Evidemment, la composante people, je devrais dire la vieille garde décatie de la gauche, les artistes, les journalistes et toutes sortes de personnalités de cette nomenklatura qui n’a eu de cesse de cracher sur le peuple toutes ces années, est montée au créneau une fois de plus pour lui faire la leçon. Mais cela fonctionne de moins en moins. Des figures comme Balasko, Meurice ou Gayet appellent en effet à manifester le 21 janvier prochain contre ladite loi parce qu’elle serait un dangereux précédent. Ce serait un tournant gravissime. Ah bon, un tournant ? Là encore, la gauche macronienne n’a-t-elle pas cherché à trier les français en 2021 avec le passe sanitaire ? Et aviez-vous, mesdames et messieurs les people, exprimé alors le même mécontentement ? Aviez-vous alerté contre ce tournant totalitaire à vouloir trier vaccinés et non-vaccinés ? Je n’en ai pas souvenir. J’ai plutôt souvenir que vous étiez nombreux à insulter les non-vaccinés. A ce moment-là plus question de s’indigner d’un quelconque tri ! Notez cependant qu’avec la loi immigration les supplétifs de la gauche se gardent bien de hurler contre la macronie. Ils le savent, cette loi n’est destinée qu’à contenir un peuple qui gronde. Nos people en agissant de la sorte ne font au contraire que servir Macron en supportant les migrants et en flagellant la population.
Pour rappel, la sinistre clique à la manœuvre derrière la ségrégation des non-vaccinés provenait des rangs de la gauche. Elle venait du sillage de Marisol Touraine, de Véran à Salomon, d’Attal à Macron… Tous socialistes ! C’étaient les premiers à sonner l’hallali contre les non-vaccinés et à faire un sort aux suspendus. Toute la gauche alors a fait bloc derrière eux. Quant aux personnalités du showbiz, une majorité de français sait quoi penser de ces saltimbanques. Des perroquets du pouvoir mondialiste, voilà ce qu’ils sont. Réseau libre dirait de ces pétitionnaires qu’il s’agit d’un « ramassis de bobos gauchistes, d’artistes ratés, de syndicalistes professionnels… » En revanche, tous ces pétitionnaires sont restés de marbre, lorsqu’on a appris que le 31 décembre 2023 des migrants avaient transformé Berlin en zone de guerre. Un déploiement de 4500 policiers fut nécessaire pour protéger la ville. Plusieurs femmes ont été sexuellement agressées au cours de l’émeute. Ce qui fait écho aux centaines de femmes agressées ou violées, huit ans plus tôt, à Cologne, après la déferlante migratoire sous Angela Merkel. Lorsque leurs protégés s’adonnent à leurs crimes favoris, plus question d’indignation à gauche, plus question d’outrage chez les féministes, plus question de vocifération en provenance des politiciens progressistes, plus question de couverture médiatique pour les journalistes libéraux. La gauche est aux abonnés absents. La gauche se tait. La gauche ignore le réel ou le déforme pour mieux éructer son idéologie.
Aux Etats-Unis, Trump rencontre le même problème avec le parti démocrate, toujours enclin à ouvrir les vannes de l’immigration sauvage (sauf quand il s’agit d’inonder leurs quartiers de privilégiés). Cet afflux à la frontière mexicaine leur sert de réservoir électoral pour mieux truquer le résultat des futurs votes. Ecoutons-le. C’était, il y a un mois, à propos de la gauche et de son arme, les migrants :
« Nous allons chasser les communistes, les marxistes, les fascistes et les voyous de la gauche radicale qui vivent comme de la vermine dans les limites de notre pays et qui mentent, volent et trichent aux élections… »
« Nous placerons les immigrants sans papiers qui vivent déjà aux Etats-Unis dans des camps de détention en attendant leur expulsion. Nous interdirons l’entrée aux Etats-Unis à de nombreux pays à majorité musulmane et autres pays africains. »
La gauche ne cesse en Europe comme en Amérique d’exercer un chantage aux bons sentiments. Si vous refusez d’être envahis par des hordes d’étrangers, vous n’êtes qu’un raciste, un agent d’extrême-droite, que sais-je encore. Voilà l’odieux chantage. Aujourd’hui un Georges Marchais serait taxé de raciste pour oser défendre les travailleurs nationaux. Le problème est que cette gauche n’assume en rien les conséquences en termes de vies brisées et d’économie de cette immigration, légale ou pas. La gauche trône dans les esprits comme un souverain de droit divin, ce depuis la seconde guerre mondiale. Elle excommunie. Elle sermonne. En dépit des graves répercussions de ses postures. De la réalité, elle n’en a cure. Et la vérité, la gauche la dédaigne. Elle a assis sa position politique hégémonique, aidée en cela par le mondialisme, et n’a pas l’intention de céder. Aussi en est-elle venue à imposer ses mensonges au récit historique. Dans une de ses dernières conversations, Paul Marie Couteaux recevait Jean-Marc Berlière qui a eu l’occasion de faire le point sur ses impostures à l’issue de la seconde guerre mondiale. Sa morale s’est assise sur des contre-vérités, occultant des pans entiers de l’histoire qui montrent au contraire ses erreurs et surtout ses fautes.
