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La victimisation, sport numéro un des totalitaires

Le 26/10/2024

Dans Actualités

Chez tous ceux qui veulent mettre le monde sous leur coupe réglée, se victimiser est devenu un sport. C’est un chantage à l’émotion qu’ils exercent sciemment. Leur but : viser par avance les réfractaires à l’ordre totalitaire pour lequel ils agissent. Les musulmans font valoir leur religion au nom de laquelle ils seraient stigmatisés sur notre sol. Mais c’est pour mieux revendiquer la place et finir par une victoire par KO sur le peuple français. Les trans, tous dans la mouvance gauchiste comme par hasard, se prétendent victimes eux aussi. Où ont-ils vu des ratonnades de trans, je me le demande ? Cela leur permet, au nom d’une discrimination fictive, d’exiger toujours plus et d’être toujours plus prosélytes, fût-ce par l’endoctrinement, l’intimidation, la menace ou la brutalité. Derrière chacun de ces combats soi-disant justes, se cachent les agents des prochaines tyrannies. Rien n’arrive par hasard.

Prenons le cas de Gérald Darmanin. Quel meilleur exemple que cet ex-ministre qui ose se plaindre et se victimiser lors de son départ de la Place Beauvau. Sait-on seulement pour qui travaille le bougre, les islamistes ou les mondialistes ? Peut-être les deux. « Gérald Darmanin se complaint qu’il n’aurait pas été élu s’il s’était appelé Moussa… alors que derrière lui se tient Othman Nasrou, né au Maroc et actuel ministre, lui objecte Nicolas Dupont-Aignan, et que Rachida Dati, ancienne ministre de la Justice, est aujourd’hui ministre de la Culture. Hypocrisie totale ! L’élite déconnectée joue la carte de la victimisation pour cacher son échec et son incompétence. Pitoyable. » Moussa se victimise donc en raison de ses origines maghrébines. Mais il le fait pour le compte de qui ? De l’Islam ou de l’oligarchie ? Dupont-Aignan semble penser que c’est pour le compte de la seconde. En vérité, on ne sait pas. Il faut dire que le judas mange aux deux râteliers. De plus, face à l’Islam, l’élite est par principe collaborationniste. Autant dire que Darmanin représente l’archétype du serviteur de deux maîtres. Comme le fait remarquer un certain Cerfia : « Ils basent toujours tout sur la victimisation. En Algérie, il n’aurait eu aucun poste en ayant du sang français. » Je suppose qu’en ce cas Darmanin aurait abandonné le prénom Gérald pour Moussa.

Sur le chemin qui conduit l’Islam à conquérir un territoire et lui imposer la Charia, on dénombre une dizaine de jalons. L’un des premiers est précisément la recommandation de se plaindre de discriminations, notamment en cas d’infériorité numérique, afin de culpabiliser le pays d’accueil. On est en plein dans la victimisation, une tactique prévue dans le manuel de conquête et formalisée explicitement. Ceux qui en usent et en abusent lui ont trouvé un nom : l’islamophobie ! « Les Frères musulmans, écrit Geoffroy Lejeune, ont inventé l’islamophobie pour faire naître le sentiment de victimisation en Occident ». Il n’y a là rien de plus indiscutable. Et Alexandre Del Valle de préciser que les médias occidentaux en bons complices des totalitaires orientaux ont toujours encouragé cette victimisation. Il fallait abonder dans le sens de la destruction des peuples occidentaux voulue par leurs élites. « La violence des islamistes, écrit le spécialiste, loin d’être une manifestation d’une maladie mentale, comme le pense l’Occidental culpabilisé incapable d’appréhender l’altérité violente en dehors de la psychiatrisation ou de la déresponsabilisation, est une propagande par l’action violente dont les médias occidentaux se rendent pleinement complices en victimisant d’abord les musulmans. » C’est précisément ce qu’on a entendu pendant des années, jusqu’à la nausée, sur nos chaînes, dans la bouche de nos journalistes qui soutenaient que les premiers à faire les frais des islamistes étaient les musulmans eux-mêmes. Ce, au mépris de la réalité. Or les individus qui se victimisent sont rarement des victimes. Les victimes, elles, sont muettes, tout comme leurs souffrances. Ceux qui se victimisent ont des arrière-pensées politiques. Cette attitude n’est jamais gratuite venant de leur part. Se poser en victime professionnelle, outre que cela gagne l’empathie des nigauds, cela peut aussi devenir une source de rétributions.

