A Grenoble, des militants de l’UNEF, en ont fait autant. Ils se sont mis à plusieurs pour arracher des affiches de Philippine dans l’indifférence générale. Personne pour les rappeler à l’ordre et les mettre face à leur vilénie.
Cette idéologie qui les anime les uns et les autres, qui les pousse à faire le mal et à penser de travers, c’est l’islamo-gauchisme. Je l’ai dit, je le répète, la gauche n’est jamais aussi fascinée que par le totalitarisme : islamique pour les uns, mondialiste pour les autres et communiste pour les derniers des mohicans. S’il ne leur a pas été difficile de respecter une minute de silence pour le voyou Naël, au contraire il était impensable pour eux d’en faire autant avec la blanche colombe Philippine ! Si ce n’est pas du racisme, qu’est-ce que c’est ? En fait, leur antiracisme les conduit au racisme, comme leur antifascisme les a conduits au fascisme. Bravo à eux ! Les racisés sont arrivés à être racistes, tout comme les antifas sont devenus fachos. Qu’on leur tende un miroir et qu’on les force à se voir dedans !
Mais, du fait de la submersion migratoire, on est déjà dans l’après-Philippine. Son enterrement était à peine terminé qu’un nouveau jeune blanc, Kilian, tombait sous les coups d’un algérien cette fois. Combien de nos enfants devront-ils mourir sous les coups d’immigrés musulmans et à cause du laxisme orchestré par la Justice et le politique, avant que le peuple ne se décide à défendre ses enfants ? Même les animaux bravent le danger pour défendre leurs petits ! Et nous ?
Pour achever ce coup de gueule, je voudrais faire référence à ma propre expérience et montrer combien le laisser-faire général remonte à des années. Novembre 2015. Nous sommes au lendemain des attentats du Bataclan. J’entre en salle des profs. Aucune effervescence particulière. Autour d’une table des collègues, avec lesquels j’entretiens des relations amicales, discutent. Je m’approche d’eux et j’entends alors une collègue se lancer dans une tentative sinon de justification des crimes commis du moins de mansuétude, de bienveillance envers les assassins ! Mon sang ne fait qu’un tour et, chose inhabituelle, je sors de ma réserve, j’apostrophe l’auteure de ces paroles qui me choquent tant. Mais enfin, lui dis-je, comment peux-tu parler de la sorte ? Tous ces jeunes qui sont morts à cause du fanatisme et de la violence de leurs bourreaux sont nos enfants ! Oui j’éprouve une peur rétrospective, car les miens étaient au Bataclan il y a moins de deux mois. Ils auraient pu être victimes eux aussi, et toi tu viens trouver des excuses et plus encore à ces salauds ? Tu as toi-même une fille, n’est-ce pas ? Elle sera bientôt en âge de sortir la nuit et cela ne te fait pas peur qu’elle croise la route d’une telle ordure ? Car enfin qui tombe toujours sous les coups de qui et pourquoi ? Ne voyez-vous pas, je m’adresse alors à la tablée entière, que les islamistes sont les fascistes d’aujourd’hui ? Inutile de vous dire que dans le tas de professeurs présents il y avait une de ces jeunes gauchistes à la vision altérée qui voyait des terroristes d’extrême-droite partout et des terroristes islamistes nulle part. Les professeurs étaient déjà perdus à l’époque, perdus pour la démocratie et acquis au totalitarisme. Pas étonnant que, cinq ans plus tard, ils aient réagi pendant le covid comme ils l’ont fait, en bons chiens de garde de la tyrannie.
En 2015, j’ai été aussi écœuré par l’atonie de mes collègues qu’on peut l’être aujourd’hui à la vue de ces déchets humains qui ont bafoué les égards dus à Philippine.¾