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L'heure approche, qui ébranlera le monde

Le 02/11/2024

Dans Actualités

Nous y sommes presque. Très bientôt nous saurons si Trump écrase à ce point Harris que même la fraude n'y pourra rien changer. Too big to rig, comme disent les américains. Si l'élection de novembre compte autant pour le sort du monde, c'est que du vainqueur dépendra le monde d'après. Si Trump l'emporte, la paix, le renouveau économique, la fin de l'immigration sauvage, le civisme seront de nouveau à l'ordre du jour.

Si, comme Trump l'a annoncé, il démantèle l'Etat profond, de sérieuses répercussions seront à prévoir sur les satellites de l'Empire. A commencer par l'OTAN et l'UE. En effet, sans la tête pensante et agissante que sont les États-Unis, l'UE n'aura plus ni maître ni subsides. Plus sûrement encore que Trump, ce sont les BRICS qui asphyxient en ce moment l'Etat profond. A leur dernier sommet, ils ont affiché leur intention de concurrencer le système de paiement américain SWIFT par un système de leur création, ce dont il n'était pas question jusqu'ici.

 

Beaucoup font part de leur confiance dans le résultat du 5 novembre, en dépit de la fraude endémique et du fait que personne ne peut imaginer que le Deep State s'avouera vaincu et abandonnera le pouvoir. Il est vrai que jusqu'ici il a échoué lamentablement dans ses tentatives de barrer la route à son ennemi juré. Le salir, le diaboliser, le condamner devant un tribunal, l'assassiner, rien n'y a fait. A chaque fois il a ressuscité, chaque fois plus populaire. Sa notoriété y a gagné auprès de toutes les communautés. Même dans le jardin des Démocrates, le Madison Square Garden, il a fait salle comble. Des mainstream comme le Post ou le Los Angeles Times ont opté, une fois n'est pas coutume, pour une certaine neutralité. Ils ne soutiendront in fine aucun candidat. Quant aux patrons des GAFAM, ceux-ci font tout cette fois pour ne pas insulter l'avenir.

De l'autre côté, Kamala Harris confirme sa médiocrité. Les Démocrates n'auraient pas pu choisir pire candidate. Elle accumule les impairs. Elle rate des rendez-vous comme le diner du Al Smith Memorial Foundation. Elle ne peut se passer d'un prompteur, et, lorsqu'il bugue, elle reste sans voix. Interrogée sur son programme, elle demeure évasive et se défile dès qu'on aborde son bilan catastrophique au sein de l'administration Biden. Quant à son interview sur Fox News, sa prestation a été si foireuse qu'elle a dû jeter l'éponge au bout d'une demie-heure. Biden, lui, retrouve une seconde sa lucidité, le temps de cracher sur les électeurs de Trump en les qualifiant d'"ordures". Bravo à tous ces orduriers de démocrates ! Rappelons-nous qu'Hillary Clinton en avait de même en 2016. Elle les avait traités de gens "déplorables". Pendant ce temps, Trump converse avec Joe Rogan sur ses thèmes de campagne, trois heures d'affilée. Et l'audience explose.

 

Une question demeure cependant. Pourquoi les Démocrates ont-ils si mal manœuvré ? Ils auraient voulu perdre cette élection qu'ils ne s'y seraient pas pris autrement. Sauf que personne n'imagine qu'ils voudraient la perdre ! Alors... ? Pourquoi avoir désigné Kamala comme candidate ? La seule explication plausible est qu'il se déroule en coulisse des faits qu'on ignore et qui poussent les Démocrates à la faute.

 

La dernière d'entre elles a été la reductio ad hitlerum de Donald Trump. Trump est désormais le nouvel Hitler, à en croire la propagande outrancière et mensongère des médias. Quelle farce ! Mais à ce stade, l'insulte gratuite est contre-productive et met en lumière leur incapacité à porter des coups décisifs. Tout aussi inefficaces sont les objurgations de stars : Taylor Swift, Beyoncé, Di Caprio ou Clooney... Elles soutiennent Harris parce que Trump se moque de l'agenda climatique de Davos. Elles ne manquent pas d'air ces stars, elles qui passent leur temps dans des jets privés, des yachts de cent mètres de long ou des villas hors normes à la consommation énergétique monstrueuse. Comme dit Silvano Trotta, "Faisons un geste pour la planète, boycottons ces gens" hypocrites ! Pour ma part, j'ai bien envie qu'on rende à ces milliardaires gauchistes la monnaie de leur pièce par une reductio ad stalinum. Ils l'auront mérité.

Tout cela n'explique pas, encore une fois, pourquoi la machine démocrate est enrayée, alors qu'elle dispose de tous les leviers de commande, hormis le Congrès. Le fin connaisseur qu'est Renaud Beauchard a une explication originale. Selon lui, l'ultime campagne de diabolisation de Trump annoncerait un coup de force par l'establishment, si le propriétaire de Mar-a-Lago était élu. Etant donné que le système le présente comme un anti-républicain, son intention n'est-elle pas ensuite de lui interdire d'une manière ou d'une autre l'entrée à la Maison Blanche, au prétexte, gros comme une Maison justement, de "sauver" la République. Ce serait une manœuvre grossière, mais la gauche ne verrait aucun mal à donner son aval. Reste à savoir quelle réaction aurait le peuple américain déjà bien maltraité après le 6 janvier 2021, mais moins docile cependant que le peuple de France.

