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Nazis d’hier et collabos d’aujourd’hui

Le 17/10/2022

Dans Actualités

Au cours d’un précédent article, il a été question de la survivance du nazisme après sa supposée défaite en 1945. Nous avons vu que des penseurs aussi clairvoyants qu’Hannah Arendt ne croyaient pas que la seconde guerre mondiale avait mis fin à l’idéologie nazie, ni même au nazisme à travers ses membres les plus notables et leur descendance.

Après guerre, ce n’est un secret pour personne désormais, des personnages de premier plan de la machine nazie se sont retrouvés propulsés à la tête d’organismes stratégiques, que ce soit aux Etats-Unis ou en Europe, ainsi qu’à la direction d’institutions supranationales, toutes ces organisations étant des créations de l’Etat profond.

Nazis apres guerre
Johannes steinhof

Nazis recasés aux plus hauts sommets après la guerre (à droite Johannes Steinhof)

Ainsi l’ingénieur Wernher Von Braun, passé SS-Sturmbannführer pendant la guerre, inventeur des missiles balistiques V2 et étoile montante de l’astronautique contemporaine, a-t-il été exfiltré, dans le cadre de l’opération Paperclip, pour finir à la direction de la NASA. Il aura un rôle prépondérant dans le programme de la conquête lunaire.

Walter Hallstein, quant à lui, se retrouvera à la tête de l’Union Européenne. Enseignant puis haut fonctionnaire, Hallstein adhéra entre autres à l’Association national-socialiste des Enseignants et à l’Association des juristes nationaux-socialistes. Il fut mobilisé en 42 dans la Wehrmacht, et, à la fin de la guerre, il cofonda l’UNESCO, une officine mondialiste notoire. Il en sera même le premier président en 49. Un peu plus tard, il négociera avec Jean Monnet, l’agent en France des services américains, le plan Schuman avant que ne soit créée la CECA, embryon de l’UE. En 1957, il fut élu premier président de la Commission Economique européenne… à l’unanimité !

Adolf Heusinger, de son côté, militaire de carrière, général durant la seconde guerre mondiale et familier du QG d’Hitler, présidera le Comité militaire de l’OTAN à Washington, de 1963 à 1964, bien que l’Union Soviétique ait demandé son extradition pour crime de guerre, à la fin des hostilités.

Johannes Steinhof, décoré de la Croix de fer et pilote de chasse de la Luftwaffe pendant la seconde guerre mondiale, sera président du Comité militaire de l’OTAN de 1971 à 1974.

Les plus vieux d’entre nous, pour finir cet inventaire à la Prévert, se rappelleront la figure de Kurt Waldheim, au passé nazi chargé, qui fut Secrétaire général des Nations-Unies de 1972 à 1981, et président de la République d’Autriche, de 1986 à 1992. L’affaire Waldheim, comme on l’a appelée, défrayera la chronique lorsque furent révélées au grand jour les actions de cet ancien officier de la Wehrmacht.

Les exemples de nazis recasés ne manquent pas. Le constat est ahurissant. Aussi ne soyons pas naïfs. Nous ne sommes pas là devant un concours de circonstances. On ne retrouve pas, en effet, autant de nazis à la tête de ce genre d’organismes par le fruit du hasard. Ni vous ni moi n’avons eu un jour cette opportunité, malgré nos éventuelles qualités. Ceux qui occupent ces sièges ont été triés sur le volet. Leur passé, qui pour nous en fait des repoussoirs, a plaidé au contraire pour eux. Une fois en place, ils étaient prêts à servir aveuglément les desseins de cette élite cynique. Rares sont les occupants de ces postes qui, comme Hervé Hannoun, ancien sous-gouverneur de la Banque de France et actuellement à la BRI, osent franchir leur pré carré et s’opposer, par exemple, à la politique de l’OTAN au point d’appeler la France à sortir de l’organisation transatlantique. Alors, que tant de nazis aient présidé aux destinées de l’Europe quand celle-ci était au berceau n’a rien d’une malencontreuse coïncidence. De même que croire que l’Europe, après avoir vu de telles sorcières se pencher sur elle à sa naissance, n’ait rien conservé de son penchant nazi relève du vœu pieux.

