Dans une guerre psychologique, il est important de dresser le portrait fidèle de l’ennemi. Ne serait-ce que pour prévoir ses réactions et les devancer. Et ce que beaucoup ont constaté, et j’en fais partie, c’est leur acharnement à se barricader derrière les mensonges. Il y a chez ceux de la caste à la fois de la morgue, un total manque d’empathie pour leurs semblables (voilà peut-être pourquoi Carlson parle d’êtres antihumains à leur sujet), un égo surdimensionné. Ils ne connaissent ni compassion, ni remords. Ils n’obéissent qu’à leur bon vouloir. Ils sont autocentrés et incapables de ressentir la moindre pitié envers autrui. Arrogants, manipulateurs, froids calculateurs, ces êtres sont prêts aux vols en tout genre pour s’enrichir, à la pédophilie pour assouvir leurs pulsions, au mensonge pour parvenir à leurs fins. Ils s’enfoncent de mensonge en mensonge comme le font les psychopathes pris en flagrant délit. Et tout ça avec un entêtement pathologique. Fermés à toute discussion qui ne s’inscrit pas dans leurs schémas de pensée, ils dénotent par leur manque de communication avec les autres. L’hyper-classe de privilégiés, là je me place au niveau des Rockefeller ou des Rothschild, des Morgan ou des Orsini, n’éprouve que dédain pour le vulgum pecus. Leur usage sans fin des affabulations les plus malsaines comme des solutions les plus sanglantes confine à la barbarie, sous prétexte d’objectifs à atteindre. Chez eux, la fin justifie toujours les moyens. Et les moyens, ils en ont !
Vous me direz, mais entre eux, ils arrivent cependant à rester soudés et à faire corps. A faire caste. Oui mais le ciment dans le cas présent étant la corruption, celle-ci pourrait bien s’assécher dès lors que l’empire financier de la caste est amené à s’effondrer. Il se fissure déjà et la chute du dollar va en s’accélèrant sur la surface du globe. Dans ces conditions, comment pourraient-ils continuer à soudoyer les juges, les capitaines d’industrie, les appareils d’Etat, les chefs militaires ou religieux… ? La plupart ne marchent qu’à l’argent ou aux honneurs.
Mais revenons au portrait de ces complices du système. Si l’argent et la position sociale intéressent essentiellement les sous-fifres, le dessus du panier, lui, dispose de milliards à ne plus savoir qu’en faire. Alors, la convoitise n’est plus son unique moteur. François Asselineau a eu l’occasion, lors d’une conférence, de l’exposer. Au-delà d’un certain seuil de richesse, disons le milliard de dollars, pour fixer les choses, l’homme se demande toujours quelle action entreprendre pour préserver ses biens et en vient à rechercher le pouvoir, c’est-à-dire le contrôle sur les autres. La caste à son plus niveau, avec ses familles les plus puissantes et les plus scandaleusement riches, s’est développée dans ce but : se préserver du peuple et même s’en passer, jusqu’à entrevoir sa disparition.
Au sein de la caste, ça tire à hue et à dia, mais les conflits se règlent à l’abri du grand public. On se fait des chausse-trappes, tout en offrant des apparences de cohésion. Mais, aujourd’hui plus que jamais, les représentants de la caste ne tiennent compte du réel, aspirés qu’ils sont par la spirale de l’échec. Une divergence profonde s’est établie entre leur vision et la réalité. Et comme seul compte leur intérêt, ils n’hésitent plus à devenir les fossoyeurs de l’intérêt général à la vue de tous. S’autorisant toutes les incohérences, ils ont fait sécession, s’estimant être en position de supériorité.
Aldo Sterone a lui aussi parlé des différences entre l’hyper-élite et ses exécutants. Notez que les motivations des uns et des autres diffèrent, remarque-t-il avec pertinence. En ce qui concerne le haut du panier, nul doute que ce n’est pas l’argent mais bien une vision eschatologique qui les anime. Et pour en retracer l’histoire, il a fait remonter leur prise de conscience au XIXème siècle avec l’écrivaine Helena Blavastky. Sorte de grande prêtresse d’une oligarchie narcissique et fière de ses prérogatives. J’avoue méconnaître son œuvre et avoir peu d’envie d’approfondir ma connaissance sur elle, surtout en constatant le résultat cent cinquante ans plus tard. Mais il semble qu’elle ait eu en effet une influence appréciable.
Pour dresser un portrait plus représentatif de l’hyper-élite, j’en reviens à l’interview d’Aaron Russo datant de 2007, où il évoque « son ami » Nick Rockefeller. Un spécimen caractéristique, s’il en est. A la question de savoir si tous pensaient comme lui au CFR, leur club de référence, Rockefeller répondit que beaucoup d’entre eux étaient naïfs. Parmi les milliers d’arrivistes qui grenouillent dans cette coterie, si beaucoup sont animés par le gain et le pouvoir, en revanche ils font preuve de crédulité, au point de croire aux niaiseries socialisantes dont l’hyper-élite fait étalage. Aujourd’hui celui qui incarne le mieux l’hyper-classe des princes est Larry Fink, l’homme de BlackRock. Avec l’instauration de son indice ESG (Environnement Social & Gouvernance), il note les entreprises en fonction de leur comportement dans les domaines de l’environnement, des droits de l’homme et de la santé, selon ses critères mondialistes. Et de cet ESG dépend l’avenir de chaque entreprise. Voilà pourquoi tant de sociétés jouent bon gré mal gré le jeu du wokisme, par exemple, ou encore celui du réchauffement climatique. C’est ainsi qu’en économie Larry Fink dicte l’agenda mondialiste par une coercition feutrée. Ou vous appliquez le programme de l’hyper-élite ou elle vous met sur la paille. Mais cela ne signifie en rien que Larry épouse ces inepties. Tout ça n’est pour lui que de la stratégie.