Créer un site internet

Les grandes manœuvres (II)

Le 20/11/2024

Dans Actualités

La présidence Trump est bien partie, avant même son installation. Ce ne sera pas une présidence comme les autres, reconnaissons-le. Les plus sceptiques doivent l’admettre. S’il fallait encore une preuve, la nomination au ministère de la Justice du républicain Matt Gaetz sonne comme un gage que les choses vont changer du tout au tout. Nous n’avions pas encore parlé de Matt Gaetz. Or, ce représentant dans la mouvance MAGA passe pour être un intransigeant au même titre que Marjorie Taylor Green. Et il l’est à coup sûr. Ainsi, devant les tergiversations de l’ancien président républicain de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, qui semblait faire le jeu des Démocrates, Gaetz mena le combat pour sa destitution et l’obtint en 2023. Connu pour s’opposer aux migrants illégaux et aux terroristes musulmans, il se retrouve la cible privilégiée des Démocrates et de l’Establishment plus généralement. Aussi sa promotion au poste de Procureur général fait grincer des dents.

La réaction médiatique a été à la hauteur des craintes de beaucoup d’acteurs du Deep State. Mais ces gens-là à quoi s’attendaient-ils de la part de leurs ennemis ? Qu’ils leur tressent des couronnes de fleurs peut-être ? Tous ces avocats véreux qui ont œuvré contre le peuple en politisant à outrance le ministère de la Justice en faveur de la gauche la plus radicale, qu’espèrent-ils au juste ? A vrai dire, ils ne méritent que la juste rétribution de leurs mauvaises actions. Un point c’est tout !

La chaîne NBC News a fait état de l’atmosphère qui règne parmi les membres sortants du ministère de la Justice. En off, le choix de Trump est qualifié de fou, de stupéfiant voire de ridicule. Ces pourris auraient, dit-on, du mal à trouver leurs mots pour qualifier la désignation de leur pire ennemi comme nouveau patron. Et pour cause. Mais ce n’est pas seulement leur poste qui est en jeu. Après tout, il en va ainsi à chaque changement d’administration. On assiste à une valse des chaises. Non, ces gens-là ont peur d’autre chose. Ils craignent probablement les poursuites judiciaires, et ils sont bien placés pour les redouter, eux qui ont servi aveuglément le pouvoir politique et non la loi. D’ailleurs, la même NBC News rapporte que « plusieurs hauts fonctionnaires du ministère américain de la Justice ont pleuré à cause de la victoire de Trump à l’élection présidentielle » et qu’« un certain nombre d’anciens et actuels responsables du ministère et du FBI se sont tournés vers des avocats en prévision de poursuites pénales ». La peur changerait-elle enfin de camp ? Cette perspective est réjouissante en tout cas. Si Gaetz n’a pas tremblé en appelant à destituer McCarthy, l’un des siens et pas n’importe lequel, on peut être convaincu qu’il sera impitoyable avec les agents de son ministère qui se sont compromis.

L'ignoble aveu de Louise Neyton, une commissaire politique dans la peau d'une magistrate

Les réactions de l’Etat profond américain se font attendre. Ses membres semblent sonnés et tardent à réagir, du moins publiquement. L’Europe, elle, parait abandonnée à son sort, au milieu du guet. C’est la zizanie et la cacophonie qui règnent à sa tête. Il en va ainsi lorsque les maîtres sont groggy, leurs subalternes s’écharpent. Certains d’entre eux sont prêts au pire. Les différents groupes au parlement européen subissent en ce moment de sérieuses secousses tant pour des raisons nationales que pour des raisons idéologiques. Un cataclysme n’est pas à exclure. La crise de l’UE a atteint aussi la Commission, puisqu’elle ne parvient pas à nommer les quelques commissaires qui la composent. Le cas de la socialiste Teresa Ribera est éloquent. Voilà une ministre de la transition écologique espagnole qui brigue l’équivalent à la Commission européenne. Or cette apparatchik est plus que jamais sous le feu des critiques après les inondations de Valence qui remettent en cause sa politique écologique, sans parler de l’obstruction délibérée du gouvernement auquel elle appartient à toute proposition de secours. Ribera n’est plus en odeur de sainteté auprès du peuple espagnol. Mais comme elle est la pouline d’Ursula Von der Leyen, elle garde toutes ses chances d’accéder à la Commission. Dans les capitales européennes comme Paris, Londres ou Berlin, contrôlées par des fantoches euromondialistes, nul doute que des tentatives de saper l’action de Trump verront le jour. En attendant, ils tentent de faire interdire l’opposition de droite. A Paris se trame un coup d’état comme celui contre Fillon. Cette fois, le complot politico-judiciaire vise Marine Le Pen et le RN. « L’Etat profond veut me détruire », a-t-elle pris à témoin le Times. Bien mal lui en a pris de jouer la dédiabolisation, si c’est pour finir par se retrouver, sinon derrière les barreaux, du moins inéligible pendant cinq ans, avec effet immédiat. Et tout ça pour un motif des plus véniels quand on sait que la Justice se montre complaisante sur le sujet avec les partis de pouvoir, comme le modem de Bayrou. En Allemagne, ce sont 112 députés du Bundestag qui ont eu le culot de pétitionner pour obtenir qu’on interdise le parti AfD (Alternative pour l’Allemagne). Ce parti avait déjà dû subir la fraude électorale, l’été dernier, aux européennes. De gros soupçons avaient pesé sur les résultats. Les divergences flagrantes entre les votes par correspondance et les votes physiques avaient éveillé ces soupçons. Les eurosceptiques en auraient été les victimes naturellement. Venues du centre comme des gauchistes, ces initiatives portent toutes la marque de la dictature. Pourquoi les partis ostracisés, AfD ou RN, ne se décident-ils pas à rendre la monnaie de leur pièce à leurs opposants les plus féroces ? Leurs manœuvres antidémocratiques sont proprement intolérables, mais elles témoignent aussi de l’incapacité du système à prévenir le retour des peuples qui entendent ne plus se laisser diriger.

