Calomniez, calomniez, il n'en restera rien !

Le 28/07/2022

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Chaque jour apporte son lot de malveillances dans les médias. Hier c’était Céline Pina, aujourd’hui Laurence Haïm, la très macronienne commentatrice, expatriée à New York, qui s’exprimait sur LCI. Michel Rosenzweig récapitule l’affaire. « Est-ce qu’on est prêt à mourir pour l’Ukraine, est-ce qu’on est prêt à envoyer nos enfants ? » Laurence Haïm, la romantique bobo qui n’a pas d’enfant, ose dire « malheureusement » en regrettant qu’une majorité de français refuseraient de mourir pour l’Ukraine ! Et ça passe crème ! Et Rochebin qui laisse dire ?! C’est une honte ! Un scandale !

Dans cette crise, vous me direz, la perfidie ne date pas d’hier. Il y a un an, sur CNews, pour redonner la mesure de la violence des propos à l’égard de ceux qui manifestaient contre le passe sanitaire, une dénommée Laurence Saillet tirait à boulets rouges contre eux avec l’outrance bien connue des fanatiques. Que disait-elle ? Elle embobinait son monde dans une diatribe aussi fruste qu’erronée : « Les manifestants sont des tueurs de flics, des ennemis de la république et de la démocratie, des antisémites, des abrutis qui veulent contaminer et tuer les autres… » Précisément, prenez ses arguments, un par un. Tous les comportements de ceux qu’elle vomissait témoignaient du contraire. Aucune agression des forces de l’ordre pendant leurs nombreuses manifestations, un respect réitéré de la république et un appel à respecter la démocratie et ses lois. Si vous regardez bien le message, celui-ci se termine par une attaque sans aucun fondement, l’antisémitisme ! Argument qui est devenu un mantra quand on n’a plus rien à dire, côté mondialiste. Et le message se termine par une injure : abrutis ! On sait aujourd’hui, la réalité du terrain l’a maintes fois mis en évidence, les pseudos vaccins n’empêchent pas la contamination. De surcroît, les décès chez les triples et quadruples vaccinés atteignent des pourcentages stratosphériques. Par conséquent, ces pseudos vaccins ne protègent en rien d’une forme sévère du covid. C’était pourtant leur seul argument depuis plus d’un an. Soit dit en passant, avez-vous connaissance d’un traitement médical, au sens large, qui ait cette propriété de ne protéger que des formes sévères d’une maladie ? Non. D’avis de spécialiste, cela n’existe pas. Cela fait partie encore de la novlangue du covidisme, de ces inventions verbales destinées à abuser le grand public et à le faire pénétrer dans le délire totalitaire sans rechigner. Alors, madame Saillet, reconnaissez vos erreurs et vos errements ! Ou l’abruti ne sera pas celui que vous désignez, mais bien l’auteure de la diffamation. Notez que j’aurais tout aussi bien pu dénoncer l’exécrable Wargon et ses calomnies grotesques. Ce ne sont pas les exemples qui ont manqué jusqu’ici.

Mais revenons à Laurence Haïm. Vous verrez, là encore, la complaisance, que dis-je la connivence des journalistes. Ici il s’agit du révérencieux Darius Rochebin, dont on a précédemment remarqué toute l’obséquiosité face à Klaus Schwab, lorsque ce dernier lui annonçait, devant caméras, quel avenir carcéral il nous concoctait. Qu’avait répondu le pathétique Rochebin ? Rien, sinon en guise de réponse un sourire stupide. Aucune question de bon sens n’était sortie de sa bouche. Donc, inutile d’attendre ici, comme l’aurait voulu Rosenzweig, que Rochebin se fende de la moindre remarque désobligeante vis-à-vis de propos effectivement scandaleux. Le supposé journaliste n’est en réalité qu’un pleutre qui sert la soupe aux puissants. Lui tient à son misérable poste, alors il nous fait avaler des couleuvres.

Ainsi donc, voilà une femme sans enfant mais qui voudrait que les autres femmes se résignent à ce que les leurs aillent défendre une crapule comme Zelensky et rejoignent une organisation belliciste comme l’OTAN. Le bel exemple ! Voilà une commentatrice de l’arène politique française qui décide de vivre aux Etats-Unis, en terre démocrate évidemment mais qui vit de ses chroniques hexagonales. Voilà une engagée pour l’Ukraine mais qui tait soigneusement les raisons qu’elle aurait de vouloir faire la guerre à la Russie, au risque de voir son pays, où elle n’habite pas répétons-le, pulvériser par une seule et unique bombe. La donneuse de leçons est prête à se battre jusqu’au dernier français, excepté elle bien entendu. On reconnait bien là le genre de lâcheté à la Biden, qui se bat jusqu’au dernier européen. Haïm est bien de tous ces dégonflés qui appellent à la guerre, sachant qu’ils n’iront jamais sur le champ de bataille, ni n’enverront leurs enfants. Pour la chair à canon, on fait appel aux gueux. Eux seuls seront envoyés à la boucherie, pas l’élite. Et voilà enfin qu’elle déplore que l’écrasante majorité des français ne seraient pas d’accord avec ses grands principes et ne veulent pas guerroyer. Ce malheureusement, ce petit adverbe de rien du tout, est comme un boomerang qui lui revient en pleine figure. C’est précisément cette engeance de boutefeu qu’on aimerait voir proscrite de la scène publique. Et c’est une personne qui a toujours dénoncé les accords de Munich qui le dit !

Si je devais tirer une conclusion provisoire, malgré le sentiment d’amertume qu’ont suscité les propos de Haïm, c’est que le peuple a gardé une certaine sagesse, et, comme le souligne Assange, il n’aspire pas à la guerre. En revanche, lorsqu’il est attaqué de l’intérieur comme c’est le cas en ce moment par les supérieurs de cette médiocre chroniqueuse, il ne faiblira pas. Il saura, en peuple éveillé, se redresser et bouter ses ennemis hors des lieux de pouvoir.

Vous penserez que le pronostic est prématuré et surtout bien utopique de ma part. En ce cas, écoutez ce que promet Mattias Desmet, l’autre grand spécialiste du totalitarisme, que Reiner Fuellmich a consulté lors de son Grand Jury. Desmet nous dit en substance que les régimes totalitaires ont vocation à s’autodétruire, précédés en cela par les masses. Que le groupe qui résiste à la masse doit veiller à ce qu’elle s’épuise d’elle-même. C’est pourquoi ce groupe récalcitrant doit continuer de s’exprimer. La masse finira par s’affaiblir au profit de la dissidence qui se renforcera dans son combat pour changer la société. Question d’inertie. Ce groupe se fortifiera psychologiquement, tandis que la masse se déshumanisera. Une sorte de yin et yang de la psychologie des foules en période totalitaire. De cette dynamique d’opinions, Desmet prédit que, si la résistance ne commet pas d’erreur, la masse se délitera sous le coup de son évolution délétère, et avec elle le régime totalitaire dont elle était le soutien indéfectible.

Nous avons bien besoin de discours humanistes forts. Ces grandes voix de la résistance, comme celle Mattias Desmet, nous donnent espoir en nous rappelant les enseignements de l’Histoire. Elles consolent des avanies que nous essuyons chaque jour de ces méprisables personnages en service pour l’ordre dominant.¾

 

Photo d'illustration : Mattias Desmet

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