 

Depuis 2016, Trump a réussi à éveiller le monde occidental sur la nature trompeuse de sa démocratie dont ses divers peuples s'enorgueillissaient jusqu'à présent. Seule une fraction irréductible de la population occidentale continue de croire à la fable démocratique. Trump aura réussi à désenvoûter l'occident. Sans lui, point d'ennemi de l'intérieur à qui attribuer ce qui arrive, point d'Etat profond pour comprendre d'où viennent nos maux. Trump nous aura éduqués aux dures réalités de ce monde. Entre autres, on ne naît pas woke, on ne le devient qu'en cédant à la pression du système. 

 

Il aura aussi beaucoup promis. Et d'abord de cesser d'envoyer les américains se battre à l'étranger. Comme il l'avait déjà fait entre 2016 et 2020. "Sous ma direction, a-t-il rappelé, les États-Unis n'ont pas mené de guerre. Nous avons obtenu la paix par la force. C'est merveilleux. Vous ne devriez pas envoyer vos enfants à la guerre pour se faire exploser pour un pays dont vous n'avez jamais entendu parler. Je ne vous enverrai pas combattre et mourir dans des guerres étrangères stupides qui n'ont pas de fin." Rien que pour avoir prononcé cette phrase, qu'il en soit remercié et que la honte rejaillisse sur ceux qui osent ensuite le nazifier ! Trump s'est hissé au niveau d'un Gandhi. Aucun homme politique sur cette terre n'a son envergure et affiche une telle volonté pacificatrice. A côté, tous les autres ne sont que des nains qui acceptent le sang versé pour complaire aux démiurges de l'ombre. Rien que pour cette phrase, le retour de Trump serait une grande nouvelle et pas seulement pour les États-Unis. 

 

Bien évidemment il apporterait un souffle nouveau en économie, mais c'est ailleurs, en politique internationale, que son action se ferait le plus sentir. Dans le conflit au Moyen-Orient en particulier. Si, comme je le pense, le deuxième mandat de Trump a relevé d'un programme de dévolution, une raison majeure d'en passer par là aura été de résoudre les conflits dans lesquels les États-Unis sont partie prenante, quitte à employer la force armée. Et cela devait se faire autrement que sous une administration Trump. Ainsi certains événements comme l'épouvantable départ précipité d'Afghanistan ont pu être imputés à Biden. De même, si la pérennité d'Israël voulait être assurée, il fallait laisser Netanyahu réduire les milices islamistes à ses portes et neutraliser l'Iran. Mais pour ne pas avoir à endosser la responsabilité officielle de ces événements, sans lesquels aucune paix durable dans la région n'est concevable, Trump se serait donc effacé en 2021, non sans que dans l'ombre certaines mesures soient prises pour garder la main. C'est ce que sous-entend le fameux Tout est sous contrôle des QAnons. Le nettoyage des fascistes verts de Gaza et du Sud-Liban étant en bonne voie, les accords d'Abraham pourraient ensuite amener une paix définitive et présager une nouvelle ère. 

 

Ne parlons même pas de la guerre avec la Russie. Trump a affirmé qu'il y mettrait un terme en 24 heures. Non, c'est encore sur Israël qu'il faut revenir. Contrairement à ce que j'entends, Trump est attaché à ce que ce petit pays survive, pour une bonne raison que personne n'évoque. Même pas Alexis Cossette. C'est que Trump est convaincu qu'Israël est un rempart au déferlement islamique. Il ne se fait aucune illusion sur cette lame de fond. Il s'agit du premier totalitarisme made in Arabia, du premier totalitarisme entièrement produit par le tiers-monde. D'ailleurs, si la rue arabe n'affectionne pas Trump, c'est pour son intransigeance vis-à-vis de l'islamisme sur le sol américain. Notre ami Cossette préfère, quant à lui, donner des gages aux antisionistes de tous bords, du moment que cela exonère Donald Trump. Cossette n'est hélas pas capable de courir après deux lièvres à la fois. Dénoncer le mondialisme, ce qu'il fait si bien, et dénoncer aussi clairement l'islamisme. Dans les faits, ne lui en déplaise, Trump a l'air d'être un proche allié de Netanyahu, si on s'en réfère au nombre d'échanges téléphoniques entre les deux hommes, ces derniers temps (source CNN). Netanyahu est peut-être un mondialiste, mais il est avant tout un ennemi des ennemis d'Israël. Et sa brutalité est d'abord une réponse exaspérée à la barbarie islamiste qu'il a en face de lui et que tous les critiques acerbes d'Israël refusent de prendre en considération. N'est-ce pas monsieur Stoquer ? Cela les arrange bien. Ainsi leur antisionisme viscéral s'en trouve apparemment justifié. Nous l'avons dit et redit, beaucoup ne veulent voir qu'une partie du tableau. C'est plus commode pour eux, semble-t-il. Alors quand l'islamisme frappe ailleurs qu'en France, ils tournent le dos à ses adeptes et critiquent le pays victime qui se défend. Répétons-le aux obnubilés du mondialisme et de lui seul, trois totalitarismes se disputent bel et bien le monde, le troisième de ces grands fauves étant ce ressuscité de communisme.■

 

Photo d'illustration : Le Deep State est-il dépassé au point de n'avoir plus comme solution que d'incendier les urnes ?

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