Les réactions de l’Etat profond américain se font attendre. Ses membres semblent sonnés et tardent à réagir, du moins publiquement. L’Europe, elle, parait abandonnée à son sort, au milieu du guet. C’est la zizanie et la cacophonie qui règnent à sa tête. Il en va ainsi lorsque les maîtres sont groggy, leurs subalternes s’écharpent. Certains d’entre eux sont prêts au pire. Les différents groupes au parlement européen subissent en ce moment de sérieuses secousses tant pour des raisons nationales que pour des raisons idéologiques. Un cataclysme n’est pas à exclure. La crise de l’UE a atteint aussi la Commission, puisqu’elle ne parvient pas à nommer les quelques commissaires qui la composent. Le cas de la socialiste Teresa Ribera est éloquent. Voilà une ministre de la transition écologique espagnole qui brigue l’équivalent à la Commission européenne. Or cette apparatchik est plus que jamais sous le feu des critiques après les inondations de Valence qui remettent en cause sa politique écologique, sans parler de l’obstruction délibérée du gouvernement auquel elle appartient à toute proposition de secours. Ribera n’est plus en odeur de sainteté auprès du peuple espagnol. Mais comme elle est la pouline d’Ursula Von der Leyen, elle garde toutes ses chances d’accéder à la Commission. Dans les capitales européennes comme Paris, Londres ou Berlin, contrôlées par des fantoches euromondialistes, nul doute que des tentatives de saper l’action de Trump verront le jour. En attendant, ils tentent de faire interdire l’opposition de droite. A Paris se trame un coup d’état comme celui contre Fillon. Cette fois, le complot politico-judiciaire vise Marine Le Pen et le RN. « L’Etat profond veut me détruire », a-t-elle pris à témoin le Times. Bien mal lui en a pris de jouer la dédiabolisation, si c’est pour finir par se retrouver, sinon derrière les barreaux, du moins inéligible pendant cinq ans, avec effet immédiat. Et tout ça pour un motif des plus véniels quand on sait que la Justice se montre complaisante sur le sujet avec les partis de pouvoir, comme le modem de Bayrou. En Allemagne, ce sont 112 députés du Bundestag qui ont eu le culot de pétitionner pour obtenir qu’on interdise le parti AfD (Alternative pour l’Allemagne). Ce parti avait déjà dû subir la fraude électorale, l’été dernier, aux européennes. De gros soupçons avaient pesé sur les résultats. Les divergences flagrantes entre les votes par correspondance et les votes physiques avaient éveillé ces soupçons. Les eurosceptiques en auraient été les victimes naturellement. Venues du centre comme des gauchistes, ces initiatives portent toutes la marque de la dictature. Pourquoi les partis ostracisés, AfD ou RN, ne se décident-ils pas à rendre la monnaie de leur pièce à leurs opposants les plus féroces ? Leurs manœuvres antidémocratiques sont proprement intolérables, mais elles témoignent aussi de l’incapacité du système à prévenir le retour des peuples qui entendent ne plus se laisser diriger.
Un délire martial gagne les chancelleries du continent. L’escalade dans le conflit en Ukraine a toutes leurs faveurs. Il faut y voir un signe d’affolement, car tout laisse à penser que du sort de ce conflit dépend la pérennité du système mondialiste. Macron et Starmer le savent. L’UE le sait mieux que quiconque. Alors, ils sont tous passés à un niveau supérieur d’alerte, sauf la girouette Scholz trop timoré pour cela. Les européens ont sollicité une énième fois les américains, qui ont fini par autoriser, par l’intermédiaire de la Maison Blanche, l’Ukraine à utiliser des missiles balistiques tactiques à longue portée pour atteindre le sol russe. Biden en a profité pour fuir Washington et se murer dans le silence. Qui ose croire encore que ce vieillard dirige toujours l’Amérique ? Il a été écarté de la course présidentielle à cause de sa sénilité et on lui prête encore la faculté de prendre une décision qui engage son pays vers la troisième guerre mondiale ? Faribole. D’autres que lui ont pris en fait cette décision. Une rumeur évoque l’intervention de William Burns, l’actuel directeur de la CIA. Lui ou un autre, qu’importe au fond ! Les décideurs du complexe militaro-industriel y ont mis les formes. Ils l’ont fait annoncer par le biais de leur presse, qui a insinué que l’ordre venait de la Maison Blanche. Méthode hallucinante pour ce qui équivaut à une déclaration de guerre. Biden n’est plus qu’un prête-nom. Après ça, ils l’ont envoyé faire une excursion en Amazonie, histoire qu’il tienne sa langue. Or, parmi ces décideurs se trouve le petit Soros, l’héritier, qui a qualifié de « bonne nouvelle » la décision de s’engager dans la guerre totale avec la Russie.