Jusqu’où iront-ils ?

Le 14/12/2022

Dans Actualités

Sciences Po était une école prestigieuse, avant qu’elle ne sombre sous l’idéologie woke. Une péripétie, au sein de son corps professoral, vient de l’illustrer. Sous le bandeau Le wokisme a-t-il déjà gangrené Sciences Po Paris ?, CNews recevait une professeure de danse de cette école, où elle avait exercé jusque là en donnant pleine satisfaction. Cependant, l’enseignante est maintenant licenciée pour cause de discrimination. Que s’est-il passé ?

La malheureuse a eu le tort de continuer à utiliser les termes d’homme et de femme (quelle ignominie, il est vrai), là où l’établissement, perclus de morale progressiste, n’utilise plus que les termes de leader et follower, termes, qui ne font pas appel, soit dit en passant, au même registre et sont des anglicismes, qui plus est. Un étudiant, un seul, qui se dit discriminé, et une noria de fous furieux biberonnés aux excentricités d’extrême-gauche débarque. Elle est même parfois devancée par le directeur de l’établissement en personne. Ensuite la machine à broyer se met en route.

Professeure viree de sciences po

Que les mots homme et femme soient devenus des parias dans notre langage, voilà ce que je n’aurais jamais pu imaginer ! Comment les progressistes vont-ils renommer désormais le célèbre film de Lelouche et palme d’or à Cannes en 1966, pour qu’il épouse leur politiquement correct ? Amant 1 et amant 2, peut-être ? Ce serait romantique. Nous vivons une époque si décadente que les gens ne s’en scandalisent même plus. Or justement, à évoquer les folies woke autour de moi, je constate qu’une totale ignorance règne en France. Aux Etats-Unis, des mouvements citoyens se forment pour résister à la déferlante. Par petits groupes, en comités locaux, ils mènent des actions pour contrecarrer ces ennemis du genre humain. Mais en France, c’est l’omerta ou la méconnaissance de ce qui s’en vient. Je n’ose imaginer qu’il s’agisse d’une adhésion silencieuse.

Dans les écoles et les universités, là où on forme nos enfants, le prétendu progressisme a su s’implanter. Aussi les enseignants sont-ils les premiers fautifs. Qu’ils me pardonnent ma franchise. Ils l’ont bien cherché à ne pas s’y opposer dès le début, voire à y souscrire. Qu’ils se rassurent, je m’inclus dans le nombre. A force d’abdiquer toute réflexion et d’avoir suivi les mots d’ordre libéraux à l’aveuglette, qu’espéraient-ils d’autre sinon cette tournure dantesque ? A force d’avoir abandonné aux loups certains collègues, comme Robert Redeker, d’avoir été de dérobade en renonciation, les enseignants ont laissé place à la démence gauchiste, sous les bons auspices des autorités globalistes. S’ils n’avaient pas adhéré si sottement et de façon pavlovienne au mantra progressiste, nous n’en serions pas là. Mais non, ils ont même renoncé à leur propre fond de commerce, c’est-à-dire le développement du sens critique, la remise en question du dogmatisme et l’ouverture d’esprit. Toutes choses sur lesquelles les enseignants étaient censés ne pas transiger. Comme le dit Mathieu Bock-Côté, la gauche progressiste est un train fou, un train conduit par des décérébrés qui ne sont jamais assez à gauche. A ce rythme, il aura vite atteint le mur sur lequel nous allons tous nous fracasser. Car, n’en doutons pas, le wokisme est bien décidé à nous emmener vers des folies sans nom. Seulement, jusqu’où iront-ils ?... Ça se veut progressiste, mais qui a jamais envisagé le progrès de cette manière ?

La machine à broyer progressiste, je la connais bien. Je l’ai expérimentée. Il m’est arrivé moi-même en fin de carrière de me retrouver en butte à des élèves et à leurs parents, bien décidés les uns et les autres, à monter des cabales pour les plus surréalistes des motifs. Une élève qui ne comprend pas une innocente plaisanterie de son professeur, et ça monte jusqu’au Rectorat. Une autre qui n’admet pas qu’on lui fasse remarquer que pour vouloir aller en médecine il s’agirait de savoir compter au préalable, et sa famille surgit, prête à en découdre.

