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L’échiquier du diable

Le 24/06/2024

Dans Actualités

Le titre de cet article est aussi celui qu’a choisi l’écrivain David Talbot pour un de ses livres qui retrace les manipulations du démiurge de l’Etat profond américain des fifties et des sixties, Allen Dulles. Je reprends à mon compte ce titre afin de montrer le machiavélisme qui anime un de ses descendants, l’agent américain Macron. Ne pas croire que ce dernier, en dissolvant l’Assemblée après un échec plus que prévisible aux européennes, n’a pas joué un coup à plusieurs bandes en escomptant garder la main serait d’une naïveté confondante.

Le politologue Pierre-Yves Rougeyron a largement décrit le caractère de Macron, et avec acuité, pour qu’on puisse encore se laisser duper par le personnage. Hélas beaucoup, même dans le camp patriote, se demandent encore si ce roublard est capable de tels calculs. Voire si l’Etat profond en est capable. Ces invétérés candides en sont encore là. Leur candeur est ahurissante, à moins qu’il s’agisse d’une cécité volontaire de leur part. Bien sûr, Macron ne rêve que de se payer la tête du peuple par ses entourloupes. D’ailleurs l’affaire qu’a sortie Europe 1 sur son intention d’user de l’article 16 conférant au président les pleins pouvoirs n’est pas venue de nulle part. On sait que ces fuites sont courantes dans le milieu journalistico-politique. Quant au démenti de l’Elysée, on sait quoi en penser.

Tout d’abord la victoire du RN aux européennes n’est jamais que la traduction dans les urnes d’un nombre croissant d’adhésions envers ce parti identitaire. L’apport récent du vote des femmes le doit aux agressions dont elles font de plus en plus l’objet de la part d’immigrés. Celui des retraités le doit au fait que ceux-ci ne considèrent plus seulement leur pouvoir d’achat mais également leur sécurité physique. Même chez les actifs le RN enregistre des succès, notamment chez les CSP+ dont certains sont évincés du système mondialiste, de plus en plus élitaire. Enfin les jeunes ont le vote RN de moins en moins honteux. Cependant l’arrivée du parti de Marine Le Pen au pouvoir en poussera d’autres à refuser d’appliquer ses lois comme ces fonctionnaires de l’Education Nationale dont on a entendu les déclarations séditieuses en ce sens. Ce qui attend le RN pourrait ne pas être de tout repos.

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Alors quel but poursuit Macron avec sa dissolution ? On a parlé de démission, de destitution, un peu à la légère, comme s’il était homme à démissionner ou comme si la classe politique avait le courage de le révoquer. Une autre hypothèse bien plus crédible part du calcul suivant : en laissant le RN aux commandes, l’alliance mondialiste, médias, partis, forces de l’ordre et patronat, tout ce beau monde de concert, veillera à attiser la peur une fois de plus, après le climat, après le virus, après l’Ukraine. Le RN portera toute la responsabilité du désastre qui attend le pays et qu’aura causé la macronie, sans avoir encore pris la plus petite mesure de sauvetage. La peur sera distillée par les uns et les autres comme ils savent le faire par leurs paroles et par leurs actes. La situation sera alors mûre pour que Macron se présente en homme providentiel et annonce cyniquement vouloir sauver le pays en s’emparant des pleins pouvoirs. Ou plus, se présenter en homme fort de l’Europe. Certains font remarquer que la venue récente de Larry Fink à Paris en juin dernier vaut adoubement sur ce plan. Sans aller jusque là, la tentation de dégainer l’article 16 doit démanger Macron pour moult raisons.

Rappelons qu’un long mois peut s’écouler sans que le Conseil Constitutionnel ait son mot à dire. Et comme si de toutes les façons le Conseil Constitutionnel allait s’y opposer.

