblé la langue française… Cette fois, c’est Mélenchon qui s’y est collé. Du haut de son orgueil incommensurable, il a affirmé que la langue française n’appartenait pas aux français et qu’il fallait la rebaptiser : « … si quelqu’un pouvait trouver un autre mot pour qualifier la langue française, il serait le bienvenu… ». Telles sont ses paroles. Ne serait-ce pas plutôt l’arabe que le chef du parti de l’étranger voudrait voir remplacer le français ? Pour Mélenchon, la créolisation est un euphémisme d’islamisation, et pas d’islamisation sans langue arabe bien entendu. D’ailleurs, le cuistre Patrick Cohen a soutenu avec fatuité que « les mots arabes dans la langue française c’est plus qu’un enrichissement, c’est un apport indispensable ». En voilà un aussi atteint sur le plan intellectuel que Mélenchon ! Les grammairiens de Port Royal doivent se retourner dans leur tombe. S’ils avaient su ça, ils auraient consulté leurs homologues mahométans !

Il est loin le temps où je faisais écouter à mes enfants la chanson d’Yves Duteil la langue de chez nous. Si « la saveur des choses est déjà dans les mots », nous dit le chanteur, je retiens que la langue nous donne surtout « la force de vivre en harmonie », selon lui. C’est ce que ne veut pas le raciste Mélenchon, vivre en harmonie sous bannière de la France. Il proclame la fin de notre langue avec autant de mégalomanie, comme si il y pouvait quelque chose à lui seul, que de perfidie. Il veut surtout, en s’en prenant à la langue française, saper l’âme du peuple de France. Le pouvoir, auquel il appartient, ne lui en déplaise, a déjà commencé à déposséder le peuple français de sa langue : en lui injectant une dose létale de migrants inassimilables et souvent barbares et en ayant détruit petit à petit le système éducatif, comme j’ai pu le constater en quarante années. Ce système s’est dégradé jusqu’à atteindre un état de décomposition avancée sous les coups assénés par l’idéologie euro-gauchiste. Aujourd’hui, dans leur ensemble les élèves ne savent plus ni lire, ni écrire, ni comprendre leur langue maternelle. Combien d’élèves dans le secondaire ignorent qu’au début d’une phrase on met une majuscule ! Combien d’étudiants en faculté confondent les verbes évoquer et invoquer !

Troisième acte de ce navet : il n’y aurait pas de peuple de souche français. Corollaire : il n’y a pas de peuple auquel s’assimiler pour les nouveaux et nombreux arrivants, donc il n’y a que des peuples côte à côte, voire face à face, mais pas de peuple français. En quelques années, ils auront effacé avec leur cancel culture la France, des siècles d’Histoire, sa culture, son peuple et sa langue. Lors d’une matinale de Radio Courtoisie, Philippe Wardon a attiré notre attention sur les propos une nouvelle fois outranciers de Sandrine Rousseau à l’Assemblée ainsi qu’à ceux du même tonneau d’Apolline de Malherbe sur BFM. Comme toujours, ces représentantes de la gauche, l’une à la Chambre, l’autre à un JT, se font les chantres de l’immigrationnisme, vantant le fait que les français seraient le résultat de mille et un flux migratoires. Elles, qui portent des noms on ne peut plus français de souche, Rousseau, de Malherbe, viennent pérorer sur de soi-disant ancêtres venus d’ailleurs. Prenant au mot ces prétentieuses ridicules, Pierre Sautarel de Fdesouche a dressé l’arbre généalogique de Sandrine Rousseau. Pas un seul ancêtre immigré dans sa généalogie ! Même pas un portugais. Aucun ! Que des franco-français. Quant à Apolline de Malherbe, elle nie elle aussi la réalité des français de souche face à Marion Maréchal. « Cette journaliste, dit Wardon, qui est la quintessence d’une ancienne aristocratie française, tant du côté paternel que du côté maternel, en vient […] à nier sa propre existence, celle de ses ancêtres. » Ces deux gauchistes lancent à la figure des français de souche, dont elles font partie, un « non, vous n’existez pas ». Elles sont prêtes à cracher sur l’origine de leur nom et sur leurs ancêtres, du moment qu’elles servent la voix de leurs maitres. Car, vous pensez bien que ces deux sottes n’ont pas imaginé toutes seules ce stratagème pour effacer un peuple à ses propres yeux, en même temps qu’il se fait remplacer. Tant de reniement m’écœure ! Rien de pire que ces gens qui ne s’assument pas. Qui crachent sur les tombes de ceux qui, dans leurs familles, ont risqué jadis leur vie pour la France. Quelles traitresses, ces deux-là ! En cela, elles sont bien de gauche. Car c’est la marque de fabrique de la gauche, son estampille, que cette espèce de négationnisme de soi, cette haine de soi, dont elle nous gave dans sa spirale nihiliste. Le nihilisme qu’elle promeut est tout simplement l’inexistence du peuple qu’elle a abandonné au tournant des années 80.

A vrai dire, rapporte Wardon, actuellement à la direction du parti de Marion Maréchal, la composition du peuple français n’a pas tellement subi de bouleversements avant les années 70. L’immigration de masse est un phénomène récent, que nos dirigeants ont amplifié sciemment. Néanmoins, le peuple de souche reste largement majoritaire. Et il serait bon qu’il n’entende pas se laisser marginaliser sous la pression et le chantage aux faux bons sentiments qu’exerce la gauche. Faute de quoi je ne donne pas cher de nous tous.



Photo d'illustration : image produite par Grok