Alexandre Del Valle, encore lui, dans un décryptage qui remonte à quelques mois, suite aux manifestations islamistes d’Hambourg, développe une idée assez féconde. Je la résume : les islamistes, se moquant comme d’une guigne de la « cause palestinienne », ne l’instrumentalisent qu’afin de pouvoir se poser en nouveaux palestiniens dans les pays occidentaux, jouer alors eux aussi les victimes et raconter que, si Israël commet un génocide contre les palestiniens, en Occident les musulmans subissent le même sort, à savoir un génocide. Je l’ai dit, avec ces gens-là, prêts à tout, les mots n’ont plus de sens et ne servent qu’à diaboliser l’ennemi et s’exonérer de ses crimes. Les totalitaires agissent toujours ainsi. Ils dévoient le langage. On l’a vu avec les mondialistes pendant le covid. Et comment mieux noircir l’ennemi qu’en jouant les victimes innocentes. Eux se considèrent victimes du moment où l’on fait obstacle à leur entrisme idéologique. A partir de là, ils se disent persécutés, et le tour est joué. Qui croit ça peut ensuite avaler n’importe quoi. Les islamistes, des victimes innocentes ? Le Hamas et le Hezbollah, des victimes innocentes ? Les palestiniens qui ne manifestent jamais pour appeler à la paix, des victimes innocentes ?

Toujours les mêmes pleurnicheries instrumentalisées, mais de quel côté sont les morts en occident et de quel côté sont les assassins ?

Pour ceux qui ne s’en laissent pas conter, ils écoperont de sobriquets de la part des antifas, des indigénistes, des islamistes ou des mondialistes. Les premiers les qualifieront de fachos, les suivants de suprémacistes blancs et d’islamophobes, les derniers de complotistes. Et l’affaire sera entendue. A ce petit jeu de geindre et gémir, les islamistes sont de loin les plus aguerris. Les mondialistes ont compris également qu’ils devaient se victimiser. Aussi ils se sont créé un ennemi de l’intérieur, factice évidemment. Après avoir cherché lequel, l’extrême-droite était toute trouvée. Quoi de plus haïssable en effet dans l’histoire récente ! Sauf qu’aujourd’hui il n’y a pas en France d’extrême-droite, à l’exception de quelques marginaux. Alors ils l’ont réinventée : ce serait le FN, puis le RN. Le RN serait le repoussoir des mondialistes, tout comme Israël l’est pour les islamistes. Et les totalitaires de ces deux camps n’ont plus ensuite qu’à jouer les victimes et se donner le beau rôle.

Cependant, comme les positions sont exacerbées, on voit la violence éclater. Mais uniquement en provenance des intolérants. C’est ce qui arrive aux gauchistes qui défendent le transgenrisme. Au motif qu’ils ont de graves désaccords avec les antitrans, ils en viennent à vouloir casser de l’opposant. La victimisation n’ayant pas fonctionné, ces molosses à la cervelle pas plus grosse qu’un pois chiche ne trouvent rien d’autre à faire que d’éructer et de frapper comme des massues. Pensent-ils convaincre de la sorte les personnes qui rejettent le transgenrisme?  Mais cherchent-ils vraiment à convaincre ? Ou plutôt à vaincre par leur bestialité ?

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Pour boucler la boucle, dans la classe politique il n’y a pas que le macroniste Darmanin pour se victimiser. A La France Insoumise aussi, on se plie volontiers à l’exercice. Ainsi le député LFI David Guiraud, une caricature d’islamo-gauchiste, s’est-il plaint que son domicile avait été l’objet d’actes malveillants sans dire que les auteurs n’étaient autres que ses anciens amis du collectif d’ultragauche Golem. Je répondrai à Guiraud qu’il a tort de se plaindre. S’il est victime de quelque chose, ce n’est que d’un sentiment d’insécurité ! N’est-ce pas ce que lui et ses semblables nous racontent à longueur de temps ?

En relisant Charles Morgan, une pensée d’un des héros de son roman Fontaine m’a interpelé. Elle colle si bien à l’actualité ! Je vous laisse y songer : « Les grandes nations seront dominées par leurs dégénérés. Mais le jour viendra, si la civilisation n’a pas péri, où le monde réfléchira de nouveau. »¾

 

Photo d’illustration : © Engin Akyurt de Pixabay

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