Faudra-t-il qu’ils en arrivent à interdire les matchs de football, suggère l’humoriste Stéphane Cuvelier, pour que le corps sans vie de la nation se réveille de sa léthargie ?
A l’issue des accords de Munich et à la veille de la seconde guerre mondiale, Montherlant s’élevait avec virulence contre les pacifistes pour avoir abdiqué devant Hitler. Il écrivait : « La France est rendue à la belote et à Tino Rossi […] Sur le demi-cadavre d’une nation trahie, sur les demi-cadavres de leur honneur, de leur dignité, de leur sécurité, les hommes par millions dansent la danse de Saint-Guy de la paix […] Délirez à votre aise, pauvres manœuvrés et dupés, affaiblis, souffletés, et qui accueillez votre défaite et votre humiliation avec les transports de joie de l’esclave. »
A un léger toilettage près, on pourrait ainsi adapter ce triste constat à notre époque post-covid et néofasciste. « La France est rendue au foot et à Yann Barthès […] Sur le demi-cadavre d’une nation trahie, sur les demi-cadavres de leur honneur, de leur dignité, de leur sécurité, les hommes par millions dansent la danse de Saint-Guy de la guerre […] Délirez à votre aise, pauvres manœuvrés et dupés, affaiblis, souffletés, et qui accueillez votre défaite et votre humiliation avec les transports de joie de l’esclave. »
Ce sentiment que nous sommes tombés sur la tête pour avoir voulu conservé un semblant de vie depuis le covid en renonçant à notre dignité, eh bien ce sentiment fait écho à celui de Montherlant. Pauvres hères que nous étions en 38, nous voulions éviter la guerre au prix de notre honneur, et nous avons eu la guerre et le déshonneur en 39. Quatre-vingts ans plus tard, nous avons voulu retrouver un semblant de vie en 2020, et nous sommes finalement en survie et asservis depuis 2021. Ce sentiment que rien ne va plus, comme si l’on prenait la vie à l’envers, comme si toutes les valeurs avaient été inversées du jour au lendemain sans que personne n’ose s’en scandaliser, ce sentiment n’est pas une impression, c’est une cruelle réalité. Accepterons-nous notre condition d’esclave sans mot dire, après que nous nous soyons bercés d’illusions pendant tant d’années ?
Qu’est-ce qui ne va plus ? Aldo Sterone se pose la même question lorsqu’il évoque à propos de l’Ukraine les mondialistes britanniques, Boris Johnson et le Times en tête, qui poussent avec hystérie à la troisième guerre mondiale. S’adressant à ses fidèles auditeurs, « mes amis, leur dit-il, toute ma vie, chaque fois qu’il y a eu une guerre […] il y en a tout le temps, les mots clés que j’entendais revenir le plus souvent étaient du type envoyons des médiateurs, demandons un cessez-le-feu, exigeons des couloirs humanitaires, organisons une table ronde, ramenons les gens dans un territoire neutre pour discuter. C’est tout ce que j’ai entendu durant toute ma vie. Excepté avec cette histoire. Immédiatement on part sur l’escalade, la rhétorique, la distribution des armes, l’aggravation dans le but de causer le maximum de dégâts possibles. C’est une troisième guerre mondiale que les britanniques appellent de leurs vœux. » Hélas, les britanniques ne sont pas les seuls sur le sentier de la guerre. La ministre écologiste allemande Annalena Baerbock n’a rien à leur envier dans sa hargne antirusse. En France, le milieu médiaticopolitique suit le même chemin. Au lieu d’appeler à se mettre à la table des négociations, ils crient à tue-tête guerre, guerre ! De tous côtés, c’est cris tambours et masques de guerre. Contrairement aux incantations pacifistes et aux bonnes volontés affichées d’ordinaire, on entend sourdre des bruits de bottes à n’en plus finir. C’est que les mondialistes ont de bonnes raisons de la vouloir, cette guerre apocalyptique. Les Rothschild l’avaient tambouriné. Que l’Ukraine tombe aux mains de Poutine devenu leur ennemi déclaré, et leur nouvel ordre mondial échouerait lamentablement. Ce mot d’ordre a couru les chancelleries et les plateaux tv pour glorifier la cause de Zelensky, leur pion, et celle de ses factions néonazies. Faire croire qu’en les soutenant on soutenait la liberté d’un peuple ne fut qu’une fumisterie supplémentaire de leur part.