Lorsqu’on se tourne vers les alerteurs pour prendre la température de la situation, nous avons tous les sons de cloche possibles. Les uns, comme Jean-Jacques Crèvecœur, sont d’un pessimisme assumé. Ils ne croient en aucune force d’envergure susceptible de contrecarrer les plans mondialistes. Pour eux, l’Alliance militaire évoquée dans ces colonnes n’existe pas, qui pourrait agir en sous-marin et conduire le mondialisme à sa perte. Trump est une chimère qui s’agite pendant que Schwab, Gates et Soros se déchirent les lambeaux de notre civilisation. L’agitateur d’idées envisage sérieusement notre défaite, mais il se dit aussi qu’avoir combattu contre nos ennemis aura été un honneur pour lui. Quel espoir met-il dans une heureuse issue ? A peu près aucun. De là à baisser les bras, il n’y a pas loin.
Et puis il y a les inconditionnels de l’Alliance, ceux qui pensent que la résistance a déjà gagné, que ceux, qui agissent de façon souterraine et qu’on nomme les Chapeaux blancs, ont la situation bien en mains et contrôlent la démolition programmée de l’Etat profond à travers le monde. Pour eux, ce qui se déroule actuellement relève d’un immense spectacle. Dans le camp des optimistes, on trouve les compagnons de route Cuttita, Victor et quelques autres.
Entre ces extrêmes, et n’ayant pas pour ma part la science infuse, je suis ballotté par les événements comme tout un chacun, essayant de les décrypter au moyen de ma seule raison et des facultés cartésiennes qui me restent. Trop d’informations me demeurent cachées, en effet, pour que j’aie une vue d’ensemble satisfaisante. Trop d’événements, dont on ignore les tenants et les aboutissants, comme l’épisode du porte-conteneurs Evergreen, trop de mises en scène comme l’investiture de Joe Biden, trop de retournements comme la déroutante participation de Lula et Rousseff aux BRICS, trop de faux drapeaux comme le 6 janvier 2021 au Capitole ont émaillé la politique internationale depuis 2020, brouillant toute analyse rationnelle.