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Le retour du nazisme

Le 01/07/2022

Dans Actualités

« J’ai parlé à plusieurs reprises d’Internationale nazie, parce que c’est à ça que nous avons affaire  aujourd’hui ! ». C’est en ces termes, sans fard, qu’Ariane Bilheran décrivait, il y a peu, la situation que nous traversons. Hannah Arendt nous avait prévenus d’une telle résurgence, précisa-t-elle, dans un article de 1945.

Hannah Arendt y tire trois enseignements : Primo, le nazisme n’a perdu la guerre. Secundo, le nazisme n’est pas mort. Tercio, le nazisme reviendra sur un plan international, notamment sous la figure de l’Europe. Ce triptyque fait froid dans le dos, car, à cette heure, nous pouvons la prendre au mot et reconnaître sa clairvoyance à plus de soixante-quinze ans de distance.

Ne voyez dans son assertion ni une prémonition ni une prédiction. En aucun cas. Ayant fait le constat dramatique de ce que fut le dénouement du conflit en 1945, elle en vint à lancer cet avertissement qu’on peut supposer douloureux pour elle.

D’innombrables nazis impliqués dans des programmes de mort ont été exfiltrés vers les Etats-Unis ou l’Amérique du Sud, voire dans le monde arabe. Les livres d’histoire n’en font pas mystère. Avec le temps, des documentaires ont complété nos connaissances sur le sujet. L’anthropologue Jean-Dominique Michel ne dit pas autre chose. Il en est arrivé à la même conclusion. Il est intimement convaincu que l’idéologie nazie perdure sous une version 2.0. « […] il y a le fait, comme vous le savez, nous dit-il, que l’élite nazie n’a pas du tout été éradiquée après la deuxième guerre. Elle a été très largement recyclée aux Etats-Unis par la décision du gouvernement américain […] Les médecins nazis qui avaient fait énormément d’expériences horribles sur des prisonniers juifs ont été énormément recyclés dans les programmes de la CIA […] » Nous avons évoqué ici une page de son histoire, avec le programme MK-Ultra. C’est de cette manière que le nazisme n’a jamais disparu, qu’il s’est perpétué, à bas bruit, tel un feu qui couve sous la cendre.

Ces hommes, sûrs de leur bon droit mais assez détraqués pour faire subir à leur prochain de pareilles épreuves, ont poursuivi leurs méthodes d’expérimentation sur des êtres humains : contrôle mental, expérimentations médicales et manipulations d’ordre sexuel (transgressions sexuelles, droits sexuels sur les enfants…) Cela ne vous dit-il rien ? Immédiatement on pense au wokisme, qui apparait pour ce qu’il est, une expérience d’ingénierie à l’échelle mondiale. Aujourd’hui il y a toute une cohorte d’experts du psychisme pour faire en sorte que la masse se soumette. Quant aux expérimentations médicales, celle des faux vaccins imposés à la terre entière malgré leurs effets secondaires épouvantables ne s’apparente-t-elle pas aux horreurs pratiquées par les médecins nazis dans les camps d’extermination ?

Le docteur Mengele ne fut pas un cas isolé. De surcroît, il a en 2022 de nombreux héritiers tout aussi ignobles. Ariane Bilheran soutient avec raison que nous retrouvons des filiations directes de père en fils ! C’est une réalité. J’en veux pour preuve la filiation la plus célèbre, la filiation Schwab, du grand père à la petite fille. Du père de Klaus, le confident d’Hitler, à sa petite fille Nicole qui reprend le flambeau d’un nazisme patriarcal, mâtiné de libéralisme.

Pere nazi de klaus schwab
Nicole schwab 1

A gauche Klaus Schwab et son père en uniforme, à droite sa fille Nicole vantant la grande réinitialisation

Nous pouvons dresser plusieurs parallèles pour montrer que nous avons affaire à des principes de gouvernance totalitaire semblables. Le premier est tellement criant ! Les mondialistes se réclament, on ne peut l’ignorer, ils le clament haut et fort, du transhumanisme. Or ce n’est que la resucée de l’eugénisme nazi. Mettez un accent teuton dans les délires verbaux de Laurent Alexandre ou Noah Harari, et vous serez bluffés !

