Maudits soient-ils !

Le 21/04/2022

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Il était une fois un hebdomadaire nazi nommé Der Stürmer. Un certain Julius Streicher l’avait fondé en 1923. Le journal ne termina sa carrière qu’avec le 3ème Reich. Sous la poigne de Streicher, cet organe de presse fit preuve d’un activisme violemment antisémite et d’une vulgarité à la limite de la  pornographie. Le pornographe fut trainé après la guerre devant le tribunal de Nuremberg pour y être jugé.

Son attitude fut des plus provocantes pendant le procès. Finalement jugé coupable pour crime contre l’humanité, et uniquement pour ce motif, il fut condamné à mort en 1946. De fait, le procès de Streicher devint, pour ainsi dire, le procès de la presse de propagande. Un tel outil de fanatisation des foules ne pouvait pas rester à l’abri des condamnations. Il avait trop participé à attiser la haine contre l’ennemi désigné. Les juges ont-ils flanché ? Non. A Nuremberg, la presse de connivence a été sanctionnée, et sa principale effigie pendue jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Dan ball oan

Le présentateur Dan Ball sur la chaine OAN

 

Soixante seize ans plus tard, le présentateur Dan Ball est venu faire, à l’antenne, sur la chaine américaine OAN, le procès médiatique des chaines de connivence asservies au totalitarisme actuel. Il s’en est expliqué avant qu’un jour n’ait lieu leur véritable procès, au cours d’un Nuremberg 2.0 des faux médias d’information qui mentent sciemment depuis des décennies. Il déclarait mardi dernier : «  Ce que les grands médias ont fait est une trahison et nous devrions traduire chaque PDG qui l’a autorisé, chaque animateur, devant un tribunal militaire pour trahison envers cette nation, car ils ont constamment menti. »

Si des feuilles de chou comme le Daily Beast essaient encore de dévaloriser sa voix, ailleurs d’autres mainstream commencent à se retourner contre leurs parrains, même si ce n’est pas sortir des griffes de la mafia mondialiste qui les tient, bien au contraire. Ainsi le magazine Marianne a-t-il rué dans les brancards dans un communiqué de la société des rédacteurs pour dénoncer une atteinte inédite à son indépendance, selon ses termes. Les rédacteurs accusent l’actionnaire principal, Daniel Kretinsky, ça ne s’invente pas, d’être intervenu pour modifier leur une en faveur de MLP. Tout d’abord il est heureux de voir un tel torchon s’émouvoir d’une atteinte à la liberté de la presse alors que cette dernière n’a cessé d’être bafouée ostensiblement, au moins depuis l’accession de Macron au pouvoir, sans la même dénonciation farouche de leur part. Force est de constater qu’ils ne s’émeuvent qu’à sens unique, assurément pas lorsque les mondialistes exercent leur pression inique. Pire, ils ont titré lors d’une première de couverture précédente sur le Nouvel Ordre Mondial, probablement pour en faire la promotion, car ce n’était pas pour le brocarder. Personne ne les a traités alors de complotistes. Enfin, le qualificatif d’inédite sous la plume de la rédaction est d’un burlesque ! Chacun sait aujourd’hui que toute la presse française touche ses subsides de Gates et de Macron, et elle serait demeurée incorruptible ? Laissez-moi rire de ces ripoux qui se prennent pour Eliot Ness.

Aucun de ces médias ne pourra échapper à un procès devant le tribunal de l’Histoire. Aujourd’hui ils repoussent, d’un effet de manche, les accusations portées contre eux. Quand le jour viendra cependant, ils ne pourront ni balayer les plaintes d’un revers de main, ni dire qu’ils ne savaient pas qu’ils faisaient le jeu du totalitarisme. Les éructations obscènes d’un Lechypre à l’encontre des non-vaccinés sont dignes de celles d’un Streicher envers les juifs. Le clin d’œil d’un Bruce Toussaint à Macron après son interview, les jérémiades d’une Apolline de Malherbe pour se dédouaner de toute collaboration, les scènes de mauvaise comédie jouées devant les caméras de BFM, tout confirme la collusion des médias avec le pouvoir totalitaire et leur trahison. Dans l’Allemagne nazie, on violentait la presse indépendante pour la voir disparaitre. Dans l’univers mondialiste, on gèle les subventions, et on diabolise jusqu’à la censure pure et simple. Imaginent-ils que devant des juges impartiaux ils auront une chance de sauver leur peau ?

Sans le relais lucratif des médias mainstream, jamais la tyrannie n’aurait pu s’instaurer. Comme on l’a vu dans un article précédent, ils se sont mis à pied d’œuvre en frelatant le langage. Leur agression s’est poursuivie par le matraquage, par la propagande écœurante, par les trucages, les mensonges invétérés, les à-peu-près, les raccourcis trompeurs, la logorrhée ou le mutisme fautif selon les besoins. Leur rôle a été décisif. A ce titre, ils ne pourront se soustraire à leurs responsabilités, quand leur procès viendra. Les fact-checkers, ces charlatans, ne leur seront plus d’aucune utilité. Face à d’authentiques et intègres scientifiques, ils ne pourront plus faire appel à eux sans être cloués au pilori. Qu’ils méditent, en attendant, le sort qui fut réservé à leur devancier, à la chute du mal !

Illustration en page d'accueil : Julius Streicher au procès de Nuremberg (United States Holocaust Memorial Museum)

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