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Où sont passés les indignés d’hier ?

Le 01/11/2025

Dans Actualités

Où sont-ils passés maintenant que le Hamas exécute des gazaouis ? Tous ont disparu. Aussi, la prochaine fois que vous entendrez l’un d’eux s’élever contre ce-qui-se-passe-à-Gaza, vous y réfléchirez à deux fois avant d’être tenté d’acquiescer à son discours, compte tenu de leur silence à tous, désormais que ce n’est plus Israël qu’on peut tenir pour responsable. Et en effet que n’a-t-on entendu de la part des insoumis soumis à l’islam, des géopoliticiens en pantoufles, des souverainistes du dimanche, des incultes de gauche et de droite et surtout des hamasophiles qui n’assument pas ! Aucun mot n’était trop fort pour fustiger l’ennemi « sioniste ». Aucun mensonge n’était trop gros. Aucune dissimulation n’était trop exagérée. Seulement aujourd’hui que les pelotons d’exécution du Hamas reprennent du service contre leur propre peuple, les protestations se sont tues. Les grandes gueules sont devenues aphones. C’est le grand silence des indignés d’hier. L’islamosphère détourne son attention de Gaza, le temps de laisser ses sicaires tuer en paix ! Quant aux croisiéristes de la gauchosphère et aux pleureuses professionnelles du souverainisme, Gaza n’est plus de saison. Gaza n’intéresse plus Greta.

Pourtant, le cessez-le-feu une fois entré en vigueur, on dénombre encore bien des morts là-bas. Des exécutions sommaires s’y déroulent, sans procès préalable ni tribunal. La milice islamiste, malgré la dérouillée qu’elle a essuyée, ne parait toujours pas abreuvée de sang. Elle se livre à une véritable épuration. Ce qui ne semble pas émouvoir nos grandes âmes. Il faut dire que la réalité n’a aucune prise sur leur cervelle. Ou alors les cris des victimes qu’on martyrise n’ont pas atteint leurs chastes oreilles. Allez savoir.

Dès le cessez-le-feu donc, la purge a débuté. Les règlements de comptes du Hamas avec ses rivaux, gangs, clans familiaux, bédouins, profiteurs de guerre, milices privées et tous ceux soupçonnés d’avoir collaboré avec l’armée israélienne, n’ont pas trainé. Ses opposants ont dû faire face dans l’heure à une vendetta en règle. Des vidéos ont montré des terroristes du Hamas s’en prenant à des gazaouis : agenouillés, menottés et les yeux bandés, ces palestiniens ont été matraqués. Leurs tibias brisés. Parfois, la vidéo provient du Hamas lui-même comme celle de ces huit gazaouis de Gaza City accusés de collaboration avec Israël et qui ont été exécutés en public. Pensez-vous que ces images auront ébranlé l’un de nos gauchistes ? Ou au moins l’un de nos souverainistes antisionistes, eux qui attachent une importance si exclusive à la population de Gaza ? La presse internationale, pour sa part, garde son flegme. Elle s’interroge seulement sur le nombre de morts. Mais il est vrai que cette fois le Hamas ne communique pas dessus. Alors nos « journalistes » sont bien embarrassés, eux qui ne s’appuyaient que sur ses chiffres de victimes pendant son affrontement avec Israël. Il faut dire aussi que personne ne somme le Hamas de décompter ses victimes. Sa Défense civile reste muette. De même personne ne dénonce l’épuration en cours, et certainement pas ces hypocrites de droit-de-l’hommistes qui, hier encore, n’avaient pas de mots assez durs contre Tsahal. Où sont-ils tous ces pharisiens à l’indignation sélective ?

Au moins, avec Rima Hassan, tout est limpide. Elle se réjouit de cette épuration. On la présente comme une députée française, mais qu’a-t-elle de français et en quoi son action s’inscrit-elle dans le cadre de son mandat de députée ? Elle se moque bien de l’état de la France. Seule compte pour elle la Palestine. Ce qui coule dans ses veines, tout comme dans celles de son patron Mélenchon, est le sang des traitres. L’allitération Rima Hassan rime avec Hamas n’a rien de surfait. Une voix de Cnews, Amine El-Khatmi, pose la vraie question : « Pour quelle raison Rima Hassan n’est jamais poursuivie par la justice de ce pays alors qu’elle multiplie les provocations et assume une proximité de plus en plus claire avec le Hamas ? » Quant à la clique islamo-gauchiste et islamo-droitière, que le Hamas soit cette fois le responsable tout désigné de ce climat de terreur n’a pas l’air de les troubler. Les belles âmes se sont envolées. Les gazaouis peuvent désormais crever. Puisqu’ils sont entre musulmans, pas question pour elles de s’en mêler. Elles ne défendent leurs palestiniens que lorsqu’ils sont en guerre avec le voisin juif.

Le Figaro, oui le Figaro, parle de « forces d’élite » du Hamas à propos de ses bouchers enturbannés. C’est dire qu’à droite l’excès de prudence est de mise. Peut-être la rédaction ne veut-elle pas finir comme celle de Charlie Hebdo. Mais Michèle Mazel attire notre attention sur le fait que ces forces soi-disant d’ « élite » ne sont autres que la force Nukhba « à laquelle appartenaient les hordes fanatisées qui ont déferlé sur les kibboutzim et les villes du sud d’Israël le 7 octobre 2023 ». Vous parlez d’une élite ! Si on va par là, Heydrich dirigeait aussi une force d’élite, les Einsatzgruppen.

