Connaissez-vous les drapeaux de fierté d’identité sexuelle ? Eux, qui haïssent le drapeau français en tant que symbole de la nation, aspirent à recycler tous les drapeaux en leurs lubies LGBT & Co. Si comme moi vous ignoriez tout des variétés sexuelles qui prolifèrent dans la nature, vous allez découvrir un nouveau continent et toutes sortes de peuplades plus exotiques, les unes que les autres : les aromantiques, les pansexuels, les asexuels, les non-binaires, les genderqueer… De la collection innocente de drapeaux nationaux de mon enfance, nous sommes passés aux drapeaux arc-en-ciel qu’il vous faudra expliciter à vos bambins. Bon courage. Je suis curieux, par avance, d’entendre vos pudiques explications !
Des difficultés de vivre de certaines personnes qui se cherchent sur le plan sexuel tout en étant une infime minorité, on a fait un enjeu général, qui doit toucher dans leur chair l’intégralité des êtres humains. C’est comme si l’on insinuait dans l’esprit de toute la population l’éventualité qu’elle serait atteinte d’une grave maladie, au prétexte que la maladie touche quelques-uns, qu’il ne faudrait pas stigmatiser. En multipliant les genres de façon si folklorique, le but recherché semble être de vouloir persuader l’immense majorité n’éprouvant aucune névrose d’ordre sexuel qu’elle n’est qu’une minorité parmi tant d’autres. Ainsi va leur perversion. Imaginez un peu les dégâts irréparables qu’une transition occasionnerait chez un enfant en pleine évolution, susceptible de le regretter après coup. Combien de transitions devra-t-il alors subir pour recouvrer la paix intérieure ? Et quel sera le prix physique ou psychologique de toutes ces chirurgies invalidantes ?
Revenons à l’article de fdesouche. Son titre m’a fait rire aux larmes. A sa seule lecture, des images suggestives me sont venues aussitôt à l’esprit. C’est comme si je prétendais affronter un sumotori. Quel combat grotesque ce serait ! Qu’en pensent nos féministes ? Adhèrent-elles au résultat où les conduit leur jusqu’auboutisme ? A vouloir défendre sans recul les positions les plus avant-gardistes, du moment qu’elles choquent la société, on en arrive à se tirer une balle dans le pied. Voilà qui est bien fait pour vous. Pansez vos blessures et réfléchissez à ne plus défendre les causes les plus extravagantes, la prochaine fois. C’est mon conseil, si tant est qu’il vous intéresse. Pour autant, le politiquement correct et l’affirmation du genre n’ont pas fini de faire des ravages dans les têtes dociles. Ainsi une ligue de rugby féminine a-t-elle pris fait et cause pour que l’hécatombe de ses joueuses continue. Alors, un autre conseil, employez aussi des transgenres à l’infirmerie !
A ce stade, il est temps de rapporter les mots d’un homme politique lucide à cet égard. Ils font suite aux nouvelles mesures trangenre du cacochyme de la Maison Blanche :
« Cette semaine, l’administration Biden a publié des directives approuvant l’hormonothérapie, les bloqueurs de puberté et les chirurgies de changement de sexe pour les enfants et les mineurs. Imaginez des enfants… Après ils grandissent et ils se disent : Comment diable avez-vous pu me faire ça maman, papa ou le gouvernement ? Le Département de Justice de Biden a aussi annoncé qu’ils puniront les médecins qui refusent de pratiquer les mesures très controversées et irréversibles de transition… Je ne peux même pas y croire ! Qui aurait seulement pu penser qu’on parlerait de ça ? Avec leur idéologie extrémiste sexuelle et leur théorie du genre, les membres du Parti Démocrate déclarent la guerre à la réalité, à la Science, aux enfants et aux femmes… nous protégerons les femmes dans le sport en interdisant aux hommes de prendre part à leurs compétitions. »
Vous l’avez deviné, ces paroles sont de Donald Trump, l’homme qui parlerait mal aux femmes, selon les mauvaises langues, celles-là mêmes qui envoient leurs sœurs athlètes à la boucherie dans des confrontations inéquitables, au nom des grands sentiments bien sûr.