Cabaret baby party

Un exemple est venu à propos. Une baby party cabaret était organisée dimanche dernier à Bordeaux. A cette fête, qui n’avait rien d’innocent pourtant, étaient conviés des enfants de 0 à 3 ans, des bébés quoi. Quel spectacle allait-on offrir à ces bambins ? Eh bien celui d’une drag-queen. Admirez la photo. Les drag-queens en avaient probablement assez d’être cantonnées dans les cabarets de Pigalle. Une réunion festive dans le sud-ouest leur changerait les idées, ont-elles dû se dire. Les faux-jetons de TPMP et de Sud-ouest ont consciencieusement relayé l’info, et certains s’étonnent que la polémique monte. Mais moi je m’étonne que cent pour cent des parents de ce pays ne s’en soient pas émus ! Constatez au moins que la folie woke a débarqué chez nous. Contrairement à ceux qui s’imaginent que ces folies sont circonscrites à la Californie, eh bien non. Elles ont atteint l’Europe, la France, votre région, votre village. Ceux qui soutiennent ce délire exercent toujours le même chantage sur la population. C’est l’arme des libéraux. Ou vous acceptez (la déconstruction des enfants par la perversion avec toutes les conséquences que cela comporte) ou vous serez rejetés dans le camp réactionnaire, tout comme le sont ceux qui refusent l’immigration effrénée et qui sont traités de racistes. Tout comme le sont ceux qui contestent le réchauffement climatique anthropique et qui sont taxés de négationnistes. Rien n’arrête les dégénérés, c’est du reste à ça qu’on les reconnait.

A tous ceux qui ne voient pas le problème de faire voir aux enfants des spectacles de drag-queens, j’avoue peiner à trouver des arguments pour les convaincre. Ont-ils fait des enfants pour les voir ensuite se détériorer la personnalité en pleine croissance par des spectacles vicieux ? Dans ce cas pourquoi ne pas faire aussi leur « éducation » avec du porno, des pratiques SM ou je ne sais quoi d’encore plus trash ? Permettez-moi de vous dire, parents qui ne vous offusquez pas de cette déchéance, que vous ne méritez pas d’avoir des enfants. Et vous enfants, vous ne méritez pas de tels monstres en guise de parents. Quel avenir vous tend les bras, si des sorcières, au lieu de fées, se penchent sur votre berceau ?

Comme l’Amérique est toujours en avance d’une folie furieuse, voilà la dernière des progressistes américains. Mesdames et Messieurs, voici (sur la photo d’illustration) Sam Brinton, membre de l’administration Biden et sous-secrétaire adjoint au Bureau de l’Energie Nucléaire !

Sam brinton en bonne compagnie

Sam Brinton en compagnie canine

Sa fiche wikipedia le présente fièrement comme le premier gender-fluid au sein du gouvernement. Cela doit vouloir signifier qu’il ne se reconnait pas de genre spécifique. Il fut un temps où être pionnier vous avait une autre gueule. On le voit poser ci-dessus avec trois individus (je ne sais même pas comment les appeler) qui revendiquent, quant à eux, une identité canine. La belle administration Biden ! Après le genre chien ou chat, à quand le genre vélociraptor ? « Si ceci ne te réveille pas, tempête l’alerteur Mohamed Diallo à bout d’arguments, qu’est-ce qui va te réveiller ? » Et ce sont à ces malades mentaux que l’on confie des départements aussi sensibles que le nucléaire ! Il en faudrait moins que ça pour être inquiet. Mais le tableau de chasse de Sam ne s’arrête pas là. Il vient d’être condamné pour vol de bagages à Las Vegas. S’amuser à subtiliser des valises à l’aéroport, quel taquin ! Aux dernières nouvelles, le délinquant sous-secrétaire au nucléaire serait démissionnaire. Quoiqu’il en soit, selon lui, nous serions mauvais si nous n’acceptions pas qu’il s’identifie au genre de son choix. Là encore applaudissez au retournement de la charge, à l’inversion accusatoire. Ce n’est pas cet énergumène, voleur à ses heures, moitié drag-queen moitié monsieur Propre, qui serait à blâmer mais ceux qui déplorent de telles excentricités, surtout lorsqu’elles président à la sûreté nationale. Je m’imagine enseigner encore et j’entends alors du fond de la salle deux ou trois de ces ectoplasmes, qui se réclament « chiens », aboyer pendant le cours. A cette seule évocation, j’en frissonne. Et pas question de les mettre au ban de la classe. A quel capharnaüm j’ai échappé en étant déjà parti à la retraite !¾

 

Photo d'illustration : Sam Brinton sur son 31 !

 

Perversion Folie Transgenre Wokisme

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