On peut étoffer le dossier avec des éléments provenant du journaliste indépendant Paul Sperry. Un des agents du FBI qui ont signé le mandat de perquisition au domicile de Trump n’est autre que le chargé d’enquête sur le 6 janvier 2021. La commission en charge du dossier est, de notoriété, partisane et corrompue jusqu’à l’os. Elle comporte des agents et des fonctionnaires déjà impliqués dans l’affaire du Russiagate, une affaire montée de toutes pièces pour couler Trump. De plus, a découvert Paul Sperry, les agents du FBI qui ont effectué la perquisition sont eux-mêmes sous le coup d’une enquête du conseiller spécial John Durham.
Qu’on ne se fasse pas d’illusion, comme le déclare le sénateur Chuck Grassley, le FBI a été créé uniquement pour protéger l’Etat profond et personne d’autre. Steve Bannon l’a redit : « Nous sommes dans une guerre idéologique et politique […] Ils ont militarisé le Département de la Justice (DOJ) […] Ils ont une peur bleue de Trump ». Bannon rajoute : « Le FBI, en ce moment, c’est la Gestapo ! »
Tout est dit. Mais ne nous arrêtons pas à ce stade. Remontons la piste. Le juge qui a approuvé la perquisition chez Trump, Bruce Reinhart, était dès 2008 un donateur de la campagne du sénateur Obama. Reinhart a même travaillé pour Epstein. Allons encore plus haut. Le DOJ de Biden a refusé de dévoiler les motifs de la perquisition, car, selon lui, elle « nuirait de manière irréparable à l’enquête pénale en cours. » Verbiage et langue de bois pour dissimuler l’absence de motifs légaux.
Toute une chaine de commandement, de Biden et son administration à l’agent de base pourri du FBI, est dans le coup. En réalité, tout est bon, mêmes les pires expédients, pour se débarrasser de Trump qui représente pour eux un danger existentiel. Rien n’arrêtera ces ordures. Ils iront jusqu’à son meurtre qu’ils auront pris soin de maquiller, ça ne fait pas l’ombre d’un doute.
Une vision plus optimiste de la situation est avancée par Alexis Cossette, à laquelle j’ai bien du mal à souscrire. L’actuel chef du FBI, fait-il remarquer, Christopher Wray, n’a pas été révoqué par Biden. Ce qui lui fait dire que cet homme de l’ombre est un pion de Trump. Un pion pour s’assurer du bon déroulement d’opérations contre le DS. Pour Cossette, le raid sur Mar-a-Lago est une opération téléguidée, afin d’établir un précédent dont se servira Trump pour initier des raids semblables, cette fois contre ses prédécesseurs Clinton et Obama ou son successeur Biden. Leurs méfaits auraient alors une chance d’être divulgués, et leurs auteurs poursuivis. Les documents saisis lors de ce raid ne présenteraient aucune nuisance pour Trump. Au contraire ils pourraient se retourner contre les instigateurs du raid. On ne cesse, par exemple, d’avancer, à demi-mots, que Trump avait conservé des documents sur Macron, sur sa vie sexuelle notamment. Le DS se serait alors tiré une balle dans le pied, si ces documents venaient à être étalés en place publique dans sa poursuite de Trump.
Cette façon de procéder, ce type de piège est récurrent, dit le québécois, et l’Etat profond se laisse avoir systématiquement. Il pense porter le coup de grâce et finit par voir ses mauvaises actions exposées. Je dis : pourquoi pas, on ne peut l’exclure, mais cela demeure une spéculation. Il est difficile d’en juger, tant l’Etat profond a infiltré nos sociétés, nos institutions, et surtout les esprits. On constate bien des lézardes probablement dues à l’action de forces patriotes, mais les masses sont encore trop complices de leurs bourreaux. Pour reprendre espoir, encore faudrait-il assister à un procès retentissant de l’une de nos bêtes noires. Seulement les instances judiciaires ne valent pas mieux que tout le reste. Le grand séisme, que nous attendons tous, n’est décidément pas pour demain. L'assassinat récent de Daria Douguine nous montre une triste certitude : les liquidateurs du DS continuent à flinguer à tout va. ¾
Photo d'illustration : Manifestation spontanée des patriotes à Mar-a-Lago à l'annonce du raid du FBI au domicile de Trump (Photo : Sylvia Miami)