Les naïfs auront la gueule de bois

Le 11/10/2024

Dans Actualités

Résumons : d’un référendum sur l’Europe auquel le peuple a dit non, ils n’en ont pas tenu compte, d’un grand mouvement social, les Gilets Jaunes, ils n’en ont pas tenu compte, de l’Assemblée nationale, ils n’en ont tenu aucun compte en la court-circuitant par des rafales de 49.3, enfin des derniers suffrages aux européennes et aux législatives, ils n’en ont pas tenu compte en formant un nouveau gouvernement qui ne reflète nullement l’état des forces politiques. Avec tout ça, il faudrait continuer à croire que la France est restée une démocratie. A tous les naïfs, nous n’en connaissons que trop, n’avez-vous pas enfin la gueule de bois de toutes ces trahisons ? Il serait temps de réaliser que ceux qui gouvernent se moquent de vous, se moquent de nous, pire qu’ils ne nous veulent pas du bien, qu’ils répondent à d’autres intérêts que les nôtres. Quelque soit le remède, tisane détox ou thé citron, par pitié, finissez de dessoûler !

Screenshot 20240922 154948 telegram

Un exemple, chers compatriotes, le dernier en date : le service public d’audiovisuel, par le biais de la chaîne France 2, dévoilait sa nouvelle série documentaire Notre histoire de France destinée à déconstruire le roman national. Ils ne s’en cachent même plus. Leur but est clairement avoué : désacraliser les hauts personnages de l’histoire de France, par conséquent les symboles qui ont bâti la France millénaire, la France de Péguy, pour les remplacer par celles de l’élite dépravée et apatride. En fait, il n’est pas seulement question de détruire le roman national, il est dans leur intention d’ériger en lieu et place une fiction empreinte de progressisme et d’allusions satanistes. Je dis bien fiction, car l’Europe ne devait-elle pas nous apporter la paix et la prospérité, comme ils l’avaient promis ? Ce n’était en vrai qu’une fable. Voyez plutôt aujourd’hui vers quoi les européistes nous ont conduits. Toujours plus d’argent versé dans le tonneau des Danaïdes ukrainien, en fait otanien, toujours plus de bruits de bottes entretenus par les faucons de Washington et toujours plus de paupérisation, la soupe populaire pour les étudiants et les taxes abusives qui étranglent le petit peuple et le petit entreprenariat. Pendant ce temps-là, la télé nous explique qu’il faut jeter aux oubliettes Jeanne d’Arc et Napoléon, et les remplacer par Conchita Wurst et Taha O. Voilà nos nouvelles icônes : une lopette et un migrant violeur et assassin. Voilà sur quelles figures se fondera la nouvelle France, appelée in fine à disparaître. Ses liquidateurs y veillent, qui disposent de toutes les manettes pour cela. Dernièrement, je rappelais que tous les totalitarismes ont maille à partir avec l’histoire. L’islamisme la nie carrément, le mondialisme la refonde afin qu’elle colle au mieux à sa logorrhée. Tout totalitarisme, dans sa conquête planétaire, se donne pour objectif premier de dépasser les nations. Pour le nouvel ordre mondial, la déconstruction du roman national français, c’est-à-dire la réécriture orientée de son histoire, constitue le dernier clou planté dans le cercueil de la nation France. Nul doute que les naïfs ingurgiteront cette série puante, réalisée avec leurs impôts et les nôtres. A moins que ce ne soit l’abandon de notre langue qui soit l’ultime clou, finalement. Il est sûr qu’au rythme où déferle la submersion migratoire, l’arabe détrônera bientôt le français et parachèvera le programme de destruction savamment orchestré depuis un demi-siècle. L’Europe sera livrée ensuite au dépeçage, entre les crocs de ses prédateurs mondialistes et islamistes. Deux hyènes immondes se disputant le cadavre de notre pays, l’oligarchie à un bout, les barbus à l’autre. Il ne sera plus temps alors, chers compatriotes, de dessoûler. Il sera trop tard. L’heure sera écoulée.

L’Observatoire du journalisme de l’excellent Jean-Yves Le Gallou s’interroge. « En un mois, dit-il, France TV a annoncé une émission Sommes-nous tous racistes ? pour culpabiliser les français, une série pour déconstruire les mythes provenant du roman national et un documentaire pour promouvoir l’enseignement de l’arabe à l’école. » Et de conclure que « France TV touche des subventions pour [mieux] cracher sa haine de la France. » Non seulement la télévision d’Etat met le paquet, mais elle le fait à découvert. Elle ne se cache même plus en diffusant sa propagande la plus vulgaire. En promouvant l’arabe, elle confirme ce que je disais précédemment sur cet ultime grand remplacement, peut-être le plus odieux, celui de notre belle langue par l’arabe, la langue des nouvelles masses et surtout celle de l’Islam. A nos risques et périls ! Les naïfs cuveront-ils leur vin devant France TV en buvant ses paroles ou, comme des hommes dignes, éteindront-ils leur poste devant tant de reniements ?

