Dans nos médias ce n’est pas encore que des voix mainstream, aussi écoutées que celle du présentateur vedette de Fox News, exprimeront un récit discordant du récit officiel et demanderont des comptes. Pourtant, comme en écho à l’interview du Dr Birx, l’ultime sortie de Delfraissy, en guise de revirement mal assumé, aurait de quoi interpeller le parti pris des médias français.
Mais quand bien même, serait-ce suffisant pour extraire la masse de la sorte d’hypnose dont elle a été une victime consentante ? Autrement dit, la chute des mainstream aurait-elle une influence aussi déterminante que celle qu’ont eue les médias au début de l’opération covid ? En d’autres termes, après que les médias ont jeté un sort sur elle, la population a-t-elle une chance d’être désensorcelée ?
La masse a été placée sous hypnose d’autant plus facilement qu’elle était déjà fort angoissée par des thèmes préoccupants auxquels on l’avait soumise (terrorisme, climat...). L’intoxication médiatique a joué à fond, et l’hypnose a opéré. Deux ans après, mission accomplie.
Seulement pour que l’hypnose agisse, les médias ne durent faire entendre qu’une seule voix. Alors ils ont, ouvertement et en chœur, fait la chasse aux autres. Toute parole discordante n’était plus le fait d’une divergence d’opinion mais devint un acte complotiste de la part de son auteur.
Mais maintenant, pour sortir la foule de cet état hypnotique, le fait de s’en prendre aux médias de grand chemin (l’expression est de Slobodan Despot, en référence aux bandits de grand chemin) et d’ôter à ces hypnotiseurs tout moyen d’action néfaste aura-t-il l’effet escompté, comme ça reste ma conviction depuis longtemps ? L’ennui, toutefois, est que la masse a tellement somatisé qu’elle a fait sien le langage des hypnotiseurs, qu’elle s’est accaparée leur sémantique viciée.
Partons donc du principe énoncé par beaucoup qu’un régime totalitaire s’impose à la masse sous la forme d’une hypnose, celle-ci étant pratiquée dans le cas présent par les médias. Précisons d’emblée que la pratique ici n’a rien de thérapeutique. Au contraire elle a des visées hégémonistes et pernicieuses.
Et, pour commencer, faisons un état des lieux sommaire. Le commentaire que suscite la carte de la photo d'illustration est celui d’une grande disparité des opinions, en Europe, concernant les médias. Néanmoins, même en France où le % de confiance est particulièrement faible et s’érode depuis un certain nombre d’années, on s’aperçoit qu’une fraction substantielle de la population persiste à adhérer au narratif médiatico-politique.
Nonobstant donc le désamour des français pour la classe journalistique, selon Claude Chollet de l’Observatoire des Journalistes et de l’Information Médiatique, si certains militent sans vergogne dans le cadre de leurs activités pour le compte du mondialisme, beaucoup s’autocensurent afin de conserver leur poste, quand d’autres craignent carrément la police de la pensée qui sévit dans les rédactions, souvent à l’instigation d’une poignée d’entre eux. Ce qui rejoint en tous points un autre témoignage, celui d’un ancien président de France 2.
Le la est donné bien sûr par Davos et de plus loin par Washington, où vivent les chefs d’orchestre. Leur courroie de transmission : les grandes agences de presse à leur solde. De là tombent les nouvelles autorisées que reprennent à l’unisson les médias. Parfois ce sont mêmes des algorithmes qui suppléent les journalistes dans les salles de rédaction. Elon Musk, passé en phase dénonciatrice, a eu ces mots : « Les médias sont une machine à cliquer, déguisée en machine à rechercher la vérité. » Pour eux, tous les moyens sont bons. Et de nous présenter un compte-rendu tendancieux que la réalité contredit chaque jour un peu plus. Par conséquent, plus que jamais, les médias doivent user de contre-vérités, de mensonges et de boniments. Certains apparaissent dorénavant si grossiers que l’on espèrerait que la masse sorte enfin de sa léthargie. Ne voilà-t-il pas que la sieste engendrerait des AVC, à en croire le très mondialiste 20 minutes ! On aura tout lu. Tout pour attribuer aux effets des injections les causes les plus baroques.