L’Etat profond s’est permis depuis longtemps toutes les violences, a ordonné des meurtres, a commandité des guerres et a programmé sans état d’âme un génocide global. Toutes ses mauvaises actions, appréciez l’euphémisme, ont été préméditées. Ce n’est pas pour reculer aujourd’hui devant d’autres expédients comme la duperie ou le trompe-l’œil.
Premier exemple. Vous connaissez, je suppose, Le Diable s’habille en Prada. Eh bien, ce titre ment. Le Diable s’habille en Balenciaga ! L’affaire a fait grand bruit sur les réseaux sociaux, à défaut de tf1. Elle a tant retenti qu’elle en a laissé muets les chaînes de connivence. La dernière campagne publicitaire de la marque, depuis longtemps vouée aux déviances de « l’élite », a défrayé la chronique. C’est un tollé. En effet, tout dans les photos qui la composent suinte la pédocriminalité, voire l’exalte. Beaucoup d’internautes se sont mis en quête d’informations, qui une fois mises bout à bout ont donné de Balenciaga une satanée image. Les photos ont été examinées à la loupe. On y répertorie un nombre impressionnant d’objets suggestifs autour d’un enfant à la mine morne : un éventail d’accessoires BDSM, des oursons harnachés comme des esclaves sexuels, un rapport de procès pédocriminel et tout un panel d’articles qui n’ont rien à faire dans une chambre d’enfant. Ces expositions ne laissent aucun doute sur les intentions abominables des responsables de la campagne, du photographe à la direction de Balenciaga, en passant par la société de production. Si leurs comparses n’avaient pas pris en otage la Justice, l’on aurait aimé des poursuites au pénal. Les photos ont été en effet prises en France. Ne tombent-elles pas sous le coup de notre législation ? Mais, entre voyous de la même engeance, on lave son linge sale en famille, pas en public. Sur Quotidien, on ricane de l’affaire. Dans la presse écrite, on minimise. Vous aurez mal vu, disent certains. Vous voyez du mal là où il n’y a que création artistique. Voilà la lamentable défense des pédophiles et de leurs soutiens. Ce serait un trompe-l’œil et on aurait mal interprété. Non, pédophiles que vous êtes, nous avons très bien vu ce que nous avons vu. Il n’y a rien à prendre au deuxième ou au troisième degré. Vous avez seulement cru ne plus avoir à cacher vos turpitudes et vos pulsions criminelles. Cependant, la société n’est pas aussi dégénérée que vous l’avez supposé. Prenez garde, l’électrochoc pourrait la traumatiser. Il ne faut pas déplacer trop vite la fenêtre d’Overtone, sinon gare à sa réaction !