A tous les niveaux, on le constate, ils ne se cachent plus. Bien au contraire. La peur que le couperet tombe en novembre outre atlantique ? Peut-être. Là-bas, une Hillary Clinton spectrale, une morte-vivante pour ainsi dire, a tiré la sonnette d’alarme à l’adresse de ses acolytes et bat le rappel pour museler la liberté d’expression sur l’ensemble des plateformes. Khomeyni affichait la même haine de la liberté de parole, quand il fustigeait les intellectuels, leur lançant : « L’ennemi ce n’est pas le fusil, mais la plume ! » Clinton ou Khomeyni, même combat. Pour rassurer la mégère, même si les Etats-Unis retrouvaient leur souveraineté sous un nouveau mandat de Trump, il resterait sur ce globe assez de dictatures communistes ou islamistes pour qu’elle y postule un emploi de censeur.

Jusqu’ici ils manipulaient en catimini les élections et se jouaient de la législation pour maintenir leurs hommes en place, mais la machine si bien huilée s’est enrayée. Pour la première fois, ils ont joué et ont perdu. Toute la France a pu le voir. Et malgré cela, ils ont passé outre. Henri Guaino, esprit assez indépendant pour ne pas se payer de mots, a osé le dire : « C’est la première fois dans l’histoire de notre République qu’un gouvernement n’a aucune légitimité démocratique ». Et pour cause. Il était d’usage, jusque-là, de nommer un premier ministre dans la majorité qui se dégageait au Palais Bourbon. Or, que constate-t-on, après une interminable attente ? Un premier ministre et quelques-uns de ses ministres, dont le nombre se compte sur les doigts de la main, ont été choisis au sein d’un parti ultra minoritaire mais suffisamment traitre pour laisser la macronie détenir le pouvoir réel. En effet, une majorité de ministres en sont, dix-sept si je ne m’abuse, alors qu’elle n’est qu’une minorité à l’Assemblée. N’eut-ce été le jeu trouble du RN à ne pas vouloir sanctionner illico ce gouvernement pour d’obscures raisons que l’histoire cherchera un jour à percer, à l’heure actuelle il y aurait une crise politique salvatrice. En tous les cas, nous verrons si le RN pousse le jeu de dupes jusqu’à ne pas censurer Barnier s’il passe à l’acte en relevant les taxes sur l’électricité, comme il en est question. Ce ne serait qu’une mesure fiscale déguisée, et Marine Le Pen devrait en tirer les conséquences, si elle ne veut pas se déjuger et voir son audience péricliter.

Nous vivons une époque transitoire. Les apparences sont abandonnées. Ne demeure qu’un théâtre d’ombres. En réalité, de sinistres guignols occupent la scène de manière illicite. Le public n’était pas venu pour eux. Mais ils se sont imposés, poussés dans le dos par le système oligarchique. On avait payé pour entendre Plácido Domingo et on se retrouve devant Booba. De plus en plus, les intérêts de la caste vont diverger. Celle-ci est trop écartelée par diverses forces antagonistes pour continuer à faire bloc. A Paris, de sévères fractures parcourent la macronie. Aux Etats-Unis, les grands milliardaires s’écharpent. Certains en viennent même à soutenir Trump. A l’international, la brouille Macron-Netanyahu fait figure de fissure béante, au point qu’au dîner du très euromondialiste CRIF on a hué l’idole d’hier, Macron. Dans ces circonstances, l’heure est de moins en moins à la dissimulation. On se lâche. On fait tapis. Chacun commence à jouer sa partie en solo. C’est la cacophonie. Même les mainstream résonnent des prémices de la discorde. Une Christine Kelly ou un Geoffroy Lejeune avouent l’un et l’autre qu’il était interdit aux journalistes de poser certaines questions à propos des vaccins covid. Le sujet tabou ! Je me demande bien de quoi ces journalistes ont eu peur. Qui a imposé l’omerta et pourquoi ? Quelle sanction suspendue au-dessus de leur tête les a poussés à taire la vérité ? Et pourquoi rompre le silence quatre ans plus tard ? Toujours dans les médias de grand chemin, n’y a-t-on pas entendu Alain Minc dire qu’il faudrait, le temps venu, qu’ils s’occupent de Macron, tellement la marionnette échappait à leur contrôle ! Une véritable fatwa de parrain de la mafia, non ? Pour autant, dans quel état d’esprit seront les naïfs, après que la vision du monde présentée par les médias se sera brisée tel un miroir ? J’espère qu’ils auront une belle gueule de bois, à la hauteur de ce qu’ils infligent, par leur inébranlable et dangereuse candeur, à leurs compatriotes éveillés et sobres.¾

 

Photo d’illustration : © Clker-Free-Vector-Images de Pixabay

Histoire Macronie Liberté d'expression trahison Langue