Le 04/02/2025
« Il y a quelque chose de pire que d’avoir une mauvaise pensée. C’est d’avoir une pensée toute faite. » Charles Péguy
Les détenteurs du pouvoir, qu’ils soient acquis à la gauche par conviction ou par calcul, ruent néanmoins dans les brancards dès que leur portefeuille est touché. C’est ce qui vient de se passer avec Bernard Arnault, le financier de Macron, qui tout d’un coup s’inquiète d’une surtaxe des entreprises pour 2025. Serait-ce la grâce qui l’a converti le 20 janvier dernier, lors de l’investiture de Donald Trump à laquelle il assistait ? Le nouveau président aurait-il un pouvoir thaumaturge ? On pourrait le penser, tant le macroniste Arnault dresse un panégyrique de l’Amérique de Trump. En tous les cas, en France, les puissants et leurs petits coursiers affichent toujours la même arrogance. Imbuvables, ils pérorent, bannissent, injurient, vocifèrent, conspuent, excluent et en appellent même au meurtre. Ce avec une mauvaise foi incommensurable et en toute impunité. Pour un qui se confond en vagues excuses de s’être mal comporté, un autre prend le relais et vomit son fiel à son tour.