Délinquants de haut vol et de haut viol

Le 24/06/2022

Dans Actualités

Personne ne peut décemment le nier. Le milieu politique, mis en place par l’Etat profond et Davos, est gangrené par des prédateurs sexuels, des corrompus et des prévaricateurs. L’actualité le corrobore chaque jour un peu plus. La grande délinquance de ce milieu a atteint des proportions pharaoniques. Il est loin le temps où, bon an mal an, un Cahuzac défrayait à lui tout seul la chronique avec quelques petits sous placés en Suisse, sous le manteau.

A l’heure actuelle, la criminalité est généralisée, à tel point qu’elle semble ne plus devoir indigner quiconque. En tout cas pas les médias à leur solde. Elle est généralisée et diversifiée. En effet, les délits, pour lesquels sont soupçonnés de plus en plus de membres du personnel politique, occupent l’éventail de la criminalité.

Certains trempent dans des affaires d’argent. C’est parti pour un kaléidoscope d’infractions et de vols en tous genres. Par exemple, la députée LREM, Patricia Mirallès, a confondu notes de frais et dépenses personnelles. Elle a joué petit jeu, convenons-en. Il y a aussi l’ancienne compagne d’Olivier Véran et députée, Coralie Dubost qui aurait détourné 50 000 € de ses frais parlementaires. Cela semble être un minimum syndical dans la majorité parlementaire. Une broutille quoi. Ne soyons pas chien. Citons encore Thierry Solère, qui n’a rien de solaire malgré sa proximité à Jupiter, et qui est accusé d’avoir utilisé l’argent public pour des paris à la Française des Jeux et des achats chez Ikea. Last but not least, l’incontournable Dupond-Moretti, le Vidocq des temps modernes, mis en examen pour prise illégale d’intérêts, Sébastien Lecornu sous enquête pour le même motif, Olivier Dussopt sous le coup d’une enquête pour corruption, le député LREM Jean-Claude Leclabart mis en examen pour faux en écriture publique. Quelle belle galerie de portraits cela ferait pour la PJ ! L’ancien patron du Louvre Jean-Luc Martinez, nommé par Macron ambassadeur pour le patrimoine en 2021 afin de lutter contre les trafics a été mis en examen quant à lui pour… trafic d’antiquités ! La bonne blague. Citons bien sûr Richard Ferrand poursuivi par Anticor. Il ne faudrait pas non plus oublier les affaires impliquant Francois Bayrou et Marielle de Sarnez… J’en oublie forcément. Que ceux que je n’ai pas cités veuillent bien ne pas m’en tenir rigueur.

D’autres trempent plutôt dans des affaires de sexe, si j’ose dire. Par exemple, le vice-président du modem a été arrêté pour s’être masturbé dans un magasin à proximité d’enfants. Un député LREM Stéphane Trompille a été condamné de son côté pour harcèlement sexuel. Ce qui semble être un grand classique en Macronie. Au point qu’un twitteur a qualifié le parti du président de parti des violeurs et des harceleurs. Ajoutez y Gérald Darmanin, le monsieur vous allez voir ça va bien se passer, sous le coup d’une enquête pour viol, ainsi que Damien Abad, la nouvelle recrue, accusé aussi  de viols. Il serait injuste d’omettre le député de Paris Gilles Le Gendre poursuivi pour harcèlement sexuel et moral, ou encore le député LREM Yannick Haury accusé d’agressions sexuelles. La gente féminine aurait tort de pavoiser. En effet, la plantureuse secrétaire d’Etat Chrysoula Zacharopoulou se trouve visée elle aussi par une plainte pour viol. A côté de cette fresque de la perversité des élites contemporaines, avec son exhibitionnisme un Griveaux ferait presque fleur bleue.

Ces listes ne sont pas exhaustives, loin de là et elles ne remontent même pas à 2017. L’inventaire à la Prévert des crimes commis par le personnel marcronien serait trop fastidieux à dresser. S’il y a des courageux pour s’y consacrer, ils auront droit à ma reconnaissance ainsi qu’à celle des contribuables et des citoyens.

On en est au point de se demander s’il faut être délinquant pour entrer en Macronie ou si c’est la Macronie qui pousse à la délinquance. Si vous préférez poser l’équation autrement, est-ce Macron qui recrute parmi les seuls possesseurs d’un casier judiciaire ou bien sont-ce les lauréats de la Macronie qui à la longue en contractent un par contagion avec la majorité présidentielle ? Les deux cas de figure doivent exister, à mon avis. Si on n’a pas fait ses preuves avant, on se sent contraint de les faire ensuite.

La corruption est le meilleur moyen qu’on ait trouvé pour compromettre des subalternes en vue de les voir obéir à des ordres spéciaux de leur hiérarchie. L’Etat profond en a joué à satiété. Auquel cas la corruption précède la trahison. Mais l’Etat profond n’a pas besoin de recourir systématiquement à la corruption. La découverte d’éléments compromettants suffit, par la menace de les divulguer, à s’attacher les services de beaucoup de personnes. Combien ont ainsi des cadavres dans le placard. Comme agissements compromettants, on pense fatalement à des abus sexuels sur des femmes ou des enfants.

La corruption peut aussi succéder à la trahison. Cela peut paraître étonnant. Mais offrir un poste à quelqu’un l’oblige à se sentir redevable auprès de celui qui l’a promu. A tous les stades, l’Etat profond s’autorise à corrompre la société afin qu’elle lui obéisse sans broncher et fasse ses quatre volontés. En achetant des pans entiers de la société pendant le covid tout en coulant ces mêmes secteurs par l’inaction qui leur a été imposée, l’Etat profond a corrompu la société. En retour, cette dernière s’est rendue complice en se laissant corrompre, sans s’insurger le moins du monde. Dans la corruption, c’est bien connu, il y a deux coupables, le corrupteur et le corrompu. L’establishment est même prêt à aller beaucoup plus loin. Tant de morts suspectes sont à signaler pour qu’on prenne très au sérieux ses instigateurs. Rappelons-nous qu’il s’agit d’une mafia au plein sens du terme. D’une mégamafia, parce que ses pouvoirs ont surpassé ceux de toutes les mafias du monde.¾

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