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Qu’est-ce qui ne va plus ?

Le 13/02/2023

Dans Actualités

Qu’est-ce qui ne va plus, qu’il faille expliquer des évidences ? Ils censurent, et le français en sourit. Ils retirent notre bœuf bourguignon et notre miche de pain pour les remplacer par un plat d’insectes ainsi qu’une baguette à la farine de grillons, et le français en fin gourmet ne s’en émeut pas. Ils nous imposent mille tracasseries, dont celle de se faire inoculer une mixture pernicieuse, pour aller prendre un malheureux café au bistrot, et le français ne s’en émeut pas davantage. Ils s’arrangent pour doubler le prix de l’essence et décupler celui de l’énergie, et le français reste coi. Le panier de la ménagère prend un bon 30%, et le français baille aux corneilles. Ils beuglent à la télévision pour qu’on prenne les armes et qu’on guerroie contre la Russie, et le français met une fleur à son fusil.

Faudra-t-il qu’ils en arrivent à interdire les matchs de football, suggère l’humoriste Stéphane Cuvelier, pour que le corps sans vie de la nation se réveille de sa léthargie ?

A l’issue des accords de Munich et à la veille de la seconde guerre mondiale, Montherlant s’élevait avec virulence contre les pacifistes pour avoir abdiqué devant Hitler. Il écrivait : « La France est rendue à la belote et à Tino Rossi […] Sur le demi-cadavre d’une nation trahie, sur les demi-cadavres de leur honneur, de leur dignité, de leur sécurité, les hommes par millions dansent la danse de Saint-Guy de la paix […] Délirez à votre aise, pauvres manœuvrés et dupés, affaiblis, souffletés, et qui accueillez votre défaite et votre humiliation avec les transports de joie de l’esclave. »

A un léger toilettage près, on pourrait ainsi adapter ce triste constat à notre époque post-covid et néofasciste. « La France est rendue au foot et à Yann  Barthès […] Sur le demi-cadavre d’une nation trahie, sur les demi-cadavres de leur honneur, de leur dignité, de leur sécurité, les hommes par millions dansent la danse de Saint-Guy de la guerre […] Délirez à votre aise, pauvres manœuvrés et dupés, affaiblis, souffletés, et qui accueillez votre défaite et votre humiliation avec les transports de joie de l’esclave. »

Ce sentiment que nous sommes tombés sur la tête pour avoir voulu conservé un semblant de vie depuis le covid en renonçant à notre dignité, eh bien ce sentiment fait écho à celui de Montherlant. Pauvres hères que nous étions en 38, nous voulions éviter la guerre au prix de notre honneur, et nous avons eu la guerre et le déshonneur en 39. Quatre-vingts ans plus tard, nous avons voulu retrouver un semblant de vie en 2020, et nous sommes finalement en survie et asservis depuis 2021. Ce sentiment que rien ne va plus, comme si l’on prenait la vie à l’envers, comme si toutes les valeurs avaient été inversées du jour au lendemain sans que personne n’ose s’en scandaliser, ce sentiment n’est pas une impression, c’est une cruelle réalité. Accepterons-nous notre condition d’esclave sans mot dire, après que nous nous soyons bercés d’illusions pendant tant d’années ?

Qu’est-ce qui ne va plus ? Aldo Sterone se pose la même question lorsqu’il évoque à propos de l’Ukraine les mondialistes britanniques, Boris Johnson et le Times en tête, qui poussent avec hystérie à la troisième guerre mondiale. S’adressant à ses fidèles auditeurs, « mes amis, leur dit-il, toute ma vie, chaque fois qu’il y a eu une guerre […] il y en a tout le temps, les mots clés que j’entendais revenir le plus souvent étaient du type envoyons des médiateurs, demandons un cessez-le-feu, exigeons des couloirs humanitaires, organisons une table ronde, ramenons les gens dans un territoire neutre pour discuter. C’est tout ce que j’ai entendu durant toute ma vie. Excepté avec cette histoire. Immédiatement on part sur l’escalade, la rhétorique, la distribution des armes, l’aggravation dans le but de causer le maximum de dégâts possibles. C’est une troisième guerre mondiale que les britanniques appellent de leurs vœux. » Hélas, les britanniques ne sont pas les seuls sur le sentier de la guerre. La ministre écologiste allemande Annalena Baerbock n’a rien à leur envier dans sa hargne antirusse. En France, le milieu médiaticopolitique suit le même chemin. Au lieu d’appeler à se mettre à la table des négociations, ils crient à tue-tête guerre, guerre ! De tous côtés, c’est cris tambours et masques de guerre. Contrairement aux incantations pacifistes et aux bonnes volontés affichées d’ordinaire, on entend sourdre des bruits de bottes à n’en plus finir. C’est que les mondialistes ont de bonnes raisons de la vouloir, cette guerre apocalyptique. Les Rothschild l’avaient tambouriné. Que l’Ukraine tombe aux mains de Poutine devenu leur ennemi déclaré, et leur nouvel ordre mondial échouerait lamentablement. Ce mot d’ordre a couru les chancelleries et les plateaux tv pour glorifier la cause de Zelensky, leur pion, et celle de ses factions néonazies. Faire croire qu’en les soutenant on soutenait la liberté d’un peuple ne fut qu’une fumisterie supplémentaire de leur part.