Par conséquent, et si on se contente d’anticiper un tantinet les événements, on peut penser que Macron jouera la carte du chaos. Si le RN obtient la majorité le 7 juillet prochain avec ou sans les LR de Ciotti, la présence de l’épouvantail Bardella à Matignon créera le climat insurrectionnel désiré, que les médias seront chargés d’entretenir à grands coups de titres anxiogènes. Des artistes convoqués pour l’occasion viendront nous seriner la même jérémiade des heures les plus sombres de la république. La gauche retrouvera sa morale et se drapera à nouveau dans sa dignité outragée, comme elle sait si bien le faire. Ses nervis tout de noir vêtus, nouvelles chemises brunes des temps présents, descendront dans la rue casser du facho, au nom des grands principes bien entendu, et finiront par mettre la capitale à sac. Les médias falsifieront le compte rendu des événements, faisant apparaître ladite extrême-droite comme un ramassis de nazis malgré leur non-violence et l’ultragauche comme un modèle de vertu malgré ses provocations et son intolérance. Soumis à l’agit-prop des mondialistes et aux débordements des antifas, le pays n’aspirera plus qu’à un retour à l’ordre. Raphaël Besliu, de Géopolitique Profonde,  rappelait combien de ces petits antifas décérébrés et violents finissaient au sein de nos forces de l’ordre ! A partir de là, l’expérience du RN au pouvoir, bridé par les marchés et sans colonne vertébrale pour prendre la voie du frexit, dans l’incapacité d’atténuer les maux dont souffrent les français, justifiera toutes les mesures de privation de libertés que prendra Macron pour chasser la bête immonde. Après une période de pourrissement, le pays l’implorera de faire cesser la chienlit. Mathilde Panot pour LFI a déjà annoncé son ralliement en bonne idiote utile du mondialisme ! Mais après tout, n’est-elle pas mondialiste dans l’âme comme Sandrine Rousseau ? Nous y reviendrons.

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Politique fiction, s’époumoneront certains. Ah bon ? En ce cas, écoutons un spécialiste des coups fourrés du Deep State, à savoir l’analyste Jean-Maxime Corneille. Il a décortiqué les événements de Charlottesville advenus en 2017, après l’arrivée de Trump à la Maison Blanche. Pour le déstabiliser, l’élite a précisément monté une opération du même genre que le scénario que nous venons d’évoquer pour la France. Cette fois-là, c’est Trump et non le RN qu’il fallait noircir et déconsidérer une fois pour toutes. Les mêmes médias complices, les mêmes politiques à la manœuvre, la même extrême-gauche violente et appointée par Soros et ses réseaux ont lancé cette opération d’agit-prop et de violences urbaines. Laissons à Jean-Maxime Corneille le soin de restituer le fil des événements selon un angle bien différent de celui des médias trompeurs et avec des preuves recueillies par des témoins impartiaux. Il y a consacré un livre, intitulé Etat profond et guerre civile fabriquée l’opération psychologique de Charlottesville, tant l’événement lui a semblé un cas d’école des agissements de l’Etat profond qui pourrait bientôt nous concerner.

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Auparavant voilà l’histoire telle qu’elle est présentée par la doxa : une manifestation de l’extrême-droite américaine s’est tenue à Charlottesville (Virginie) en août 2017 alors que Trump occupe depuis peu le bureau ovale. Pour le discréditer, on lui impute tout et n’importe quoi, on l’associe à ces nostalgiques de sudistes parce qu’il aurait soi-disant désinhibé le passage à l’acte de crimes et délits racistes. Rien que ça ! On cherchera encore trois ans plus tard à le mouiller en prétendant qu’il a incité ses troupes à monter à l’assaut du Capitole. Là encore fadaise, pure invitation et volonté de nuire à partir de mensonges éhontés. Des enquêtes ultérieures allaient montrer toute la duplicité des ennemis de Trump mais aussi leur sens du magouillage. Pour en revenir à Charlottesville, des contre-manifestants d’extrême-gauche ayant fait irruption dans la manifestation, un véhicule fonce sur eux faisant un mort. Le gouverneur de Virginie, le démocrate Terry McAuliffe, condamne uniquement les violences commises par les militants d’extrême-droite, alors que Donald Trump renvoie sagement dos à dos les deux camps. Seulement l’affaire ne s’arrête pas là. Pour Jean-Maxime Corneille, nous avons affaire à une véritable scénarisation, une mise en scène ni plus ni moins.

« Le modus operandi tel que rapporté par des journalistes alternatifs présents sur place, explique-t-il, est typique des opérations d’essaimage théorisées par les cercles d’influence américains du domaine de la Défense, notamment la RAND Corporation, en vue de changer le régime d’un pays étranger. Un premier rassemblement de blancs caricaturaux, en partie néonazis mais pacifiques, (sachant pertinemment que toute violence ou trouble à l’ordre public leur serait évidemment préjudiciable) devait avoir lieu face à la statue du général Lee, cette manifestation prétendant soi-disant unifier la droite. Mais ce premier rassemblement est perturbé par la présence soudaine de militants soi-disant antifascistes et Black Lives Matter, avec des slogans violents, des pancartes insultantes et commençant à insulter, à cracher et à jeter des projectiles sur les premiers manifestants, équipés de deux bouteilles de gaz et de systèmes de ballons permettant d’arroser d’urine la première manifestation, et peut-être d’autres produits chimiques. »

