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Les raisons de l’inquiétude

Le 21/10/2025

Dans Actualités

De fait, la lassitude et, au-delà, l’inquiétude imprègnent l’époque actuelle. Ce, pour plusieurs raisons. La première est que l’Etat profond subsiste en Europe, contesté certes, mais plus hargneux et décidé que jamais à nous faire avancer à marche forcée vers son enfer techno-stalino-mondialiste. Le plus insupportable est qu’on n’aperçoit aucun bouleversement qui ferait déguerpir la caste au pouvoir. Rien en vue n’est susceptible de ressembler à ça. Une autre raison est la radicalisation de la gauche, auxiliaire de l’élite, en proie à une rechute de gauchisme, sa maladie infantile. D’une manifestation obscène des femen qualifiant Trump d’Hitler aux attroupements d’antifas ne sachant que brailler, les troupes d’assaut de la caste ne désarment pas. Elles ne soulèvent même pas d’indignation et de contre-manifestations de masse. Une troisième raison tient au fait que la zizanie règne désormais dans les rangs des anticovidistes de la première heure. Une dernière raison, et non des moindres, réside dans la progression de l’islam au sein de notre société qui a abandonné tous ses repères historiques. C’est pourquoi de Villiers en appelle à une refrancisation de la France. Toutes ces raisons sont des motifs de s’inquiéter. Les forces patriotes dans notre pays sont trop tendres, trop éparses et fort peu motivées à s’emparer du pouvoir. Ou, au moins, à établir un barrage républicain contre l’islamisation et la mondialisation réunies.

Bien sûr, Trump met des bâtons dans les roues des européistes. Bien sûr, il soutient Meloni et Orban. Mais il a fort à faire ailleurs pour manœuvrer tranquillement en Europe. C’est trop lui demander, si on espère une intervention directe de sa part. Vous aurez remarqué que Trump n’a pas les coudées aussi franches qu’on veut bien le dire. Ses réformes demeurent fragiles et peuvent être résiliées à tout moment. La résistance des Démocrates et des juges reste intacte. Aucun n’a capitulé, hormis peut-être le congressiste Fetterman. Et puis Trump se disperse en voulant à la fois régler tous les conflits de la Terre (et celui à Gaza ne l’est pas encore, quoiqu’on en dise), assainir les instances dirigeantes des Etats-Unis et mettre en coupe réglée les quartiers des grandes villes démocrates gangrenés par la pègre, les immigrés et leurs complices, les maires et les milices antifas. Vaste chantier !

Parallèlement, on se rend compte que le camp des patriotes américains, jadis si soudés, se désagrège à cause de multiples prises de position controversées. Certaines contre les juifs (Owens, Carlson ou Bannon) en ont heurté beaucoup. Combien de relais trumpistes se sont-ils éloignés de ces figures en raison de leur antisémitisme devenu flagrant ! Du reste, ces querelles ne font que refléter les brouilles entre anticovidistes en France : citons par exemple la guerre picrocholine entre Jean-Dominique Michel et Ariane Bilheran sur l’existence d’une « sexualité infantile » ainsi que celle entre les spécialistes de Q, Alexis Cossette et Stanislas Berton, à propos de la validité de cette opération. Un grand éclatement s’est produit dans cette sphère, qui participe à une désaffection et à un découragement général. D’autant que les appels à l’unité provenaient jadis de ces gens qui se tirent aujourd’hui dans les pattes. Quant au sort de Reiner Fullmich, il est toujours aussi exécrable, puisque l’avocat continue de croupir en prison par le fait du prince, dans une indifférence totale.

Les performances, souvent époustouflantes, de Donald Trump ne doivent pas nous masquer les grandes difficultés qu’il rencontre. Dans le camp anticovidiste, proche de Q justement, on nous avait vendu ses actions comme irrésistibles et préfigurant un avenir radieux… or ce n’est toujours pas le cas. Il faut se l’avouer, bien que Trump soit d’une stature sans pareille. Depuis 2020, on escomptait de grandes révélations, concernant les crimes des mondialistes, sur des chaînes de télévision reprises en main pour l’occasion. Or, y a-t-il eu un EBS, c’est-à-dire un black-out opéré par les patriotes pour instruire les téléspectateurs ? Que nenni ! On nous promettait de grandes arrestations. Les coupables les plus nocifs de l’Etat profond devaient être arrêtés en public et traduits en justice à Guantanamo. Même si Bolton et Comey sont poursuivis, les Clinton, Obama, les Biden père et fils, Pelosi, Gates et Soros ont-ils eu chaud aux fesses ? Pas le moins du monde. Ils continuent au contraire de fomenter des troubles (avec les rassemblements No Kings). Le spectacle tant attendu n’a pas eu lieu ni ne semble vouloir arriver. A côté de cela, il a disparu l’espoir d’assister à un Nuremberg 2.0 ! L’artifice covid n’a été qu’à peine éventé. Et l’escroquerie climatique se poursuit de plus belle. A ce rythme de sénateur, on devra attendre 2100. Mais tous les protagonistes seront morts et enterrés. Le réalisent-ils, nos éternels optimistes ? L’heure tourne et il faut bien admettre que nous nous sommes fait avoir. Nous avons espéré que ce fut vrai. Et ça ne l’a pas été. Nous avons vu la mariée plus belle qu’elle n’était. Reconnaissons-le et cessons de nous leurrer. Surtout, nous en avons soupé de cette vision idyllique de Q comme de ses propagateurs qui s’illusionnent et nous illusionnent avec. Notez que je ne nie pas l’existence ni la pertinence de Q. Trump en a donné de multiples preuves. Mais Q n’a été rien d’autre qu’une Radio Londres un peu plus sophistiquée. La résistance dont on nous parlait n’a rien non plus d’une force irrésistible qui balaiera le mondialisme de la manière dont on nous l’a vendu. En Europe, les mondialistes poursuivent leur chemin de malheur contre des peuples somnambules. En France, entre une énième trahison des LR et un énième ralliement du PS à Macron, la comédie politique n’en finit pas. Mais ce qui au début suscitait les rires ne provoque plus que des grimaces. En attendant, la France s’enracine à droite, mais la gauche détient tous les pouvoirs. On nous fait bien miroiter l’union des droites, mais n’est-ce pas là aussi, à l’image de Q, un serpent de mer ? Histoire de ne pas désespérer Billancourt.

La formidable passivité dont fait preuve la population est également un frein au renversement de la conjoncture. Il ne reste plus rien des espoirs de 2020 en une résolution éclair de nos problèmes. La situation s’enlise. Elle est désespérante, elle devient même exaspérante. Alors que les éternels ingénus continuent de professer les mêmes chimères, ne vivant plus, eux aussi, dans le réel, les plus lucides sentent seulement l’angoisse les étreindre. Et comment ne pas s’inquiéter lorsque les pays européens qu’on pensait plus ou moins démocratiques s’enfoncent les uns après les autres dans la dictature !

 

Photo d'illustration : © Gerd Altmann de Pixabay

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