Stepan bandera

Stepan Bandera, ordure nazie toujours révérée à Kiev, ici en effigie dans une manifestation ultranationaliste

 

On le découvre à condition de chercher à savoir comment Zelensky et les siens sont arrivés au pouvoir, et qui ils sont en réalité. A ce titre, le reportage d’Oliver Stone, Ukraine en feu, que je ne saurais que trop vous recommander, révèle les prémices de la situation actuelle. Stone y analyse comment les américains ont procédé à un coup d’état en 2014. Le coup d’état du maïdan. Il insiste sur la manière avec laquelle ils ont instrumentalisé les milices néonazies dans la tradition bandériste afin que le pouvoir tombe entre les mains des ultranationalistes. Des enregistrements y sont même produits, comme cet échange téléphonique qui eut lieu entre la responsable de l’Ukraine pour le Département d’Etat Victoria Nuland et l’ambassadeur US en Ukraine Geoffrey Pyatt, véritable aveu de préparation d’un coup d’état. Toutes leurs manœuvres y sont examinées. Après avoir vu le documentaire, il n’y a plus guère de doute sur leurs pratiques séditieuses, ni sur celles de leurs protégés. Pour le coup, ceux-là sont vraiment des activistes d’extrême-droite, étrangement comparables par leur sauvagerie aux antifas qu’ils exploitent dans les pays de l’ouest. En occident ils déploient leurs agitateurs gauchistes en criant au loup fasciste face aux patriotes, à l’est ils utilisent les troupes néonazies pour combattre leurs opposants. Ici ou là-bas, tout est bon pour fomenter des troubles civils qui leur profiteront. L’épisode du sabotage du gazoduc Nord Stream dont la responsabilité revient sans équivoque aux anglo-saxons (que ce soit aux britanniques avec Liz Truss ou aux américains avec Biden) vient se rajouter à une longue liste. L’Ukraine recèle tant de preuves de leurs exactions que ce bastion ne devait surtout pas tomber.

Pourtant, il risque de tomber quand même. Un vent de panique souffle du côté de Kiev. Aux abois, le régime est à la recherche de nouveaux soldats. Les femmes n’y couperont pas et seront enrôlées de force. A quand le tour des enfants ? Le colonel Douglas McGregor, ancien conseiller auprès du Chef du Pentagone, déclarait le 3 février dernier que le régime de Kiev était en effet proche de la défaite. « L’Ukraine est au bord de l’effondrement. Nous allons voir cela se produire au cours des prochaines semaines. Les russes vont écraser ce qui reste des forces armées ukrainiennes, et je pense qu’ils devront s’en prendre à ce régime, en supposant que Zelensky et ses amis fuient rapidement le pays vers la Pologne ou ailleurs. »

Des enfants ukrainiens embrigadés (à gauche) et des Pantsir-SM russes en renfort pour la défense aérienne

Quand nous verrons les rats néonazis quitter le navire ukrainien ou capituler en rase campagne, nous saurons que la question ne se posera plus. Nous ne dirons plus : qu’est-ce qui ne va plus ? Nous penserons que les choses se sont inversées et qu’elles vont cette fois dans le bon sens. Déjà les mainstream s’en attristent. Regardez et écoutez le général Kempf interrogé par un Yves Calvi dépité sur RTL. Il s’agit d’une guerre conventionnelle, mais aussi d’une guerre d’usure. Les russes avancent, en s’étant mis à l’économie de guerre et en produisant du matériel d’artillerie à une échelle industrielle. Xavier Moreau parle lui de broyeuse russe. Le rapport actuel des chars est de dix contre un. Comme les médias sont indécrottables, ils espèrent encore un revirement en faveur de Zelensky. Mais c’est un vœu pieux. Après Napoléon et Hitler, l’OTAN, bras armé du mondialisme, devrait connaître sa Bérézina en Ukraine, on l’espère en 2023.

La photo reproduite en tête d’article risque de finir un jour dans les livres d’histoire. Regarder le gratin de l’Union Européenne se congratuler à propos de la situation en Ukraine. Leurs rires à gorge déployée laissent songeur. Ils sont, nous sommes dans un conflit qui a fait déjà dans leur propre camp cent cinquante mille morts, et ces gens-là sont plus bellicistes que jamais et rient en posant pour la postérité. A quelle bande d’irresponsables avons-nous affaire ? Imagine-t-on les chefs d’Etat alliés, en plein Stalingrad, ou même les plus hauts personnages du régime nazi, se prêter à de telles démonstrations d'hilarité quand leurs hommes se faisaient tailler en pièces ? Leur obscénité repousse en permanence les limites.

Une dernière information indique que les choses pourraient tourner court pour le régime de Kiev. Si les Républicains à la Chambre des représentants, sous la conduite de Matt Gaetz, parviennent à endiguer l’aide militaire et financière à l’Ukraine de Zelensky, comme ils ont l’intention de le faire, la guerre cessera immédiatement avec l’arrêt de son financement. Et les risques d’escalade nucléaire cesseront par la même occasion. Terminons sur cette note optimiste, une fois n’est pas coutume.¾

 

Lien vers le reportage d’Oliver Stone :

https://odysee.com/@laileastick:4/2023-017-Ukraine-on-fire-Finalisation:f

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