« Cette deuxième manifestation a délibérément créé une bousculade […] L’intention de provocation ne pouvait pas être plus évidente. Pourtant la police a eu clairement l’ordre venu d’en haut de ne pas intervenir contre ces manifestants violents, perturbant une première manifestation ne faisant pourtant qu’exercer le Premier Amendement de la Constitution (liberté de parole et droit de manifestation pacifique). La police a donc laissé l’incident se dérouler alors qu’elle aurait très bien pu intervenir, et pire elle a intimé l’ordre aux manifestants nationalistes de quitter les lieux sous la menace d’arrestation (à moins qu’ils ne soient en mesure de prouver qu’ils habitaient bien Charlottesville), alors qu’ils étaient pressés contre la police par des manifestants antifas, la police ordonnant aux manifestants nationalistes de quitter les lieux en traversant les manifestants antifas et BLM violents ! Puis l’Etat d’urgence a été localement déclaré et la Garde Nationale mobilisée. »

« La question de la rémunération des manifestants et agents provocateurs, ainsi que de leur transport et équipement par des réseaux type-Soros (ou type-Fondation Ford) reste en suspens. Le soutien de George Soros aux manifestants antifascistes et BLM est avéré, mais il y a également une suspicion sérieuse que des manipulateurs de l’État Profond aient été à la pointe de la manifestation nationaliste initiale pour chauffer l’ambiance : … suspicion donc d’un incident scénarisé pour justifier au final un État policier. S’il n’y avait pas eu cet incident créé délibérément, personne n’aurait parlé de cette manifestation. Or tout d’un coup les médias reprennent l’incident à l’unisson et l’accident de voiture qui a tué une manifestante, afin de blâmer uniquement les conservateurs et même de bannir le premier amendement au final. »

Corneille apporte ensuite les preuves de ses allégations. Il s’agit de vidéos de Rebel Media (média alternatif canadien qui s’illustrera plus tard par ses interviews mordantes de mondialistes à Davos), avec notamment Loren Southern et Faith Goldy, « deux rares exemples de belles femmes choisissant les bons combats ». « Faith Goldy était présente à Charlottesville, et ses multiples vidéos rendant compte de la situation sur place, sont du plus haut intérêt. On y voit la confirmation des éléments précédents : des provocations évidentes de la part de la deuxième manifestation, aucune volonté de dialogue, l’instrumentalisation évidente des minorités raciales, l’agitation grégaire et des types de menaces et de scènes qui ne se voient d’ordinaire qu’en Afrique. Également des photographes que l’on pourrait penser faire partie du renseignement intérieur, mais plus vraisemblablement des réseaux Soros et de l’État Profond. Une vidéo est très intéressante, qui montre la façon très simple dont des manifestants ont pu être renversés, en poussant les conducteurs au pire ou à la panique. »

L’épisode du 6 janvier 2021 a suffisamment prouvé de quoi était capable l’Etat profond qui tient toutes les manettes, à commencer par le FBI et les médias qui font le récit. Quant son existence est menacée, croyez-vous qu’il hésiterait à faire usage de ces subterfuges, lui qui a déjà tant de sang sur les mains ? Les preuves de ses manipulations, depuis leur conception (CIA, Rand Corporation, DARPA…) jusqu’à leur réalisation (Antifas, BLM, CNN, MSNBC, FBI, DNC et rinos…) ne manquent plus désormais, pour qu’on puisse encore en douter.

Alors, dans la France vassalisée par les Etats-Unis ayant installé à sa tête l’agent Macron, pensez-vous que l’élite mondialisée hésiterait à user des mêmes armes contre le peuple français au moment où ce dernier prend conscience que rien ne va plus ? Elle qui n’hésite pas à manipuler le peuple américain !

Alors, article 16 ou pas, la dissolution de l’Assemblée est certes un piège tendu aux électeurs du RN pour en faire des déçus mais elle augure surtout de futurs coups fourrés plus machiavéliques les uns que les autres. Sur l’échiquier géopolitique, le diable ne respecte aucune règle.

Et en effet, à l’annonce d’une recrudescence louche des procurations, il se pourrait finalement que l’élite veuille éviter à Macron d’intervenir directement via l’article 16. Le fait que des officines à la botte de la macronie s’empressent de vouloir gérer ces procurations ne peut que nous alerter sur une nouvelle fraude à grande échelle. On parle aussi de procuration dématérialisée… Bref, tout est mis en œuvre pour détourner le vote des citoyens. Même le peu sourcilleux Philippot s’en est ému, qui a égrené les noms de tous ces comparses qui se mettent en rang pour un énième coup de Jarnac porté à la démocratie et éviter l’arrivée du RN à la direction du pays.¾

 

Photo d'illustration : PIRO de Pixabay

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