Pendant ce temps, après un an de trumpisme, c’est la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt qui l’annonce, en pratique plus aucun « réfugié » n’entre actuellement aux Etats-Unis, « à l’exception des Afrikaners fuyant la persécution en Afrique du Sud ». Vous aurez noté que l’indignation internationale qui se faisait entendre contre le régime d’apartheid en Afrique du Sud, instauré par la minorité blanche jusque dans les années 90, a perdu de la voix. Aujourd’hui que la persécution a changé de camp, que les persécuteurs sont noirs et que les persécutés sont blancs, singulièrement aucune colère ne se manifeste sur la scène internationale autre que celle de Trump. Les indignés professionnels regardent ailleurs, de peur d’avoir à admettre que les damnés d’hier sont les bourreaux d’aujourd’hui.
En tous les cas, le robinet migratoire semble fermé en Amérique. Mais mieux que cela, Trump vient d’annoncer que la remigration va bientôt débuter, n’en déplaise à notre ami Brighelli. « Nous avons beaucoup de personnes qui ne devraient pas être ici. Je veux les faire sortir. » Voilà ce qu’a répondu Trump à la question d’un journaliste qui lui demandait ce qu’il entendait par remigration. Comme s’il joignait le geste à la parole, le Département du gouvernement fédéral chargé de la sécurité et de la protection du territoire américain, le DHS, a lancé une opération massive de répression des étrangers en situation irrégulière à la Nouvelle-Orléans. Elle porte le doux nom d’Opération Catahoula Crunch. De très nombreux agents y participent, augurant de très nombreuses arrestations.
Biden avait submergé le pays d’immigrants illégaux avec son Opération Allies Welcome. Notamment des afghans venus avec la débâcle américaine en Afghanistan. Tous ont été régularisés sans contrôle. C’est l’un d’entre eux, une ancienne recrue de la CIA de Biden, qui a tiré dernièrement sur des éléments de la Garde nationale postés devant la Maison Blanche. En quatre ans, ces afghans ont tué 55 américains. Quant aux somaliens, la fraude qu’ils ont mise en place au détriment du contribuable américain a atteint des sommets : un milliard rien que dans le Minnesota. Il n’en fallut pas davantage pour que Trump réagisse fermement. Il a décidé d’arrêter totalement les entrées de citoyens venant d’un pays du tiers-monde, en particulier d’un pays islamique, la criminalité musulmane ayant explosé aux Etats-Unis. Plus aucun visa ne leur sera délivré, plus aucun rapprochement de famille ne sera autorisé et toute personne ayant un passé islamiste ou criminel et ayant obtenu une carte verte va la perdre, rapporte Guy Millière. [Trump] envisage même d’avoir recours au retrait de la nationalité américaine. Pour lui, pas question de vouloir rééduquer la terre entière comme Brighelli.
Pour mener à bien sa politique de remigration, Trump aura besoin du concours de l’ICE, le Service de l’Immigration et des Douanes. Plus de sept à huit millions de personnes devraient être expulsées durant le second mandat de Trump. Cette agence est évidemment décriée par la gauche factieuse et populicide. Ses agents sont identifiés et agressés par les antifas et leurs familles sont menacées. De là, la mise au ban officielle des antifas considérés désormais comme des terroristes. Là-bas, au moins, on prend les mesures ad hoc et on ne s’effraie pas d’une remigration qui devrait s’effectuer à grande échelle.
En France, il faudra d’abord acclimater l’opinion à cette mesure salutaire. Elle sera possible à mettre en œuvre pour les derniers arrivants des pays musulmans. Des négociations devront s’ouvrir avec leurs pays d’origine, accompagnées d’une politique ferme du gouvernement français, au besoin en allant jusqu’à la confrontation diplomatique et à des mesures de rétorsion. On pense surtout à l’Algérie, mais pas seulement. Dans un second temps, la France devra réaffirmer quelles sont ses racines (en commençant par se réapproprier Noël) et à ce titre répudier le prosélytisme islamique. Ses attributs, tel le port du voile, devront être bannis aussi bien sur l’espace public que dans les facultés, les écoles... L’Etat aura à institutionnaliser son opposition au totalitarisme islamique. Les plus fervents islamistes n’auront alors d’autre choix que de fuir un pays hostile. D’ailleurs, Trump ne s’y est pas trompé en pointant du doigt la menace islamique aux Etats-Unis qui comptent pourtant, en proportion, dix fois moins de musulmans que la France. Cependant, il faudra beaucoup de courage et d’abnégation aux politiques et aux français eux-mêmes pour ne pas se déjuger au fil du temps. Sinon, nous serons voués à voir la France disparaitre. C’est aussi simple que ça.
Trump, ayant trop besoin de conserver l’Europe dans son orbite pour la laisser se faire submerger par l’immigration massive, ne cesse de sermonner les européens à ce sujet. Aura-t-il raison de leur inertie et des appétits de la caste ? Tout dépendra de sa reprise en main de l’Amérique et de l’affaiblissement des euromondialistes. «L’avenir n’appartient pas aux mondialistes mais aux patriotes. » a-t-il lancé à la tribune de l’ONU en 2019. Etait-ce une promesse ou une prophétie ? Peu importe. Que ce soit l’une ou l’autre, elle ne se réalisera qu’avec le dénouement de la guerre en Ukraine. Les difficultés que rencontre le champion de la paix dans ce dossier dénotent bien qu’il est loin d’avoir partie gagnée.■
Photo d'illustration : réalisée avec Grok