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Qui dirige le monde occidental ?…Enfin une réponse !

Le 16/07/2024

Dans Actualités

Depuis la plandémie covid, nous sommes nombreux à nous poser la question de savoir qui tire les ficelles dans les pays occidentaux. Quels sont les deus ex machina du mondialisme ? Une architecture de ses organismes a été dégagée à partir de l’examen de l’histoire du XXème siècle. Mais également un cercle d’hommes d’influence est apparu clairement. Cependant la question lancinante de connaître l’identité des réels meneurs demeure, parce que nous ressentons tous l’impression que les figures qui s’agitent sur le devant de la scène en cachent d’autres, bien pires.

Ainsi Raphaël Besliu, au cours de ses rendez-vous de Géopolitique Profonde, s’interrogeait en compagnie de Nicolas Stoquer : Qui gouverne les Etats-Unis ? se demandait-il, après avoir constaté que les mainstream découvraient la sénilité de Joe Biden, après quatre ans de pouvoir et quatre ans après nous. Etait-ce Obama ? Hillary Clinton ? La difficulté à éjecter le président sénescent de la course à la ré-investiture démontre, si nécessaire, que des factions adverses se déchirent dans le camp démocrate et plus largement chez les mondialistes. A la sortie du caucus du groupe démocrate de la Chambre des représentants, concernant l’avenir de Biden en tant que candidat démocrate, on a pu constater qu’aucun consensus n’avait été trouvé. Ce fut un désastre aux dires des participants. Le député Steve Cohen a même déclaré que non seulement ils n’étaient pas sur la même page, mais encore ils n’étaient pas dans le même livre ! Une zizanie interne que la gauche française n’a pas à envier à la gauche américaine.

Et Besliu de surenchérir, car l’absence de réponse à cette question ne lasse d’inquiéter : Mais enfin qui a le pouvoir d’appuyer sur le bouton nucléaire ?

Ce lamentable épisode de quatre ans, l’accession de Biden à la présidence et la question de son maintien, démontre surtout que le pouvoir réel ne se situe pas à la Maison Blanche. Là ne se trouve que le pouvoir apparent, celui destiné à occuper les foules venues se masser devant ses grilles ou derrière les écrans de télévision. Rappelez-vous ce qu’en disait Hannah Arendt !

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A l’heure où les « grandes voix » mondialistes, de l’UE à l’OTAN, du G7 à Washington, revêtent leurs treillis et entonnent à l’unisson des chants bellicistes pour aller guerroyer contre la Russie, nous avons une réponse à notre principale question : où se trouve le pouvoir réel en occident ? Notamment quel est l’échelon de pouvoir suffisamment haut placé pour déclencher une troisième guerre mondiale via l’OTAN ?  Eh bien, en cherchant à savoir de qui l’OTAN tient ses ordres, des médias alternatifs et un site de recherche suisse ont réussi à fournir une réponse qui tient la route. Et, vous allez le voir, elle est sans appel et sans surprise. De la nébuleuse d’organisations, d’institutions et d’officines qu’a créée l’Etat profond pour étendre sa toile et pour soustraire au regard les tireurs de ficelles, il en ressort une que l’on retrouve systématiquement à l’origine des décisions les plus conséquentes. Une qui doit sa domination à la précocité de son apparition. Après la création trompeuse de la FED en 1913, celle du CFR (Council on Foreign Relations) dans les années vingt a permis à l’Etat Profond d’asseoir son emprise et de déployer ses tentacules. Puis, au sortir de la seconde guerre mondiale, ce fut au tour de la CIA et du FBI d’être vampirisés par la pieuvre. Le labyrinthe d’institutions vérolées allait être parachevé du fait de la mainmise sur les finances et les monnaies par le réseau de Banques centrales et sur les masses populaires par les agences de presse.