Autre parallèle, des handicapés mentaux du programme T4, sur lesquels les nazis ont testé leurs techniques d’élimination de masse, on est passé aux bouches inutiles, aux non essentiels, aux vieux de plus de 65 ans qui ne mériteraient pas de vivre, si on écoute Jacques Attali et tant d’autres.

Un dernier parallèle me vient enfin à l’esprit. Si le vaccin anti-covid par ses effets secondaires redoutables à court et moyen termes se confirmait hélas comme leur arme contre les peuples, alors il jouerait inévitablement le rôle du Zyklon B. Et les répercussions pourraient s’avérer plus ravageuses encore que les meurtres de masse au moyen du sinistre pesticide. L’un comme l’autre étaient présentés comme devant servir les hommes dans leur lutte contre les parasites et autres virus, et, au final, l’un comme l’autre se retournent contre les humains, considérés à leur tour comme les parasites.

Zyklon b

Le Zyklon B

Mais les ambitions du nazisme 2.0 dépassent les perspectives d’espace vital du troisième Reich, pour s’orienter vers une domination totale, une domination mondiale. Un quatrième Reich planétaire. C’est bien ce qui a surpris dans l’affaire du covid : la mondialisation de la réponse a sidéré. Les gens refusaient de voir la complicité de presque tous les pouvoirs sur la planète. Le nazisme 2.0 vise bien à annexer le monde entier. L’Europe est déjà sous leur coupe dans sa quasi-totalité. Hannah Arendt ne se leurrait pas sur la véritable nature de l’Europe. Sa lucidité force notre admiration. On assiste bien à la résurrection du nazisme en Europe sous des oripeaux d’un faux libéralisme. Pour vous en persuader, confrontez les idéaux européistes des nazis avec ceux des européistes modernes. Le rapprochement est inévitable.

Eric Verhaeghe rappelait dernièrement les propos de Léon Degrelle, le fondateur du rexisme, le nazisme à la sauce belge. L’homme, beau parleur, s’exprima au Palais de Chaillot en mars 44, précisément pour raviver le projet européen : « Etre d'Europe. Un français n'est pas de France seule.- Un français est d'Europe. Si demain les soviets déferlent, que devient la France seule ? La France doit comprendre que ce nationalisme de restriction, c'est la caricature du nationalisme ». Pour lui, les vichystes étaient trop franco-français, dirait-on aujourd’hui. Ils n’étaient pas assez tournés vers l’Europe. « Le discours que portent les européistes aujourd’hui, développe Eric Verhaeghe, il ne faut pas croire que ce soit un discours qu’on ait inventé à l’ENA dans les années 70 […] C’est un projet de mon point de vue qui est né dans les années 30. C’est le projet hitlérien qui a été reconditionné  […] » Il faut donc le savoir, l’Union Européenne en est la digne héritière.

Il me semble vital aujourd’hui de saisir ces filiations. C’est pourquoi nous devons nous informer au mieux. Ne laisser personne nous dicter sa façon de penser, encore moins les médias. Ce n’est pas une question philosophique abstraite. De notre appréhension des événements découleront des décisions dont dépendra la poursuite de notre existence. Lorsque le nazisme accéda au pouvoir, beaucoup de braves gens ne voulurent pas y voir un péril pour eux-mêmes. Ils se bercèrent d’illusions, ne cherchant pas à cerner la nature du nouveau régime, et de là ils prirent de mauvaises décisions, comme celle de demeurer dans une Allemagne nazie. Ils le payeront de leur vie.¾

 

Photo d'illustration : Léon Degrelle au Palais de chaillot en mars 1944 (INA)

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