Suite aux événements du 7 octobre, il se trouve qu’un général de brigade s’est vu nommer à la tête d’une enquête sur la guerre. Le nom de cet officier de réserve est Oren Solomon, ancien chef des opérations militaires dans la division de Gaza. Or, son rapport mentionnant les responsables des défaillances qu’il avait constatées, il a fait l’objet d’une procédure à son encontre. On voulait étouffer l’affaire évidemment. Cependant le résultat final de la procédure a été : manque de preuves. Solomon était blanchi. Au fil de son enquête, nous dévoile Grumberg, Solomon a « découvert une dissimulation d’informations par les instances politiques et, plus grave encore, que le chef d’état-major Herzl Halevi et une petite équipe ont mené une campagne systématique pour dissimuler, brouiller et minimiser leur part de responsabilité dans cette négligence [du 7 octobre]… » Solomon laisse entendre que ce qu’il a découvert a tout de l’affaire Dreyfus. Qui sont derrière cette conspiration ? Citant Solomon, Grumberg met en cause Halevi bien entendu et autour de lui des généraux toujours en place. L’Etat profond israélien, dont ces hauts gradés sont des représentants éminents, appartiennent tous à la gauche israélienne, note encore Grumberg. Ces idéologues sont convaincus que « les pauvres palestiniens » sont un peuple « dépouillé de ses droits par les méchants juifs » et que le pays doit « se soumettre à leurs menaces de soulèvement ». On voit que, là-bas aussi, la gauche n’a rien à envier à la nôtre, question contrition et haine de soi. C’est donc à l’échec de ces militaires de gauche qu’Israël devrait de n’avoir pas anticipé les massacres du 7 octobre, et non à Netanyahu. Pourtant les souverainistes persistent à le considérer comme le principal fautif. On comprend alors que, pour se laver de tout soupçon, au sommet de la hiérarchie militaire on ait voulu délégitimer les conclusions de Solomon qui leur faisait grandement tort. Mais, poursuit Grumbert, « puisqu’ils ont échoué avec Solomon, ils font pression dorénavant pour nommer les membres de la commission d’enquête indépendante qui présentera au monde et aux israéliens les conclusions d’une enquête dont ils ont déjà décidé ce qu’elle devra dire et ce qu’elle devra cacher ». Procédé classique et récurrent de la part de l’Etat profond, plus personne ne l’ignore.
Voilà pourquoi Netanyahu ne tient pas à ce que cette « enquête » soi-disant indépendante ait lieu. Et plutôt que de nous éclairer sur ces manigances mondialistes, nos souverainistes préfèrent taper sur leur tête de turc, Netanyahu. Evidemment aucun média francophone n’a instruit le public là-dessus, hormis Israël 24/7. Ni aucun média souverainiste non plus ! C’est bien là le problème… Netanyahu ne bloque pas la commission d’enquête mais empêche une nouvelle commission Warren d’enterrer la vérité et de détourner les soupçons. Autrement dit, il contrecarre un mauvais tour de plus de l’Etat profond.
A ce propos, écoutez bien encore Grumberg : « l’Etat profond est puissant, organisé, installé un peu partout [en Israël], de la Cour suprême aux bureaucrates des administrations en passant par les hauts responsables de l’armée, de la sécurité et des services de renseignement [comme en France ou aux USA]. Il cherche à tromper le peuple israélien [comme le peuple français], et si le Premier ministre ne parvient pas à bloquer cette farce de commission d’enquête, alors un mensonge historique d’une ampleur sans précédent déformera à jamais les faits historiques afin d’innocenter – non pas seulement un certain nombre d’officiels dont le comportement s’apparente à des ennemis de l’intérieur [comme chez nous] – mais toute une idéologie néfaste au pays, et qui prend racine dans l’ancienne caste socialiste ashkénaze. » J’ai bien envie d’ajouter encore comme chez nous où plus que jamais l’Etat socialiste monopolise tous les leviers de pouvoir avec aussi son lot de juifs félons.
Jusqu’à présent les contempteurs de Netanyahu jouaient sur du velours en l’accusant de ne pas tout faire pour récupérer les otages. Comme s’ils se souciaient du sort de ces derniers ! Netanyahu en avait déjà fait libérer 200, mais qu’importe, pourvu qu’ils cognent sur leur souffre-douleur. Aujourd’hui le souffre-douleur est en passe de rapatrier tous les otages, mêmes les morts en captivité dont personne n’a déploré le sort. Pas même la Croix rouge ! Pour ces malheureux qui ont succombé à des conditions de détention effroyables, y a-t-il jamais eu en dehors d’Israël la moindre manifestation d’indignation ? Ailleurs, on s’émeut mais à géométrie variable. Pensez-vous également que la gauche israélienne vérolée par le mondialisme et qui battait le pavé depuis des mois saura en être reconnaissante à Trump et à Netanyahu ?
Alors, messieurs les souverainistes, pourquoi ne pas admettre qu’en Israël aussi des mondialistes juifs sévissent (on le sait pourtant depuis le covid) et glissent vers l’islam ? Cela devrait vous rapprocher des patriotes juifs plutôt que de vouer aux gémonies tous les israéliens sans distinction, en inventant des génocides et des famines à leur mettre sur le dos.■
Photo d'illustration : Oren Solomon (Chaine N12)