Ceux qui pensent donc que ce passé nazi est révolu en seront pour leurs frais. Hannah Arendt avait raison encore une fois, hélas. Le nazisme dans une version actualisée perdure. Nous n’en n’avons pas fini avec lui. Le pire est qu’il est défendu par ceux-là mêmes qui se déclarent du camp du bien, de l’antifascisme et crient à l’extrême-droite à la moindre contrariété. Quel renversement des valeurs !

Olivier berruyer ukronazis

Olivier Berruyer sur BFM Business, le 17 mars 2014, montrant Oleh Tyahnybok faisant le salut nazi

Dans une émission intitulée Les Experts sur BFM, le 17 mars 2014, le blogger Olivier Berruyer s’étonnait du soutien occidental à Oleh Tyahnybok, président du parti Svoboda, issu du parti national socialiste ukrainien. Les thèses qu’il développait étaient assurément néonazies. Cité comme l’un des plus grands antisémites sur cette Terre par le Centre Simon Wiesenthal, le gaillard avait dit vouloir « purger l’Ukraine de 400 000 juifs et autres minorités. » Or déjà à l’époque, c’était il y a huit ans, l’Europe faisait les yeux doux à ce néonazi, en la personne de Laurent Fabius qui le rencontra et négocia avec lui. Les origines juives de Fabius ne l’ont alors pas gêné durant la négociation, semble-t-il. Berruyer rajouta qu’un tiers du gouvernement ukrainien de l’époque était composé de néonazis. Une réalité qui n’a guerre changé, mais que BFM s’empressera de ne pas couvrir.

La réalité réside aussi dans la nazification galopante du pays, nous alerte François Asselineau dans un tweet : « la constitution ukrainienne, s’alarme-t-il, oblige à préserver le patrimoine génétique du peuple ukrainien ». En d’autres termes, les nazis de Kiev soutenus par l’occident progressiste décadent n’hésitent plus à se réclamer du principe de pureté raciale. L’occident sait abandonner ses oripeaux antifascistes quand ça l’arrange.

Par contagion, la nazification touche à nouveau l’Allemagne d’Olaf Scholz. La politicienne Marie-Agnès Strack-Zimmermann, partisane de la ligne dure du FPD (parti libéral-démocrate) rêve de se battre contre les russes. Il faut dire qu’on a affaire avec cette sexagénaire fanatique à une lobbyiste des armes. Elle incarne à elle seule toute la propagande de guerre occidentale, et en appelle à la volkssturm, rien que cela. La volkssturm était une milice populaire levée par les nazis en 1944 pour prêter main-forte à la Wehrmacht. Nostalgie quand tu nous tiens ! Plus aucune honte ne les freine. Expliquez-moi comment une libérale-démocrate peut souhaiter la résurgence d’une milice nazie !

Les atlantistes ont donc scellé une union formelle avec les néonazis ukrainiens. Comme auparavant, les nazis retrouvés à des postes clés n’ont pu l’être que sous l’influence occidentale et sous l’égide du complexe militaro-industriel américain. Et puis vous retrouverez leurs petits télégraphistes venus faire sur les ondes la promotion des héros nazis à la Zelensky. Parmi eux, encore des juifs tel BHL qui sont la honte de leur communauté. En revanche, le sieur, qui porte au pinacle les ukronazis, n’a jamais de mots assez durs contre les patriotes français, animés pourtant des intentions les plus pacifiques.

Qu’on s’entende bien, être collabo c’est soutenir un ordre totalitaire. Or, à l’heure actuelle, le seul ordre totalitaire qu’on ait à redouter et qui s’installe est celui des mondialistes. Donc les collabos d’aujourd’hui sont ceux qui font le jeu du Nouvel Ordre Mondial. Et non ceux qui le dénoncent. Le système totalitaire sait compter sur Hollywood, c’est-à-dire sur le monde du spectacle dont la veulerie a pris toute sa dimension au cours du covid. En deux ans, ils n’ont rien trouvé à redire, de Kad Merad à François Cluzet. Mais, aujourd’hui que le cinéma peine à repartir, le premier vient pleurnicher à l’antenne pour que le peuple retrouve le chemin des salles alors qu’il l’a lâchement abandonné, ce peuple, lorsqu’il avait besoin que les artistes soient de son côté. Quasiment tout l’Hollywood français s’est aligné sur Macron et les mondialistes. Les artistes ont mangé dans leurs mains. Alors, maintenant, qu’ils oublient le peuple !