Il en va toujours ainsi avec l’islam et ses alliés. Tout est fait pour le victimiser et diaboliser ses ennemis. Inversement tout est passé sous silence pour cacher ses innombrables crimes. Par exemple, qui dira ses quatre vérités à l’Indonésie qui refuse les athlètes israéliens au mondial de gymnastique, prétextant son soutien indéfectible à la cause palestinienne ? Qui lui dira qu’elle a la mémoire courte et qu’elle est bien mal placée, elle qui en 1975 a envahi le Timor oriental, tout juste indépendant, et y a mené une guerre faisant 200 000 morts ? Et encore, cette agression caractérisée n’était pas vitale pour l’Indonésie. Il n’y allait pas de sa survie. Qui lui fera la leçon à cette donneuse de leçons ?

Autre exemple. Qui dira ses quatre vérités à la Turquie, lorsqu’elle dénonce un génocide à Gaza. Elle qui nie toujours le génocide arménien qu’elle a perpétré en 1915. Là, en l’occurrence, il n’y a pas le moindre doute qu’il y ait eu génocide, tant celui-ci a été documenté. Pourtant le Turc s’arroge le droit de faire croire à un génocide à Gaza. Erdogan parle également de territoires occupés soi-disant par les israéliens, comme beaucoup d’observateurs hostiles à Israël me direz-vous, mais le grand mamamouchi a la mémoire courte, lui aussi. La Turquie n’occupe-t-elle pas illégalement le tiers de Chypre par la force depuis 1974. Et ce, sans que personne ne remette en question la légitimité de son invasion et la partition de l’île qui s’ensuivit. Si ce territoire n’est pas un territoire occupé, qu’est-ce que c’est ? Effectivement, en invoquant les intérêts de la communauté turque, le régime d’Ankara s’était donné un prétexte pour annexer une partie de l’île. Depuis, aucune instance internationale n’a reconnu juridiquement cette division. Et pour autant aucune voix ne s’est opposée à la politique turque du fait accompli. Comme si cela ne suffisait pas à la Turquie et à son lourd passif, celle-ci combat ses kurdes plus encore qu’Israël les palestiniens. Là encore la Sublime porte ne joue pas son existence, elle ! Que je sache, le PKK n’a jamais eu l’objectif d’anéantir la Turquie et de repousser les turcs à la mer. Mais qui lui renverra ça à la face ?

Troisième exemple. Le génocide perpétré par les musulmans sur les hindous, de l’an mille à 1525. Au total 80 millions d’âmes passées par le fil de l’épée par les sultans Bahmani en Inde centrale (source : Le professeur Kishori Saran Lal). Ce génocide pluriséculaire, « sans doute le plus grand holocauste de l’histoire de l’humanité », est à l’origine notamment de la disparition des hindous d’Afghanistan. On le nomme le Hindu Kush, autrement dit le massacre des hindous. Dans cette comptabilité macabre, il n’est même pas question des femmes et des enfants emmenés en esclavage. Si ça ce n’est pas de l’épuration ethnique ! Mais qui aura l’audace d’envoyer ces vérités à la figure des deux milliards de musulmans sur terre qui n’ont d’yeux que pour Gaza. Quand regarderont-ils en face les atrocités que l‘islam commet en leur nom. Quant aux historiens, le négationnisme de ce génocide a été leur règle de conduite. L’historien belge Konraad Elst l’a étudié de près. Il explique que « sous l’impulsion de Nehru, trois générations d’historiens et d’intellectuels indiens marxistes s’efforceront de persuader leurs compatriotes (et le reste du monde) qu’il n’y a jamais eu de génocide musulman sur la personne des Hindous ». Là encore la gauche est venue à la rescousse de l’islam afin de gommer ses massacres de l’histoire officielle. Ce, jusqu’à faire des indiens eux-mêmes les complices de la falsification de leur histoire. C’est un peu comme si les juifs du Bund avaient convaincu leurs coreligionnaires que la shoah n’avait pas existé.

Si j’abusais, j’évoquerais aussi le génocide actuel au Nigéria où autant de morts sont à déplorer qu’à Gaza. Des dizaines de milliers de chrétiens ont été massacrés par les islamistes. Et pas un mot. Nulle part. De qui que ce soit. Aucune inscription Free Nigéria sur les murs. Aucune croisière pour Lagos. Aucun drapeau aux couleurs du Nigéria brandi au fronton des mairies. Aucune insoumise pour s’apitoyer sur le sort de ces noirs. Aucune intervention de François Martin qui se réserve pour la Palestine, sauf si sa Palestine s’entre-tue évidemment. Aucun patriote pour blâmer les génocidaires islamiques. Et pourtant le but de ces charognes est de voir un Nigéria sans chrétiens, soit de faire disparaitre à terme plus de 100 millions de chrétiens. En fait le but ultime des islamistes sur tous les continents est le même. Une Afrique sans chrétiens. Une Europe sans chrétiens. Une Amérique sans chrétiens. Un monde christianrein ! Ce à quoi adhèrent nos faux jetons d’« humanistes » de gauche.

L’islam se permet ce qu’il refuse aux autres dès lors que son dogme lui en intime l’ordre. Comme c’est facile. C’est justement là la signature du totalitarisme. Et peu importe qu’il soit d’essence religieuse ou laïque. Un totalitarisme reste un totalitarisme, même sous les oripeaux de la foi. Et l’islam en est un. Qu’il fasse peur ou fascine, cela n’y change strictement rien.

 

Photo d'illustration : Exaction du Hamas en plein jour après le cessez-le-feu.