…et mufle avec ça !

Le 26/07/2022

Dans Actualités

Combien d’années il nous aura fallu pour comprendre que, à la faveur de mille et un contrefeux, ceux qui nous gouvernaient œuvraient à la disparition des nations dont ils avaient, à dessein, brigué les leviers de commande ! Des décennies hélas. Nous leur avons fait crédit tout ce temps. Nous leur avons donné quitus. Quand le résultat n’était pas au rendez-vous, nous leur avons trouvé des circonstances atténuantes, jusqu’à l’incompétence crasse. Mais ce n’est que tardivement que nous avons compris que, derrière tout cet écran de fumée, se dessinait un projet fou d’anéantissement de la civilisation.

Aussi, depuis l’apparition au grand jour de leurs intentions, plus question de leur trouver la moindre excuse. Il est temps au contraire de les combattre jusqu’à l’éradication. A partir du moment où leurs abominables résolutions ont été divulguées au grand public, leur nature nous est apparue sous un jour bien peu flatteur. Nous découvrions, horrifiés, leur âme noire. Etait-ce possible que nous ayons été aveuglés au point de ne pas voir à quels détraqués nous avions confié les clés du pouvoir ? Notre confiance avait été bien mal placée. Nous étions entre les mains de monstres.

L’une de ces personnes peu fréquentables vient de s’illustrer sur CNews. Elle s’appelle Céline Pina. Elle est chroniqueuse et ancienne socialiste. Devant un plateau de télévision hilare, elle a traité les soignants non-vaccinés, qui ont donc été suspendus, de « fond de cuve » du personnel soignant. En trois petits mots, la voyoucratie médiatique a atteint la muflerie la plus écœurante, l’une par la parole, les autres par le rire. Ces butors ont perdu tout sens du respect d’autrui. Leur rire sardonique résonne comme un affront à tous ces êtres courageux, dont le professeur Montagnier disait qu’ils sauveraient l’humanité.

Celine pina

Céline Pina (en haut à droite de l'écran) sur CNews

Que cette harpie de Pina ose désormais regarder en face la secrétaire médicale que voilà ! Elle se prénomme Chantal, et elle a raconté son histoire... « Je suis suspendue depuis le 15 septembre 2021, s’est-elle confiée, et j’étais secrétaire au laboratoire du CHU de Pau. Depuis […] je suis tombée en dépression […] donc j’ai été suivie par un psychiatre […] je suis tombée très bas […] si je n’avais pas connu l’association, si je ne m’étais pas battue pour les soignants suspendus, [j’aurais pu commettre l’irréparable !] Ça fait des mois que je vis d’épiceries sociales. J’ai été mise en arrêt maladie par le psychiatre, sans indemnités journalières, parce que j’étais suspendue. Donc j’ai saisi le fondateur des droits de la maison du citoyen pour savoir quel article de loi interdit de verser des indemnités journalières. Depuis que je ne suis plus en arrêt maladie, je perçois le RSA. [Mais] j’ai trois mois d’impayés de loyer […] On nous a carrément mis à la rue ! » Alors, qui des deux femmes relève de la lie de l’humanité ? La milicienne de l’ordre en place qui juge avec suffisance et cruauté ou bien cette humble secrétaire, renvoyée comme une malpropre, qui n’a commis aucune faute ?

Plus la vérité se décante et laisse apparaître béants leurs mensonges et fondées les inquiétudes de la résistance, plus les ricaneurs perdent tout sens commun. Inutile de dire que, si nous étions en 1944, ils vocifèreraient comme Philippe Henriot et dénigreraient les maquisards. Mais cette Céline Pina ne peut même pas se prévaloir du talent d’un Céline, qui lui au moins avait une plume. Elle n’est qu’une figure médiocre et à vrai dire hideuse, mais assez représentative du soi-disant parti du progrès, dont on commence à percevoir les sinistres parentés et les procédés sordides de stigmatisation. Toutes les valeurs, dont ils se sont réclamés depuis Blum et Mitterrand, ils les ont dilapidées pour laisser place à la véritable nature de la gauche. Tout n’était que paravent et artifice. Leur humanité, s’ils en ont jamais eu une, s’est envolée lorsque les masques sont tombés.

Par bonheur, selon le bon vieux principe de l’action et de la réaction, un grand discours n’a pas manqué de faire contrepoids à ces obscénités, vantant a contrario les mérites des non-vaccinés. Le témoignage qui va être rapporté ici tranche avec la trivialité d’une Pina par sa hauteur de vue et sa lucidité.

