Prenons le cas de Gérald Darmanin. Quel meilleur exemple que cet ex-ministre qui ose se plaindre et se victimiser lors de son départ de la Place Beauvau. Sait-on seulement pour qui travaille le bougre, les islamistes ou les mondialistes ? Peut-être les deux. « Gérald Darmanin se complaint qu’il n’aurait pas été élu s’il s’était appelé Moussa… alors que derrière lui se tient Othman Nasrou, né au Maroc et actuel ministre, lui objecte Nicolas Dupont-Aignan, et que Rachida Dati, ancienne ministre de la Justice, est aujourd’hui ministre de la Culture. Hypocrisie totale ! L’élite déconnectée joue la carte de la victimisation pour cacher son échec et son incompétence. Pitoyable. » Moussa se victimise donc en raison de ses origines maghrébines. Mais il le fait pour le compte de qui ? De l’Islam ou de l’oligarchie ? Dupont-Aignan semble penser que c’est pour le compte de la seconde. En vérité, on ne sait pas. Il faut dire que le judas mange aux deux râteliers. De plus, face à l’Islam, l’élite est par principe collaborationniste. Autant dire que Darmanin représente l’archétype du serviteur de deux maîtres. Comme le fait remarquer un certain Cerfia : « Ils basent toujours tout sur la victimisation. En Algérie, il n’aurait eu aucun poste en ayant du sang français. » Je suppose qu’en ce cas Darmanin aurait abandonné le prénom Gérald pour Moussa.
Sur le chemin qui conduit l’Islam à conquérir un territoire et lui imposer la Charia, on dénombre une dizaine de jalons. L’un des premiers est précisément la recommandation de se plaindre de discriminations, notamment en cas d’infériorité numérique, afin de culpabiliser le pays d’accueil. On est en plein dans la victimisation, une tactique prévue dans le manuel de conquête et formalisée explicitement. Ceux qui en usent et en abusent lui ont trouvé un nom : l’islamophobie ! « Les Frères musulmans, écrit Geoffroy Lejeune, ont inventé l’islamophobie pour faire naître le sentiment de victimisation en Occident ». Il n’y a là rien de plus indiscutable. Et Alexandre Del Valle de préciser que les médias occidentaux en bons complices des totalitaires orientaux ont toujours encouragé cette victimisation. Il fallait abonder dans le sens de la destruction des peuples occidentaux voulue par leurs élites. « La violence des islamistes, écrit le spécialiste, loin d’être une manifestation d’une maladie mentale, comme le pense l’Occidental culpabilisé incapable d’appréhender l’altérité violente en dehors de la psychiatrisation ou de la déresponsabilisation, est une propagande par l’action violente dont les médias occidentaux se rendent pleinement complices en victimisant d’abord les musulmans. » C’est précisément ce qu’on a entendu pendant des années, jusqu’à la nausée, sur nos chaînes, dans la bouche de nos journalistes qui soutenaient que les premiers à faire les frais des islamistes étaient les musulmans eux-mêmes. Ce, au mépris de la réalité. Or les individus qui se victimisent sont rarement des victimes. Les victimes, elles, sont muettes, tout comme leurs souffrances. Ceux qui se victimisent ont des arrière-pensées politiques. Cette attitude n’est jamais gratuite venant de leur part. Se poser en victime professionnelle, outre que cela gagne l’empathie des nigauds, cela peut aussi devenir une source de rétributions.
Alexandre Del Valle, encore lui, dans un décryptage qui remonte à quelques mois, suite aux manifestations islamistes d’Hambourg, développe une idée assez féconde. Je la résume : les islamistes, se moquant comme d’une guigne de la « cause palestinienne », ne l’instrumentalisent qu’afin de pouvoir se poser en nouveaux palestiniens dans les pays occidentaux, jouer alors eux aussi les victimes et raconter que, si Israël commet un génocide contre les palestiniens, en Occident les musulmans subissent le même sort, à savoir un génocide. Je l’ai dit, avec ces gens-là, prêts à tout, les mots n’ont plus de sens et ne servent qu’à diaboliser l’ennemi et s’exonérer de ses crimes. Les totalitaires agissent toujours ainsi. Ils dévoient le langage. On l’a vu avec les mondialistes pendant le covid. Et comment mieux noircir l’ennemi qu’en jouant les victimes innocentes. Eux se considèrent victimes du moment où l’on fait obstacle à leur entrisme idéologique. A partir de là, ils se disent persécutés, et le tour est joué. Qui croit ça peut ensuite avaler n’importe quoi. Les islamistes, des victimes innocentes ? Le Hamas et le Hezbollah, des victimes innocentes ? Les palestiniens qui ne manifestent jamais pour appeler à la paix, des victimes innocentes ?