Aujourd’hui, elle manie le verbe avec une égale malhonnêteté. Au lieu de parler de migrants illégaux, elle parle de réfugiés. Pour mieux attendrir le téléspectateur, à l’évidence. Au lieu de passeurs de clandestins, elle parle de navire humanitaire. Au lieu de parler de maraudage le long des côtes libyennes par ces navires, elle parle de sauvetage de naufragés. De migrants illégaux, les voilà canonisés en naufragés par ses porte-paroles larmoyants. Il s’agit en fait ni plus ni moins que d’un trafic d’êtres humains planifié par l’Europe ou l’Amérique, que ce soit Soros avec ses subventions aux organismes de recueil des migrants ou que ce soit Hidalgo qui finance l’ONG SOS Méditerranée. Pour accueillir tout ce beau monde, la gauche trouvera toujours des subsides et des foyers accueillants, tandis qu’elle se désintéresse du sort des SDF et des pauvres. Jamais il n’y a eu dans un passé récent autant d’indigents qui se rendent aux soupes populaires. A leur sujet, la gauche qui n’a plus de programme depuis longtemps se mure dans le silence. En revanche elle aura toujours des attentions en espèces sonnantes et trébuchantes pour les migrants.
L’immigration coûte à la France plus de 50 milliards d’euros, un chiffre largement caché au grand public (Source : Jean-Paul Gourévitch). Avec une manne pareille, quel Etat providence aurions-nous ! Pour parachever la démonstration que la gauche prépare bien le terrain au mondialisme, il n’y a qu’à juger de l’attitude du socialiste Moscovici. Celui-ci a dissimulé aux parlementaires pendant trois semaines le rapport de la Cour des Comptes sur l’immigration irrégulière pourtant largement édulcoré. Au confluent du mondialisme et de la gauche caviar, le sieur a prouvé par cet acte délictueux de dissimulation sa trahison envers le peuple et son allégeance à l’oligarchie adepte d’une politique migratoire explosive.
Mais la politique d’immigration à marche forcée, à laquelle contribue si efficacement la gauche, n’a rien à voir avec les bons sentiments qu’elle aime afficher. Elle a tout à voir au contraire avec son rêve de remplacer la classe moyenne occidentale par un prolétariat du tiers monde taillable et corvéable à merci. La gauche tiers-mondiste en soutenant aveuglément cette politique d’esclavagisme se fait l’idiote utile de la gauche mondialiste de pouvoir. Et dans son ensemble, à force d’idées paradoxales comme racoler les sans papiers tout en réclamant le passe sanitaire, la gauche est devenue négrière !
Avec sa bonne conscience de bazar, elle a fait des émules. Le système de santé cornaqué par Véran s’est ainsi assuré le concours de soignants hospitaliers. Depuis, ces personnels bien obéissants continuent leur collaboration à une politique de gauche suicidaire. 5000 d’entre eux se sont élevés dans la foulée contre la loi Immigration. On pourrait se demander ce qu’ils viennent faire dans cette galère. En réalité, ils appuient l’insensé projet de l’oligarchie à laquelle ils obéissent en faisant valoir les bons sentiments qu’ils pensent avoir envers leur prochain mais qu’ils ont foulés au pied pendant le covid. A cette époque, ils n’ont exprimé aucun soutien à leurs collègues suspendus. Où étaient leurs bons sentiments ? On se le demande. Là s’arrêtait leur amour du prochain. Depuis, ils n’ont exprimé aucun remords à avoir soutenu la politique discriminatoire de leurs chefs. Qu’ils aient participé à l’exclusion des hôpitaux d’une fraction de la population, non consentante à se faire injecter un produit dangereux, ne les a pas non plus révoltés. Faudra-t-il se faire migrant pour mériter d’eux un semblant de réaction ? Ces soignants sont bien représentatifs d’une gauche en pleine décrépitude, qui s’est abandonnée dans les bras du totalitarisme avec délectation et un rien d’obscénité.
A cette gauche j’ai envie de crier : Garce que tu es, au regard de l’histoire, tu finiras aussi déshonorée que la droite a pu l’être au sortir des années de guerre, pour avoir collaboré à l’instauration d’un régime totalitaire. Assez de t’octroyer le beau rôle tout en misant sur l’esclavagisme des temps modernes et la disparition des peuples !¾