A partir de ce moment-là j’ai cherché à comprendre. J’ai crevé l’abcès. Je ne pouvais imaginer que la planète avait succombé à l’absurde. La folie ne pouvait pas être devenue une façon de vivre et de se comporter. J’en suis vite venu à me dire que politiques et médias étaient encore plus corrompus que je ne l’imaginais et que, pour être à ce point sur la même longueur d’onde, ils devaient suivre un plan orchestré par plus puissants qu’eux encore. Leurs intentions étaient forcément des plus funestes pour nous. A de rares exceptions près, on avait ignoré avant guerre la barbarie d’Hitler. Pensez-vous que le monde occidental ait fait des progrès depuis dans la perception des intentions de ses dirigeants ? Rien ne l’indique hélas. Mon aspiration à comprendre ce qui se passait m’a fait alors office de boussole. Je me suis jeté sur la documentation que je pouvais récolter après avoir fait le tour de mes sources habituelles qui ne me satisfaisaient pas. Elles ne prenaient pas en compte l’ampleur du problème. Dès cet instant, des lanceurs d’alerte jusque là inaudibles eurent mon attention. Je me mis à vérifier l’exactitude de leurs sources, de leurs dires et la pertinence de leur évaluation de la situation. Et je n’ai pas arrêté depuis. Beaucoup d’explications que je trouvais border line se sont avérées exactes. Ce qui leur a donné du crédit à mes yeux. Pendant que les médias se mettaient à raconter des billevesées pour hypnotiser la masse et la rendre amorphe, mes nouvelles sources m’ouvraient les yeux sur des faits parfaitement avérés mais passés sous silence ou négligés jusque-là. Des pans entiers de l’histoire du siècle passé s’ouvraient sur une perspective jamais entrevue et prenaient sens du même coup, à la lumière de la tourmente que nous vivions. Je en cessais de me répéter combien nous avions été mystifiés ! J’en restais sidéré mais lucide peut-être comme jamais.
Par conséquent j’estime que l’aspiration à trouver du sens aux événements qui nous arrivent et nous ballottent m’a été salutaire. C’est du reste la raison pour laquelle j’ai refusé toute vaccination anticovid, après avoir collectionné très tôt les études scientifiques pertinentes et les statistiques officielles. Ce qu’elles mettaient en évidence ont fait s’envoler mes derniers doutes. Ces pseudo-vaccins n’en étaient pas, et leur nocivité était manifeste. Sans compter que toutes les questions les concernant étaient loin d’être résolues. Toutes au contraire étaient éludées par les autorités.
Pour beaucoup d’autres autour de moi l’appréhension a été si forte et le lavage de cerveau si efficace qu’ils n’ont pas une seconde remis en cause le discours officiel. Ils ont marché dans le scénario covid. Et même ils ont couru dans le cas des enseignants qui réclamèrent toujours plus de mesures sanitaires folles et attentatoires aux droits des enfants. Les plus atteints refusèrent également d’écouter les arguments rationnels qu’on opposait. Chez eux pas question de vouloir comprendre. Nous avions affaire à des autistes de la réflexion. Bien sûr des blocages psychologiques ont agi dans ce sens, mais je crois aussi que naturellement ces personnes n’ont pas le goût de la recherche chevillé au corps. Elles s’en remettent à une croyance institutionnelle et aspirent à n’en pas changer. Le psychologue Asch l’explique on ne peut mieux par la notion de mimétisme social.
Par ailleurs figer son jugement constitue pour moi le début de l’obscurantisme. Croire que tout ce qui est autorisé est parole d’évangile, c’est imaginer que les puissants sont devenus prévoyants et bons à notre égard par je ne sais quel tour de passe-passe. La crédulité de la masse me semble un danger qui pèse sur nous tous, elle y compris, et favorise le totalitarisme. Son ignorance a souvent été soulevée comme une cause de la montée des dangers totalitaires. C’est bien pourquoi les élites ont cherché à fabriquer des crétins dans nos écoles, comme le soutient Jean-Paul Brighelli.
Mais ce n’est pas seulement la volonté de ne pas être ignorant des vraies causes qui rend conscient le citoyen, c’est davantage. C’est la volonté de comprendre les responsabilités. Le citoyen ne doit s’en remettre à personne pour le comprendre. Il doit recouper ses informations afin de savoir s’il raisonne sur des données réelles ou illusoires. A partir de quoi, il doit élaborer sa propre compréhension des événements et son interprétation personnelle à l’aune de valeurs qui devraient être a priori humanistes, si l’il se revendique d’une société juste et solidaire.
La soif de comprendre est un moteur à équiper d’urgence tous ceux qui s’en sont remis à la télévision. Non, ils ne peuvent déléguer à personne la réponse aux questions qu’ils se posent de facto. Ils doivent la chercher par eux-mêmes et la trouver en eux-mêmes.
Aujourd’hui, devant les manipulations de plus en plus grossières des canaux officiels d’information, il est sain de remettre beaucoup d’événements du XXème siècle en question, de les analyser à froid. Les guerres américaines et la dollarisation du monde après 1950, l’assassinat de JFK, les attentats du 11 septembre, mais aussi des événements dont je n’aurais jamais eu l’idée d’examiner la véracité comme le voyage de l’homme sur la Lune… Aujourd’hui je ne fais plus confiance au baratin médiatique. Il est même devenu un repoussoir. Tout doit passer désormais au crible de ma propre analyse, compte tenu d’une réalité à réévaluer à tout instant. Et ce sera ma soif de connaître le réel et de le comprendre qui m’affranchira de l’obscurantisme qui vient...¾