Une corruption endémique envahit les deux systèmes. Le système soviétique était corrompu de haut en bas, témoigne Boukovski. C’est la même chose pour l’UE. Exemples de la corruption actuelle des instances européennes : le Qatargate et le Pfizergate. Les attaques contre la liberté d’expression fleurissent dans l’UE comme du temps de l’URSS. En URSS nous avions le goulag contre ceux qui s’opposaient au régime, dit le résistant ; dans l’UE c’est un goulag intellectuel, le politiquement correct. C’est simplement plus soft. Essayez un peu de dire ce que vous pensez sur des questions de race et de sexualité et si vos opinions ne sont pas les bonnes, vous serez ostracisé. C’est le commencement de la perte de votre liberté.
En URSS on racontait que seul un Etat fédéral garantirait la paix et éviterait la guerre. Et il y a eu la guerre en Afghanistan… Parce que c’est la même idéologie dans les deux systèmes, on vous raconte exactement la même chose dans l’UE. Que l’Europe c’est la paix. Et finalement il y a la guerre en Ukraine… L’UE est le vieux modèle soviétique habillé à l’occidentale. Et Boukovski était mieux placé que quiconque pour le savoir.
A tous ceux qui pensent, notamment au RN, que l’UE est réformable, Boukovski répond que l’UE est aussi irréformable que l’était l’URSS. Seule une indépendance retrouvée résoudra les problèmes que nous supportons à cause d’elle. Donc, pour nous français, seule voie de sortie : le frexit. Mais aussi la purge des instances qui travaillent en France de concert avec l’UE.
Quel sort l’avenir réserve-t-il à l’UE ? Ressemblera-t-il à celui de l’URSS ? Eh bien les deux ont un destin commun, d’après Boukovski. Pour continuer d’exister le totalitarisme soviétique a dû s’étendre géographiquement. En cessant de s’étendre il s’est écroulé. Il soupçonne qu’il en ira de même de l’UE. Comme l’URSS, il est convaincu que l’UE porte en elle les germes de sa propre perte. Quand elle s’écroulera, car elle s’écroulera, elle laissera derrière elle une immense destruction. Elle laissera derrière elle de gigantesques problèmes économiques et ethniques. Ce dernier point prend tout son sens quand on songe à l’immigration musulmane incontrôlée qui nous restera sur les bras.
Compte tenu du constat édifiant que le mondialisme n’est autre qu’un néo communisme, la question qui se pose est de savoir d’où peut venir cette similarité entre le régime instauré par une élite transnationale dont le cœur est à gauche et le communisme mis en œuvre par les marxistes.
Il ne faut pas chercher la réponse bien loin. C’est que tous ont puisé leurs axiomes et leur violence à la même source. Et cette source, il n’y a pas lieu d’en être fier, c’est la Révolution française et son aboutissement, le régime de la Terreur qui s’est exercé entre 1793 et 1794. De cela nous en sommes sûrs. Des historiens courageux, comme Reynald Secher, ont en effet exhumé des archives les pièces à conviction qui prouvent que les révolutionnaires de 1789 ont inventé la matrice à laquelle se réfèreront tous les totalitarismes du XXème siècle. Avec, en exergue, le premier génocide moderne, le génocide vendéen. Les membres du Comité de Salut public, au rang desquels se distinguent Robespierre et Saint-Just, ont en effet théorisé leur dictature totalitaire ; ils ont légiféré dans ce sens (avec des lois d’extermination et d’anéantissement jamais retirées ni abrogées depuis !) et ont commis l’irréparable : au nom des grands principes de la révolution, ils ont mis en œuvre l’extermination des hommes, des femmes et des enfants du réduit vendéen qui osèrent faire valoir leur liberté de conscience. Après avoir déporté femmes et enfants dans un premier temps, ils ont tué les vendéens quels qu’ils soient, non pour ce qu’ils avaient pu faire mais uniquement du fait qu’ils étaient vendéens ! Cela ne nous rappelle-t-il rien ? Et pour cela les montagnards ont élaboré des moyens de destruction de masse afin d’éradiquer ce peuple. Ils ont perfectionné la guillotine pour décapiter plus d’individus à la fois, ils ont testé des méthodes d’enfumage et de gazage, une voie qu’allaient emprunter les nazis avec le zyklon B. Mais, n’ayant pu découvrir la panacée à temps, ils sont revenus à des méthodes plus ordinaires. Ils ont adapté les bonnes vieilles méthodes à l’échelle d’un peuple tout entier. Fusillades, noyades, incendies, décollations, entre autres, furent employés pour ce bain de sang. Les pelotons d’exécution de Carrier et les colonnes infernales de Turreau se chargèrent de la besogne, préfigurant les sinistres einsatzgruppen. Il faudra attendre d’autres travaux d’historiens pour savoir si le Comité de Salut public n’a pas tenté d’en faire autant, ailleurs en France. L’épisode lyonnais de décembre 1793 le laisserait supposer. Mais ces méthodes barbares ne tomberont pas dans l’oubli. Elles feront rêver tous les apprentis génocidaires, en Russie par exemple. Lénine viendra ainsi en France pour en apprendre de la Terreur. A son retour, il voudra faire des Vendée en Russie. En 1921, il fera tirer sur les marins de Cronstadt et inaugurera le premier goulag avec les survivants de l’insurrection. D’autres après lui feront de Robespierre un exemple à suivre. En France, ce génocide sera passé au contraire par pertes et profits. On voudra le faire oublier avant de nier qu’il ait eu lieu en parlant seulement de guerre civile. Le doux euphémisme ! Cependant, même le père du communisme, Gracchus Babeuf, reconnaîtra les faits et s’insurgera contre cette « dépopulation ». Aujourd’hui encore les universitaires marxistes, qui occupent des postes de prestige en Sorbonne, minimisent les faits, quand ce ne sont pas des politiciens de gauche qui continuent de se réclamer de Robespierre comme les députés Léaument ou Corbière.
Les totalitarismes du XXème siècle auront tous puisé à la source, au régime de la Terreur, pour trouver leur voie, et notamment les régimes communistes, ceux de Staline, Mao, Pol Pot ou Castro. Tous ont fait régner la terreur en commettant les pires massacres à grande échelle. Tous s’en sont pris à leur peuple, voulant le faire plier, soit en le régénérant, soit en l’exterminant, comme le firent les membres des Comités sous la Terreur.