Cinema ouest france

Des acteurs comme Gérard Jugnot se sont tellement montrés obséquieux avec le pouvoir, qu’ils ne méritent plus aucune sympathie populaire. Vantant la vaccination en bon prosélyte, le monsieur Batignole a oublié les leçons de son film, devenant lui-même collabo du régime macronien. Comme le peuple les a faits, le peuple doit les défaire.

Quelle mouche a donc piqué également la bornée Karine Viard dont tout le sens politique se résume à : « Les non-vaccinés, s’ils ont le covid, il ne faut pas les prendre en charge. Qu’ils se débrouillent ! » Cette poissarde, à qui personne ne demandait rien, est affligeante à s’être exprimée ainsi. Non contente d’ignorer les raisons des personnes, qu’elle attaque et stigmatise, personnes qui ont contribué en partie pourtant à sa notoriété, elle se permet du haut de son ignorance crasse de les excommunier en demandant qu’on les prive de soins, le cas échéant. S’est-elle rendu compte, la mégère, que son propos relevait lui aussi de la plus pure rhétorique nazie ? J’en doute. A-t-elle entendu les vaccinés Patrick Sébastien ou Jean Lassalle raconter leurs déboires à cause des vaccins, renforçant ainsi les arguments des soi-disant antivax, ou encore la veuve de Jean-Pierre Pernault, Nathalie Marquay, qui attribue la mort de son mari ainsi que ses multiples AVC et thromboses à sa vaccination ? Si cette écervelée demeure droit dans ses bottes après cela, on peut encore moins espérer qu’elle ait prêté attention aux effets secondaires qu’ont endurés les petites gens, elle mérite le sort de tout collabo, à commencer par l’indignité nationale.

La liste est interminable, de ces vendus. Le dernier en date, Jean-Paul Rouve, est venu nous dire « qu’il est heureux qu’il y ait l’Europe, qu’il est heureux qu’il y ait l’OTAN ». L’artiste, bien connu pour la médiocrité de ses productions, est passé des Tuche à l’expertise géopolitique. C’est fou la polyvalence de ces énergumènes. Je me rappelle aussi d’une autre Karine, Lacombe celle-là, devenue correspondante de guerre quand le conflit en Ukraine a remplacé le covid, covid pour lequel elle était déjà une pitoyable spécialiste. Au passage, Rouve parle des extrémistes (je dois faire partie du lot) qu’il assimile manifestement à des nazis puisque nous serions selon lui comme en 33. Mais où se situe le fascisme ? Quel camp fait montre de totalitarisme en bafouant les lois, en harcelant la population ? Et qui soutient ce camp et mérite l’appellation de collabo ? Qu’il se pose les bonnes questions ! Encore un ignare qui n’a rien compris ni à ce que signifie le terme de collabo ni à ce que recouvre le mot de totalitarisme. Ce thuriféraire soutient l’UE et l’OTAN, pourvoyeurs des ukronazis, et il a le culot d’accuser leurs opposants d’être eux-mêmes les fascistes ! J’ignore si ce garçon a toute sa tête ou s’il est soudoyé pour lâcher de telles âneries, ce qui est sûr c’est que sa culture historique a la taille d’un pois chiche. Ou bien c’est de la mauvaise foi… ou les deux.

Jp rouve

Rouve et Macron à l'Elysée, tous deux masqués : la collaboration en marche

 

Ses mots ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd, néanmoins. Ravi, Darmanin lui a renvoyé l’ascenseur en chantant les louanges de son spectacle, par reconnaissance pour ses éloges envers Macron et l’OTAN. Quelle puanteur dégage ce milieu politico-médiatique ! Il bat tous les records de compromission établis sous l’occupation. Il faut dire que les moyens dont il dispose sont sans commune mesure.

S’il y a eu la République de Salo sous Mussolini, l’Histoire retiendra que s’est instaurée sous Macron celle des salauds.¾

Totalitarisme Hannah Arendt Nazisme Collabo