Il provient d’une australienne vaccinée. Le producteur de cinéma Del Bigtree, du média The Highwire, l’a lu avec ferveur devant les caméras. Il s’en dégage une force d’une portée fabuleuse. Ses mots pourraient un jour passer à la postérité à la façon de ceux d’un Malraux au Panthéon : 

« Si le covid était un champ de bataille, il serait encore chaud des corps des non-vaccinés. Heureusement les contraintes se relâchent, les belligérants des deux côtés reviennent à une nouvelle normalité.

Les non-vaccinés sont les héros des deux dernières années, car ils nous ont tous permis d’avoir un groupe témoin dans la Grande Expérimentation et de mettre en évidence la carence des vaccins covid.

Les non-vaccinés portent de nombreuses cicatrices et blessures, car ce sont des personnes qu’on a essayé de briser mentalement. Pourtant personne ne veut parler de ce que nous leur avons fait et de ce qu’ils ont obligé la science à dévoiler. Nous savions que l’immunité décroissante des personnes entièrement vaccinées présentait le même profil de risque que les autres membres de la société comme la minorité des non-vaccinés, mais nous les avons ciblés par une persécution toute particulière.

Voyez-vous, nous avons dit qu’ils n’avaient pas fait ce qu’il fallait pour le bien de tous en remettant leur corps et leur autonomie médicale à l’Etat.

De nombreux soi-disant experts de la santé et dirigeants politiques australiens ont admis que l’objectif était de rendre la vie presque invivable aux non-vaccinés. Ce à quoi s’est consacrée la population dans un combat sur les lieux de travail, dans les relations amicales et les réunions de famille.

 Aujourd’hui la dure vérité est que rien de tout cela n’était justifié, car nous sommes passés rapidement de la droiture à la cruauté absolue. Nous pouvons rejeter la faute sur nos dirigeants et les experts de la santé, mais chaque individu au sein de la société doit être tenu responsable d’être tombé dans le piège.

Nous l’avons fait en sachant parfaitement que l’opposition de principe n’a pas de prix, lorsqu’il s’agit de ce qui entre dans notre corps, et nous nous sommes laissé berner en croyant qu’un nouveau confinement inefficace serait la faute des non-vaccinés et non celle de la politique toxique des vaccins inopérants.

Nous avons pris plaisir à faire des non-vaccinés des boucs émissaires, parce qu’après des mois de confinements orchestrés par des dirigeants politiques aveuglés par le pouvoir, avoir quelqu’un à blâmer et à brûler sur le bûcher soulageait.

Nous pensions que nous avions la raison, l’amour et la vérité de notre côté. Il était donc tentant de souhaiter la mort aux non-vaccinés.

Ceux d’entre nous qui ont ridiculisé les non-conformistes et s’en sont moqué l’ont fait parce que nous étions gênés par leur courage et leurs principes et que nous ne pensions pas que les non-vaccinés s’en sortiraient indemnes et nous avons transformé les résistants en punching-balls. Bonnie Henry, Teresa Lam, Lori Wanamaker, Anthony Fauci, Trudeau et les autres centaines d’acteurs occupant des rôles de premier plan doivent être tenus responsables d’avoir vilipendé les non-vaccinés en public et d’avoir alimenté la colère des foules sur les réseaux sociaux.

Les foules, les nazis masqués et les disciples du vaccin ont été gênés de parier contre les non-vaccinés parce que les contraintes sanitaires n’avaient que le pouvoir que nous leur donnions.

Ce n’est pas le conformisme qui a mis fin à la domination des grandes sociétés pharmaceutiques, de Bill Gates et de ses nombreuses organisations, et du Forum Economique Mondial… C’est grâce aux personnes que nous avons essayé d’embarrasser, de ridiculiser, de moquer et de démolir.

Nous devrions tous essayer de manifester une certaine gratitude intérieure pour les non-vaccinés, car nous avons mordu à l’appât en les haïssant parce que leur persévérance et leur courage nous ont donné l’occasion de voir que nous avions tort.

Donc, si jamais les contraintes sanitaires réapparaissaient à cause du covid ou de toute autre maladie ou virus, espérons-le, davantage d’entre nous seront éveillés et verront l’autoritarisme croissant qui ne se soucie pas de notre bien-être et est plus une question de pouvoir et de contrôle.

La guerre contre les non-vaccinés a été perdue et nous devrions tous leur en être reconnaissants. »¾

 

Photo d'illustration : lecture à l'antenne du Média The Highwire d'une lettre d'une australienne vaccinée en hommage aux non-vaccinés

Gauche Résistance Soignants suspendus