« Toutes les pistes, nous dit le présentateur de kla tv dans une émission dédiée à ce sujet, mènent au think tank privé américain CFR en ce qui concerne les commanditaires de l’OTAN.» Voilà qui ne laisse pas de place au doute. L’avocat et analyste à la CIA, William Bundy, a découvert que le CFR avait conçu le cadre menant au plan Marshall et à la création de l’OTAN à travers le projet War and Peace Studies. Et qui dirigèrent le projet ? Un obscur journaliste, Hanson  Baldwin, et, je vous le donne en mille,… Allen Dulles ! Rappelons les états de service du personnage : Dulles fut membre du CFR de 1927 à 1969, président du CFR de 1946 à 1950 et de la CIA de 1953 à 1961. C’est donc lui qui a porté l’OTAN sur les fonts baptismaux ! Lui, qui a créé cette armée parallèle aux services de l’élite de pouvoir. Connaissant le personnage, dont il a souvent été question ici, les buts de l’OTAN n’allaient pas être pacifiques. Ils deviendraient ce que Dulles allait vouloir qu’ils soient : aider à renverser des gouvernements, trucider des politiques, initier des conflits, semer la désolation, mais en rien rechercher la paix. Depuis ses débuts, l’OTAN a parfaitement rempli le rôle que son créateur lui avait assigné. Comme l’écrit la rédaction de kla tv, il y a une équation simple à retenir : les objectifs de l’OTAN = les objectifs du CFR. Et, en effet, aux explications fournies par la chaine, il faut voir dans le CFR un véritable gouvernement fantôme. « Pendant des décennies, il a occupé presque tous les postes clés du gouvernement américain. » Ses membres comptent parmi tout ce compte le Deep State de figures incontournables : présidents et vice-présidents des partis républicain et démocrate, ministres des Affaires étrangères, de la Défense et des Finances, chefs d’état major, commandants de l’armée américaine et de l’OTAN, membres influents du Congrès, directeurs de la CIA, ambassadeurs de l’ONU, présidents de la FED, de la Banque mondiale… En 2021, à l’occasion du centenaire du CFR, le bimensuel The New American levait le voile sur ce gouvernement de l’ombre : « L’histoire du CFR est la chronique d’une guerre séculaire contre la souveraineté nationale et des efforts incessants pour établir un gouvernement mondial tout puissant, que les mondialistes du CFR ont souvent appelé leur Nouvel Ordre Mondial. Le CFR exerce en effet une influence sans précédent dans les milieux politiques, financiers, économiques, médiatiques et universitaires. Il est la face publique, le système nerveux central de ce que les critiques appellent l’Etat profond, le gouvernement permanent non élu qui a mis notre pays sous sa coupe. » The New American termine par cette prophétie : « L’emprise infernale de l’Etat profond sur notre nation et sur le monde entier ne sera pas brisée à moins que plus d’américains et plus de gens dans le monde ne se réveillent, ne révèlent le contrôle croissant du CFR et ne s’opposent à son agenda diabolique de Nouvel Ordre Mondial. » Or, dans cet agenda, l’OTAN joue un rôle prépondérant, de même que les médias. Ne leur faut-il pas gagner l’opinion publique ? Celle-ci doit avaliser les stratégies géopolitiques du CFR, en particulier l’usage de la force militaire, lorsqu’elle leur est indispensable. Aussi le CFR s’emploie-t-il à contrôler le flux d’informations géostratégiques.

Sur ce plan, dès 2017, le site Swiss Policy Research dévoilait la matrice de propagande du CFR. Dans la mesure où les médias mainstream ne s’approvisionnent plus en textes et en images qu’auprès des grandes agences de presse, l’AP, l’AFP et Reuters, le CFR se devait de les contrôler. Ce sont elles qui décident aujourd’hui des informations à traiter et comment elles doivent l’être. Cela va sans dire, dans la ligne du CFR. Imaginez un peu la puissance de feu médiatique dont dispose le CFR, à partir de l’instant où rien de ce qui s’écrit et de ce qui se dit dans le mainstream n’a été auparavant validé par lui. Même les grandes ONG humanitaires comme Amnesty International relèvent de lui, bien qu’elles se donnent des airs d’indépendance. Ces ONG servent au CFR à légitimer des opérations militaires sous couvert d’urgence humanitaire. Des opérations militaires qui se feront sous l’égide de l’OTAN, bien entendu.

Ce que pense le CFR à travers sa revue Foreign Affairs se retrouve ensuite dans Libé : la même logorrhée pour faire passer la victime pour le coupable !

Swiss Policy Research écrit encore à propos de l’OTAN : « Le CFR a maintenu son propre programme de formation des officiers pendant des décennies, de sorte que depuis la seconde guerre mondiale, selon les estimations, environ les trois quarts des militaires américains de haut rang ont été formés par le CFR, y compris presque tous les chefs d’état major, les commandants en chef de l’OTAN… De cette manière, le Conseil s’est doté d’une force impériale forgée à une idéologie, comme on ne le voit généralement que dans les régimes totalitaires. » Ce que l’on sait moins concernant l’OTAN, c’est que l’alliance transatlantique est bicéphale. Si elle compte à sa tête un secrétaire général, un européen nécessairement, la chose est connue, en revanche la suivante l’est moins, elle compte aussi un SACEUR, un commandant suprême des forces alliées en Europe, qui, lui, est toujours un américain. Si le premier représente l’alliance auprès du public, le second exerce le commandement opérationnel suprême. Autrement dit, c’est lui le véritable chef militaire de l’OTAN, le responsable des opérations militaires. Il y a dix ans déjà, le renseignement militaire français alertait sur la prépondérance de la branche américaine de l’OTAN pour s’en plaindre. Comme nous l’avons fait remarquer, derrière un pouvoir apparent, ici le secrétaire général, sorte de commandant d’opérette, il y a toujours un pouvoir réel, en l’occurrence le SACEUR. Le SACEUR n’est que le pion du CFR à la tête de l’OTAN, son exécuteur des interventions militaires que le Council on Foreign Relations a planifiées.

Dans ces conditions, quel média aura l’audace d’aller enquêter dans les arcanes du CFR et d’identifier les successeurs des Dulles et des Kissinger ? Je ne suis pas sûr que ce média soit né. Ni Von der Leyen, ni Gates, ni même Soros et encore moins Macron ou Biden ne peuvent prétendre être les donneurs d’ordres de l’OTAN. Aucun d’entre eux ne déclenchera la troisième guerre mondiale à lui tout seul. Certains amusent la galerie, d’autres participent à coup sûr à l’agenda mondialiste, mais si l’on veut savoir où chercher les commanditaires de l’OTAN et, du coup, les cadors du mondialisme, il faut tourner le regard vers le CFR. De là partent toutes les décisions. Là se trouvent les stratèges de plus haut rang. Et si on en croit leurs médias, ils sont entrés dans une dynamique guerrière proche de l’hystérie, acculés qu’ils sont par la chute du pétrodollar, la défaite de l’Ukraine et le renâclement des peuples.¾

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