Un délire martial gagne les chancelleries du continent. L’escalade dans le conflit en Ukraine a toutes leurs faveurs. Il faut y voir un signe d’affolement, car tout laisse à penser que du sort de ce conflit dépend la pérennité du système mondialiste. Macron et Starmer le savent. L’UE le sait mieux que quiconque. Alors, ils sont tous passés à un niveau supérieur d’alerte, sauf la girouette Scholz trop timoré pour cela. Les européens ont sollicité une énième fois les américains, qui ont fini par autoriser, par l’intermédiaire de la Maison Blanche, l’Ukraine à utiliser des missiles balistiques tactiques à longue portée pour atteindre le sol russe. Biden en a profité pour fuir Washington et se murer dans le silence. Qui ose croire encore que ce vieillard dirige toujours l’Amérique ? Il a été écarté de la course présidentielle à cause de sa sénilité et on lui prête encore la faculté de prendre une décision qui engage son pays vers la troisième guerre mondiale ? Faribole. D’autres que lui ont pris en fait cette décision. Une rumeur évoque l’intervention de William Burns, l’actuel directeur de la CIA. Lui ou un autre, qu’importe au fond ! Les décideurs du complexe militaro-industriel y ont mis les formes. Ils l’ont fait annoncer par le biais de leur presse, qui a insinué que l’ordre venait de la Maison Blanche. Méthode hallucinante pour ce qui équivaut à une déclaration de guerre. Biden n’est plus qu’un prête-nom. Après ça, ils l’ont envoyé faire une excursion en Amazonie, histoire qu’il tienne sa langue. Or, parmi ces décideurs se trouve le petit Soros, l’héritier, qui a qualifié de « bonne nouvelle » la décision de s’engager dans la guerre totale avec la Russie.

Screenshot 20241118 184316 samsung internet

Cependant Alexandre Soros n’est pas resté aux States à se tourner les pouces. En grand argentier de l’Etat profond, il a fait le voyage de Paris, afin de donner ses ordres aux européens. Pour paraphraser Michel Audiard, quand les types qui pèsent des milliards disent certaines choses, les types qui pèsent des millions les écoutent. Le 11 novembre dernier, à l’occasion du 7ème Forum pour la paix, ça ne s’invente pas, il faut se pincer pour le croire lorsqu’on sait que ce forum accueillait les pires bellicistes, le fils Soros était invité à l’Elysée ou plutôt s’était invité. A lire le communiqué de presse, ils auraient cherché, Macron et lui, « des moyens innovants pour travailler de concert dans un monde de plus en plus fragmenté ». Au-delà de la langue de bois, il faut comprendre qu’il est de plus en plus urgent pour eux de serrer les rangs alors que leur ordre mondial s’en va à vau-l’eau. Comme les médias n’ont pipé mot de la rencontre, que ce soit à propos du forum ou de la sauterie élyséenne, on doit tendre l’oreille du côté de François Asselineau pour en savoir plus. Celui-ci n’a pas manqué d’observer la soumission au petit télégraphiste. Aussi pervers et tordu que son père, Soros était donc venu donner « ses instructions guerrières contre la Russie ». Sous les lambris dorés étaient présents Macron et le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, lui aussi fils à papa, Jacques Barrot, un ancien vice-président de la Commission européenne, bref un euromondialiste pur et dur. Il fallait voir le visage de nos politiques à l’écoute du rejeton Soros. Et Asselineau de noter : « Des gamins apeurés » !

Nous conduire à la der des ders semble être l’ultime grande manœuvre de l’Etat profond. En attendant une hypothétique escalade, Soros, malgré son bellicisme, n’a pas osé ne pas saluer la victoire de Trump sur X, lui aussi pour ne pas injurier l’avenir. On ne sait jamais. Le mondialisme est vraiment dans une mauvaise passe. Nous attendons tous l’investiture du 47ème président des Etats-Unis, le 20 janvier 2025, et l’heure de la Revanche.¾

Marine Le Pen Alexandre Soros Troisième guerre mondiale Trump Etat profond

×